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Agde AGATHE - Préserver et Valoriser les paysages – Rendons notre ville belle et agréable (Suite )

Agde AGATHE - Préserver et Valoriser les paysages – Rendons notre ville belle et agréable…

Agde AGATHE – Préserver et Valoriser les paysages – Rendons notre ville belle et agréable

(Suite au dernier document diffusé le 20.10.2014)

vielle ville 0bis1Au Centre historique, la situation n’a cessé de se dégrader, malgré – soyons justes – quelques efforts limités et ponctuels, concernant la cathédrale Saint-Etienne et le Château Laurens. Mais en général, le laisser-aller et la complaisance clientéliste ont prévalu : maisons du XVIIème siècle défigurées, voirie en mauvais état, terrasses illégales et bricolées, réseaux pluviaux et électriques retardataires et hideux, etc., sans parler de la saleté et des incivilités.

Pourtant, la préservation du patrimoine  historique est une évidence partagée par tous, mais c’est aussi une richesse qui pourrait contribuer à sortir la cité historique du marasme actuel !

Le quartier de la Tamarissière, lui, a longtemps été préservé, mais la situation se dégrade : certains commerces, ici comme ailleurs, squattent et enlaidissent les quais. Point négatif important, le bois classé, non entretenu près de la plage, abrite aussi un camping qui défigure de plus en plus le site, en violation de tous les textes sur l’environnement.

Seul point positif, le classement de l’espace vert des Verdisses au titre du Périmètre d’aménagement des Espaces Naturels permet d’envisager un embellissement du site, à condition  de faire respecter les règles de ce PAEN.

Le Grau était au départ un village de pêcheurs dont il aurait fallu conserver le patrimoine en conciliant le passé et l’avenir. Demi-réussite, la place des muriers, d’une esthétique discutable, est devenue très minéralisée.  Les quais auraient mérité un aménagement de pontons différent. Certes, des quais ont été libérés, mais, cette saison, leur occupation irrégulière par certains commerçants a repris, au mépris de l’intérêt général ! Par ailleurs, il n’y a eu aucune mise en valeur des 2 darses existantes (dont une, très ancienne, en pierre de taille), ni du quai, également en pierre de taille. Il en est de même s’agissant de la petite église du centre du Grau, qui a aussi son histoire. Et le Front de mer ne sera une réussite que si tous les commerçants respectent les surfaces concédées, même si nous persistons à dire que leurs installations auraient méritées un permis de construite !  Idem, pour la plage, sachant qu’une plage privée y a été implantée en 2014 avec une autorisation discutable. Point positif, des travaux ont été effectués à l’église de Notre Dame. Mais, à ce jour, il n’y aurait  plus de financement.

murs 1bisLa zone de transition du Grau à Rochelongue a été aménagée de manière incohérente : les municipalités successives ont délivré des permis de construire alors que la voirie n’était pas conforme à la réglementation, d’où un retard énorme, illustré par des nids de poule et des rochers épars.

De plus, elles ont laissé les promoteurs imperméabiliser les sols, d’où des inondations en cas de fortes pluies. Enfin, beaucoup de constructions ne sont pas conformes aux textes sur l’urbanisme, voire édifiées ou implantées sans permis. Très souvent, la hauteur des murs des propriétés du côté de la voirie excède le maximum fixé par la règlementation (1.20 de hauteur en maçonnerie surmonté de grillage ou de claustras), ce qui fait que, de l’extérieur, on ne voit plus ni végétation ni arbres. Résultat, des espèces de « compounds » à l’américaine, la banalité et la laideur absolue.  

S’agissant de la station du Cap, l’entretien des trottoirs et de certaines places éloignées y est défectueux. L’ile des loisirs génère des nuisances sonores élevées et l’avenir de cette zone est incertain : hier un projet monstrueux de bétonnage, certes tombé à l’eau, mais actuellement rien de bien précis de la part de la municipalité, sauf la persistance d’un énorme manège construit illégalement sur un bois classé… C’est cela l’intérêt général ? Même incertitude à Richelieu, malgré l’abandon du projet scélérat d’implantations de boîtes de nuit devant le haut de la plage, sur des terrains appartenant aux services maritimes. En bref, côté municipalité, on sent une envie de bétonner au Cap, y compris en supprimant certains parkings existants. Lecouteur, l’ architecte qui a construit la station, doit se retourner dans sa tombe !

Le village  naturiste, auquel la Fédération Naturiste de France a retiré son label depuis longtemps, est devenu la proie de promoteurs peu soucieux de l’éthique naturiste, à savoir « une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par une pratique de la nudité en commun qui a pour conséquence de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et celui de l'environnement ». Certes, la presse en a assez parlé, mais nous souhaitons que l’on cesse de construire à tire-larigot, y compris devant des plages. Nous comptons bien sur l’efficacité de la Direction des Territoires de la Mer pour palier  tous les abus constatés en haut de plage sur le domaine public. D’autres installations vont se trouver très certainement dans le même cas que le Tantra ! Par ailleurs, le bruit a été très agressif cette saison comme les années précédentes. D’ailleurs, le nouvel arrêté municipal est contesté par une copropriété au tribunal administratif.

Globalement la menace est générale sur les espaces boisés classés par le POS. On l’a vu, le bois de la

Tamarissière est en danger de mort, A la Roquille, le bois a été remplacé par un parking. Les espaces verts du Mont Saint-Martin ont été amputés par l’extension du golf. La face Ouest du Mont-Saint-Loup a été mangée par de nouveaux immeubles, dont certains se fissurent déjà, avec un bric-à-brac routier honteux juste à côté, destiné à favoriser l’agrandissement de grandes surfaces. Plus moyen de se promener à l’Île des Loisirs, occupée par les manèges ! Et cerise sur le gâteau, l’état lamentable en amont des berges de l’Hérault et du canal du midi…

En conclusion, les Agathois doivent comprendre que notre environnement quotidien fait partie de notre Patrimoine. Tous les manquements individuels aux règles urbanistiques se font au détriment de l’intérêt général et dégradent l’image de notre ville !

Dans une cité dotée de tant d’atouts naturels, pourquoi doit-on subir laideur et trivialité ?  Pourquoi oublier que la beauté d’une ville participe à l’équilibre de l’être humain ? Agde est-elle destinée à devenir une ville Bunker où les habitants s’enferment en ignorant l’intérêt général ? Mobilisons-nous auprès de la mairie, nécessairement en première ligne, mais aussi auprès des administrations d’Etat et notamment la Justice, qui doit faire son travail de contrôle et de sanction. Tout près de nous, Marseillan, Pézenas ou Narbonne, ont réussi à se dynamiser et s’embellir fortement, pourquoi pas Agde ? Pour le Bureau

Pour avoir la force de réaliser cette ambition,  rejoignez Agathe !

Le Président Jacques TREILLE

Association  pour l’Urbanisme et l’Environnement. Elle  défend aussi le Patrimoine communal et  la Qualité de la Vie (Bruit, Sécurité, Hygiène et Propreté, Circulation  Stationnement)   Permanences tous les samedis matin de 10 h30 à 12 heures à son siège social  2 rue de la Poissonnerie, centre historique de la cité à AGDE ville la cité à AGDE VILLE

L’Association peut, en outre, apporter une aide à ses adhérents sous forme de conseils ou d’assistance.

Adresse postale : B.P.30010 – 34 301 AGDE Cedex

Notre Site Internet www.agde-agathe1901.com   Adresse Courriel : assosagathe@orange.fr

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