L’âme d’un candidat : le portrait de Stéphane Pépin-Bonet par Mlactu.fr

L’âme d’un candidat : le portrait de Stéphane Pépin-Bonet par Mlactu.fr

Il est toujours mieux d’appréhender les personnes autour d’une table. C’est une question de bon sens et on se laisse plus facilement aller à la discussion. La personne qui a partagé la table avec moi se présente aux élections municipales et, à cette occasion, il m’était intéressant de connaître l’âme de ceux qui veulent nous représenter. Je ne définirais pas mon interlocuteur comme un homme politique puisque lui-même ne se définit pas comme cela. Serait-il un candidat qui aime la politique ce que l’on pourrait définir par la chose publique, les réponses à des attentes quotidiennes, un visionnaire ou tout simplement un soigneur d’âme ?

De son enfance, je retiens qu’il y a eu très tôt cette envie de participer à la vie de sa commune, alors même que sa maman refuse de participer à une liste en 1994, lui se lance dans la bataille. C’est un peu comme une envie irrépressible, une addiction que l’on ne peut guérir sauf si l’on se dit un jour que l’on arrête tout… Comment tout arrêter dans une commune ancrée dans la tradition et pour laquelle, je note, que mon interlocuteur a tenu depuis longtemps à sauvegarder ces traditions, à les faire connaître mais sans se replier tout en avançant, en regardant l’avenir droit dans les yeux. Etre dans la tradition et la modernité c’est une force me dit mon interlocuteur. Au hasard des mes interrogations, il me parle de sa commune, de ses habitants, de son développement et de son attachement profond et sincère. La vie est là. Sans fards, sans tricherie, sans tromperie mais parfois avec des concessions, des couleuvres à avaler, des révoltes et des découragements mais il faut être toujours debout, être celui qui serre les mains, qui embrasse, qui étreint, qui répond aux petits bobos comme aux grands maux. C’est aussi ça un candidat aux municipales surtout si l’on est déjà conseiller municipal. Etre visible, se montrer pour ne pas qu’on ne vous oublie mais aussi s’exposer aux attaques, aux bassesses. Mon interlocuteur n’est pas homme à baisser les bras et à se laisser faire, il est de ceux qui savent encaisser et lorsque cela est nécessaire rendre les coups habilement. J’aime m’interroger parfois de façon candide sur ce qui pousse une personne à se présenter à des élections : le pouvoir ? L’argent ? Ici je vous arrête de suite ce n’est ni l’un ni l’autre. Quand j’en évoque l’idée mon interlocuteur me dit qu’il ne « joue pas » qu’il sait rester humble et honnête et pour le cas où je continuerai à en douter il ne veut surtout pas rentrer en conflit avec moi ou qui que ce soit, il déteste les conflits et préfère me parler de solidarité entre générations et entre communautés.

C’est ça, son vrai souci : créer du lien, créer des liens.

Les liens intergénérationnels, les liens entre ceux qui ont les moyens et ceux qui n’en ont pas et entre ceux qui sont nés dans la commune et les nouveaux arrivants. Cette solidarité, cette entraide doit permettre à la commune d’être plus forte et de se développer. J’évoque la cave coopérative, le grand apéritif anisé qui reste associé à la commune, le festival de la voix et l’association musicale de la commune car je sais qu’il y tient, le parc photovoltaïque, le nouveau parc d’activités économiques tout proche de l’échangeur de l’autoroute A9 sujets sur lesquels mon interlocuteur est intarissable mais au fond je suis comme des milliers de citoyens je veux savoir si mon interlocuteur est une bonne personne une de celle qui ne trahit jamais, qui ne trompe jamais, qui ne triche jamais, qui fait des erreurs certes mais sait les admettre et les corriger. N’est-ce pas cela que l’on demande à un futur maire ? Certains vous diront « quelle est sa couleur politique ? » Je préfère répondre qu’il n’y pas de couleur, il n’y a que des engagements que des actes. Quelqu’un qui aime la musique, les vieilles pierres et sa filleule n’est pas dénué de valeurs, loin de là. Au soir des résultats si mon interlocuteur est élu il ira remercier et voir ses grands-parents au cimetière et il pensera à quelqu’un, pas forcément quelqu’un de connu, pas forcément quelqu’un de sa famille mais peut être une personne proche, quelqu’un qui lui aura tendu la main, l’aura aidé, l’aura encouragé ou tout simplement quelqu’un qui aura besoin de lui, besoin de cette pensée… Il existe encore des personnes qui ont une âme, une vraie, qui se présentent aux électeurs sans tricher tels qu’ils sont, qui ne font pas de la politique mais de l’approche publique. J’en ai rencontré un mais il en existe d’autres qui nous prouvent que loin des malversations, loin des grandes villes, loin des luttes de pouvoir, des luttes partisanes, il existe un cœur qui bat : celui de la France et de ses petites et moyennes communes et celui de Stéphane Pépin-Bonet candidat à la mairie de Bessan, ville de l’Hérault de 4.700 habitants, située près de Béziers et d’Agde.

Municipales 2014 : l’âme d’un candidat Capture écran page Facebook du candidat
 

Extrait du site internet MLACTU.FR

http://www.mlactu.fr/departement/herault/municipales- lame-dun-candidat/2014/02/11/1222792