PEZENAS - Présentation des sorties du Poulain samedi 2 et dimanche 3 juillet 2016

Présentation des sorties du Poulain de Pézenas

Samedi 2 et dimanche 3 juillet 2016

LE POULAIN ET LE CHEVALET DE PEZENAS

Présentent LES BESTIARIS DE CATALOGNE

Depuis 2005, le Poulain de Pézenas et sa déambulation dans le cadre des festivités de Carnaval est honoré par l’UNESCO au titre de chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’Humanité.

Plus récemment, en 2014,il s’est vu décerné à Barcelone par l’Agrupacio del Bestiari Festiu i Polular de Catalunya, le prix BEST pour sa contribution au prestige et à la dignité des bêtes de fêtes européennes. Cette année, nous avons adhéré à cette association et rejoins ainsi les 1800 géants catalans déjà membres. Suite à notre adhésion à l'Agrupacio del Bestiari et aux différentes invitations auxquelles nous avons répondues, nous souhaitons, à notre tour, participer à la diffusion de ces traditions culturelles et faire découvrir à la population de notre région, un aspect de la culture catalane : Les Bestiaris et leur fuoc (feu). Régulièrement convié à participer à des manifestations en Catalogne.

Dans le cadre des festivités d’inauguration de la 50 éme MIRONDELA DEL ARTS, il est apparu naturel d’associer à la fête, la culture catalane en invitant deux Totems représentatifs :

Le DRAC DE SANTA FE DEL PENEDES (EL PARELLOT}, La MULA BABA de GERONE

Le samedi 2 juillet

Deux déambulations sont prévus pour animer les rues de la ville et faire découvrir aux petits et aux grands une autre facette des traditions populaires.

En fin d’après-midi réception de bienvenu au théâtre de Pézenas Monsieur le maire, de Monsieur le Président de l'Agrupacio catalan et de Monsieur le Président de la Mirondella dels Arts, à 22 h : Le Poulain de Pézenas et le DRAC de Santa Fé del Penedès vont enflammer le coeur de la cité – déambulation de animaux avec apectacle de pyrotechnie.

Le Dimanche 3 juillet, après avoir été exposés à partir de 10 h sur le Cours Jean Jaurès, les quatres animaux parcourront la Ville au son des musiques traditionnelles puis présenteront leurs danses respectives au coeur de la Cité, Place Gambetta.

12h Ouverture de la MIRONDELLA DEL ARTS 

DRAC EL PARELLOT SANTA FE DEL PENEDES CATALOGNE 

Le Parellot né d'une initiative du magazine local « l'étang » avec la participation de tous les enfants des personnes qui apportent leurs dessins . De den Parellot leur laisse tel quel, qui émerge d'une nuit en Novembre 1992 de la streambed qui traverse Santa Fe . Son nom est donné par Parellot couple d'œufs sous forme d'attributs sexuels (peut- être le seul dragon qui a ) porté caché à l'intérieur du boîtier. Il agit pour le festival de Santa Fe ( troisième dimanche en Octobre ) et l'an- niversaire ( Novembre ) a organisé une grande fête avec la participa- tion d'autres bêtes et le déjeuner ( ou dîner) populaire. Jusqu'à présent, il a bien fonctionné dans Ca peut carton et grand-père ( Subirats ) , les cabanes , Grenade et la foule , Alt Penedès et à Barcelone (Festival mai à la Nouvelle Ville et Fiestas de Sant Roc Nouveau carré). 

MULA BABA GERONE 

Le mulet est une plus longue tradition de bêtes dans la coutume festive catalane et l'un des l'imagerie populaire le plus fou et bruyant. Dans la ville il y a des documents prouvant l'existence d' une de ces bêtes de la fin du XVIe siècle , et sa disparition en 1859. Les documents décrivent les écrits comme une figure de feu comprend une structure en bois recouverte de un vêtement noir , le cou , sûrement extensible et la tête, la seule partie sculp- tée . Il est une figure similaire aux autres mulasses qui existent encore en Catalogne et dans le sud de France. Le projet Babaro- ta Baba a la particularité que, bien que conserve l'extérieur son aspect d'origine , l'intérieur est réalisé avec des matériaux mo- dernes et usages complémentaires a commenté avant. 

LE CHEVALET DE PEZENAS 

Quel village, quelle ville de l'Hérault n'a pas connu cette vogue ? Elle est toujours présenteà Cazouls-le -Béziers, Mèze, Pézenas, Saint Pargoire et dans le pays de Montpellier. Chaque lieu conserve son souvenir, entre la danse des treilles et le sentiment que « se dansava pas ça memes a Mesa qu'à Pinet. Cadun avia son biais ».

Ce particularisme local tient à la musique, à la chorégraphie et au nombre de danseurs. Mais c'est Montpellier, avec ses maitres de danse et sa position de capitale, qui a donné le ton. Danse identitaire promue au rang de danse d'accueil, elle a coloré d'exotisme méridional toutes les réceptions officielles .

Elle est devenue une danse de style bien que son shéma chorégraphique reste un ballet rural : un homme-cheval est courtisé (apprivoisé plus que dressé) par quelques artisans (deux, trois ou quatre selon les localités ). Lo cibadièr feint de donner de l'avoine dans un tambourin de basque, lo marescal chasse les mouches, l'espolsaire passe l'étrille et la brosse. Les fifres et les tambourinets languedociens « tricotent » le ballet.

La légende fondatrice voudrait qu'il ait été crée le 02 février 1208 pour la naissance montpelliéraine de jacme 1er d'Aragon. Les archives n'authentifient l'apparition qu'en 1679 dans l'Opéra de Frontihan : obra teatrala,dansada e cantada de Nicolas Fizes. 

LE POULAIN DE PEZENAS 

C'est un animal emblématique qui incarne l'esprit de la cité. Il fait partie des animaux dits “totémique”, voir “psychopompe”.
La légende du poulain apparaît tardivement, en 1701, lors de la visite des ducs de Berry et de Bourgogne. Elle raconte que :

En 1226, le roi Louis VIII, dit le lion, venu asservir le Languedoc, séjourne à Pézenas. Lors des fêtes données en son honneur, sa jument favorite tombe malade. A regret, il la confie aux consuls de la ville pour en prendre soin.
A son retour de la guerre des albigeois, le roi, très étonné, aperçoit auprès de sa jument “Lo Polin” qu'elle avait mis bas et que la ville lui présente, orné de rubans et de feuillages. Pour conserver et perpétuer cet événement, sous l'injonction du roi, la ville fit construire un poulain en bois dont le destin serait de participer à toutes les fêtes publiques.

Plus tardive que celle du Poulain, elle est aussi liée à la loyauté. Ainsi, en 1622, lors de la visite du roi Louis XIII, dit le juste, l'un des seigneurs de sa suite, Monsieur le Maréchal de Bassompierre (ou peut être le seigneur de Savignac) veut traverser la Peyne. Il voit une paysanne, jupe troussée, qui s'apprête aussi à gagner l'autre rive.

Galamment, il lui offre l'aide de sa monture ; elle monte en croupe et tous deux franchissent la rivière pour entrer dans Pézenas, sous les yeux du peuple amusé.

Cette légende a été retouchée et complétée par le chamoine Delouvrier puis par l'érudit Albert-Paul Alliès. Depuis lors, Estieinou et Estieineta qui auraient été conduits à leur noce par le Poulain, sont juchés sur sa croupe.