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Le parti de Gauche alerte sur la perte des chercheurs nécessaire au développement de l’économie de la mer

Le parti de Gauche alerte sur la perte des chercheurs nécessaire au développement de l’économie…

Le parti de Gauche alerte sur la perte des chercheurs nécessaire au développement de l’économie de la mer


Le départ de la marche « Sciences en Marche » de Montpellier où elle fut lancée, comme dans toute la France, les 27 et 28 septembre, coïncide avec la menace qui pèse sur la station de biologie marine de Sète.

Stop à la réduction de postes
à la restructurations des équipes
à la fermeture de la station de biologie marine

A Sète, la station de biologie marine fait l’objet d’interrogations depuis des semaines. La Région, sollicitée par l’université Montpellier 2 qui gère la station, refuse de financer les travaux nécessaires à la mise aux normes du bâtiment. L’abandon de la station pourrait être envisagé, ainsi que la fusion des unités marines vers le centre halieutique des Salins, où se trouvent déjà l’Ifremer et l’IRD (Institut de recherche pour le développement).

Plaçant l’emploi et la recherche sur l’environnement marin et lagunaire au cœur de ses préoccupations, le Parti de Gauche de Sète s’indigne de la politique des postes et des menaces sur les équipes et sites de Sète et de l’Hérault. Cette délocalisation supprimerait le seul centre ayant un accès direct à la mer et à l’étang. Elle mettrait un terme au projet de sciences citoyennes et de mise en lien entre les chercheurs et le grand public sur les environnements marins et lagunaires. C’en serait fini avec le projet de partenariat en cours avec le Lycée de la Mer.

Plusieurs candidats aux municipales disaient soutenir le développement d’un pôle de recherche à Sète. Aux promesses succèdent les menaces. Aujourd’hui, Il faut défendre la vocation scientifique de ce bâtiment, imaginé par le Dr Armand Sabatier à la fin du XIXe siècle et conçu par l’architecte montpelliérain Numa Polge.

La mobilisation a contraint, lors de la Journée du Patrimoine, le président de l’université Montpellier 2 à prendre position pour une recherche de fonds privés en l’absence de fonds publics.

Sauvegarder la recherche et l’emploi stable des chercheurs dans l’Hérault

La situation des chercheurs de Sète et de sa station de biologie marine n’est pas un cas isolé. Depuis 2010, le nombre de postes de chercheurs au CNRS comme à l’université diminue rapidement.  Le gouvernement actuel autorise les établissements universitaires à “ouvrir des postes”… mais avec des moyens insuffisants qui, souvent, ne le permettent pas.

Les chercheurs réclament, outre le maintien des postes au niveau de 2010, un meilleur financement des laboratoires. Selon le collectif Sciences en Marche et l’association Sauvons l’Université, certaines structures ont de quoi payer l’eau et l’électricité, mais ne disposent pas des moyens de travailler.

Lancé à Montpellier par des chercheurs, le mouvement Sciences en Marche réunit des chercheurs de nombreuses villes pour rallier Paris à pied ou à vélo. Il souhaite ainsi défendre une politique ambitieuse pour la recherche et l’enseignement supérieur.

Le Parti de Gauche en est solidaire pour maintenir l’emploi au cœur des enjeux et des choix. Il invite les citoyens à participer aux débats le samedi 27 septembre à 14 h, sur la Place de la Comédie, à Montpellier. Il invite à participer à l’opération « Adopter un chercheur ».

Sciences en Marche dénonce aussi la mauvaise utilisation du crédit impôt-recherche (CIR). Ce crédit de 6 milliards d’euros est accordé sans contrôle. « C’est devenu une énorme niche fiscale où les entreprises prétendent faire de la recherche, sans vraiment la faire », dénonce le collectif Sciences en Marche. La société SANOFI a touché l’an dernier « près de 120 millions par ce biais, soit quatre fois plus que la totalité des financements annuels octroyés aux laboratoires de biologie par le CNRS ».

Soutenir la recherche sur la protection des écosystèmes marins et lagunaires

Le Parti de Gauche tient à rappeler que la protection des écosystèmes marins et lagunaires, le développement des connaissances et des recherches dans ce domaine, notamment dans les énergies marines renouvelables et les biotechnologies marines, restent des priorités dans le Sud de l’Hérault, à Sète et Montpellier notamment.

Nous appelons à une vraie réflexion sur les enjeux et leviers de l'économie de la mer. Nous voulons un vrai programme écosocialiste pour la Mer combinant relance sociale de l'activité, planification écologique et progrès humain.

Contact : Richard Belfer, co secrétaire du comité du Parti de Gauche de Sète et Frontignan
Tél. : 06 15 97 77 48

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