Soirée Campagnarde « XXL » pour les Corsaires du Rugby Club Agathois
Coucou ! Nous revoilou ! Le thème de ce vendredi soir à la Maison des Corsaires, était :…
Coucou ! Nous revoilou !
Le thème de ce vendredi soir à la Maison des Corsaires, était : Soirée Campagnarde et pour y participer, une seule règle…Ne pas venir les mains vides.
Et de ce point de vue, on maîtrise. Aucune organisation en la matière, laisser le champ libre aux Corsaires en ce qui concerne l’intendance. La Tapenade, les Lucques et les Pions d’ail ouvraient les hostilités… Pacifiques. Quant aux irréductibles, ils finissaient leur séance d’entraînement plus vite qu’à l’accoutumé sachant que les invalides, bien calés dans leurs chaises hautes, pareilles à celles de gros bébés XXL ne se soucieraient pas du protocole et déboucheraient les bouteilles aux premiers stimulus de leurs papilles gustatives.
Tielles, Tortillas, pâté de sanglier, saucisse sèche et son cousin le saucisson, le boudin noir et son homologue blanc, les Trésors de Lacaune et le groin farci (celui-ci je vous le recommande) subirent les assauts des Corsaires avec fourchettes et couteaux à la main.
Bizarrement et cela n’étonnera personne, la limonade sera absente du rayon liquides.
Nous entamerons notre parcours par Florensac à la découverte du Viognier, nous prendrons direction Bessan pour apprécier L’Abrakadabra et l’Hurluberlu, nous irons vers Roujan à la rencontre de Philippe Gallart pour son rouge des Arbounières. Certains partiront vers l’Alsace pour du Gewurztraminer, feront escale à Gaillac pour les Martisses et reprendront direction Bergerac. Sur le chemin du retour nous prendrons du retard à la Réserve de St Chinian et du Clos Bagatelle et sorti du chapeau un Château Guizard et le Coulet des Côtes de Baye. Si vous nous pensiez rassasiés, détrompez-vous. Les Caves de l’Ormarine étancheront un peu de notre soif, le Prince Sarments rivalisait avec le Domaine du Rouge Gorge. Les vieilles Vignes de la Combe Escure parachèveront ce circuit découverte.
Mais la palme reviendra à cette bouteille qui fit le tour de table passant de mains en mains, scrutant le moindre détail de son origine à sa composition de cépages tel un millésime récompensé dans tous les concours. Personne n’osait l’ouvrir, complexés que nous étions par autant d’étonnement. Allions-nous succomber à la tentation ? Le temps pressait…… Il fallait découvrir et déguster son contenu. Ce fut donc à Philou, l’heureux propriétaire de la bouteille, de l’ouvrir d’abord délicatement, en apportant un soin particulier à l’extraction du bouchon. Il fallut forcer le passage tant les verres se pressaient autour de Philou et les derniers, contrairement à l’adage, ne seront pas les premiers. A la première mise en bouche ce fut un grand silence. Dans ces cas là soit tu recraches, soit tu t’empoisonnes. Et comme on ne crache pas chez les Corsaires car n’oubliez pas que nous sommes des gentlemen, on avale. Et là….. ta première impression…. c’est du Decap’four ! Un truc qui servait jadis dans les tranchées pour aveugler les ennemis. Un liquide que tu trouves chez les industriels avec une tête de mort comme référence sur le bidon ! Une goutte par terre et tu changes le carrelage. 2,50€ la bouteille, trop tard…. tout le monde l’a vu ! Avec un produit comme ça tu peux aller en Chine ils ne peuvent pas faire moins cher, ta fortune est faite mais n’y retourne pas pour aller y passer tes vacances.
A notre âge on ne distribue plus de marrons, on les mangent. Ce dessert sera la conclusion d’une soirée mémorable où rires et chansons se mélangeront aux multiples saveurs et effluves sortis tout droit de nos territoires.