Faits divers

Agde - La Grande Motte - A notre ami Philippe COUVEINHES par Brice Blazy

Tu as rejoints tous nos amis gaullistes, le Général, Pierre Mesmer, Pompidou, Clémenceau et…

Tu as rejoints tous nos amis gaullistes, le Général, Pierre Mesmer, Pompidou, Clémenceau et tant d’autres et bien entendu ton cher papa René.
C’est une famille qui nous quitte, une famille qui s’est entièrement consacrée à la politique et au delà à la république.
Toi élu si jeune conseiller général sur Montpellier III, face au redoutable Georges Frêche puis successeur de ton papa René sur la Grande Motte.

Les trahisons, les mensonges et les calomnies t’ont éloigné de ta patrie même si la justice t’a donné finalement raison. Toi qui a eu une si belle réussite , Sciences Po paris, attaché d’ambassade au Canada, en Allemagne, sous-préfet, directeur de CCI, tu as su prouver ta valeur et tes qualités en t’expatriant.
Non je ne crois pas que l’on te connaissait tel que tu étais à l’ombre d’un père remarquable et aimé. Il existait une relation extraordinaire dans ce tandem « Couveinhes » qui nous dépassait.

Je sais combien ton implication Républicaine était forte et tes dernières hautes fonctions ne te faisait pas oublier ta ville de cœur la Grande Motte. Tu t’en préoccupais toujours.

Ta ville n’oublieras pas le nom des « Couveinhes » et saura conserver le souvenir de cette famille qui lui a tout donné. Comme il l’a aimé et comme elle l’aura aussi fait souffrir ironie du sort.

Mon ami, notre ami, encore une fois tu nous surprends mais cela c’est toujours cette longueur d’avance, cette vivacité d’esprit et d’analyse qui nous a captivés plus d’une fois et plus d’une nuit à l’écoute de tes remarques.
Une page se tourne, le destin nous y contraint, mais cette page reste une page de notre histoire. Il y a toujours eu en vous toi et ton papa quelque chose de chevaleresque, des valeurs, une vision, un idéal de politique et de République. Toi qui a toujours été gaulliste nommé sous-préfet par notre Président alors qu’il occupait les fonctions de Ministre de l’Intérieur tu as toujours défendu ta famille politique même quand elle t’a décrié et tourné le dos. Tu en as toujours parlé comme de ta famille car comme tu me l’as toujours dit « je suis né en politique ».

Aujourd’hui Philippe nous sommes nombreux à aimer cette république que tu as défendu dans tes enseignements à Sup de Co et nombreux sont ceux qui se souviennent de cette énergie, cette envie que tu nous as communiquée pour l’avenir, pour l’amour de la France.
« Mon petit frère » comme tu aimais à m’appeler ne peut que te souhaiter de trouver là haut la sérénité et ceux qui te sont chers.
Combien tes efforts ont été importants pour faire face à l’adversité et toujours te battre pour l’avenir.
A travers toutes tes fonctions c’est la République que tu as servie et tes détracteurs d’hier et d’aujourd’hui ne représentent rien par rapport à ce que tu as réalisé. Tu as servi de ton mieux jusqu’au bout de toi même, tu as consacré ton temps, ta réflexion et ta vie bien que tu aurais pu faire bien d’autres choses.

Mon cher Professeur, mon ami, mon frère, merci pour tout ce que tu nous as donné, merci pour ce que tu as été, merci pour ce que tu as représenté.
Pour toi et pour toujours, tes amis, ton ami.

Ps : Philippe Couveinhes est décédé cette nuit d’une crise cardiaque à l’âge de 46 ans.

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