Faits divers

Fondation d’un nouveau mouvement politique pour une société plus juste, plus écologique et plus démocratique.

Samedi 2 décembre, le Palais des Congrès du Mans accueillait 2000 sympathisant(e)s venu(e)s de…

Samedi 2 décembre, le Palais des Congrès du Mans accueillait 2000 sympathisant(e)s venu(e)s de toute la France dont quelques héraultais pour participer à la fondation d’un nouveau mouvement politique pour une société plus juste, plus écologique et plus démocratique.

Fort de plus de 42 400 membres répartis dans tous les départements dans 550 comités locaux, le Mouvement du 1er juillet a, en 5 mois démontré un dynamisme et une volonté incroyable à vouloir rassembler autour de valeurs communes et à trouver des solutions aux défis de notre temps qu’ils soient environnementaux ou liés au travail et à l’automatisation. L’ensemble des partis, formations ou mouvements écologiques et progressistes (EELV, AEI, PS, PG, FI, PCF, MRC, GDS, ND,…) avaient tenu à être présent pour participer à cette impressionnante mobilisation.  Le programme était plutôt conséquent puisqu’il s’agissait en une simple journée de se donner un nom, d’adopter une charte et proposer une feuille de route. 28 422 militants avaient répondu dans les semaines précédentes à un questionnaire auquel pas moins de 23 minutes étaient nécessaires. Le résultat aurait pu faire apparaître de grandes divergences, au contraire c’est une homogénéité et une incroyable cohérence idéologique qui émergent. Ainsi l’écologie, impactée gravement par notre modèle de production et une croissance infinie, sort en tête pour 85% des réponses. La solidarité, également piétiné par le système libéral, se classe 2nde avec 59% ; le sentiment que les citoyens ne sont plus acteurs de leur propre destin place la démocratie en 3ème position avec 58% ; enfin l’humanisme et l’égalité à 49 et 41% occupent les places suivantes. C’est donc un véritable consensus qui met en exergue nos inquiétudes actuelles face aux défis de la planète. Comment ne pas s’inquiéter des bouleversements liés au réchauffement climatique et en nier les conséquences ? Comment ne pas s’inquiéter des 800 millions de suppressions d’emplois liées à l’automatisation, la robotisation et au numérique d’ici 15 ans (Source cabinet Mc Kinsey) ? Comment ne pas vouloir être enfin les acteurs de notre propre destin et de celui de celles et ceux qui subiront de plein fouet cette réalité ?

Pour répondre à ses problématiques essentielles et urgentes, la mobilisation des citoyen(ne)s n’a donc pas failli ce samedi 2 décembre ; en exhortant à l’unité et à la volonté farouche de ne pas s’affirmer en tant que mouvement hégémonique, l’appel à participer, refonder, anticiper, faire preuve d’audace, rassembler, construire collectivement, fédérer les idées, innover, décider ensemble, être solidaire est désormais lancé.

Le choix du nom a, là-encore, permis aux militants de s’exprimer et, ce n’est pas les propositions qui ont manqué puisqu’il y en a eu pas moins de 14 576 !! Un véritable coup de cœur a porté sur l’un de ces noms et, un peu avant 13h, Benoit Hamon a donc annoncé, par ces mots : « …Nous sommes le monde où 4 générations coexistent, et nous pensons aux générations futures. Nous sommes les générations qui vont générer le progrès et la justice sociale, qui proposeront le dépassement du capitalisme. Nous sommes le mouvement « Génération.s » ! … »

L’après-midi a permis la relecture, la correction point par point et l’adoption de la charte qui avait valu déjà 1400 amendements dans les jours précédents.

« Génération.s » s’est donc doté d’une charte, le mode de fonctionnement issue d’un système démocratique vivant, souple, horizontal, demande une réflexion approfondie et fera l’objet de la prochaine étape. Pour cela « Génération.s » lance un processus innovant en constituant sur la base d’un volontariat un conseil citoyen d’une trentaine de personnes, tirées au sort, qui rejoindront une coordination politique transitoire afin de définir statuts, règlement intérieur et mode de fonctionnement. La démocratie citoyenne se met en place et c’est donc bien un nouvel élan donné à la politique que « Génération.s » s’emploie à faire souffler sur notre pays et sur l’Europe.

Pour rejoindre un comité local :

–          pages facebook (Génération-s Montpellier Métropole, Génération.s Basse vallée de l'Hérault)

–          site de Montpellier Métropole : www.m1717mtp.org

–          page spécifique pour Basse vallée de l’Hérault sur le site www.m1717mtp.org

–          groupes facebook (Génération.s Montpellier Métropole – Général, Génération.s Basse vallée de l'Hérault, Génération·s : Groupe Hérault (34) )

 

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