Culture & Loisirs

THEZAN-LES-BEZIERS - Touchée par les fées - Ariane Ascaride le mardi 26 juillet à 22h

FESTIVAL LES NUITS DE LA TERRASSE ET DEL CATETMardi 26 juillet à 22hDomaine de…

FESTIVAL LES NUITS DE LA TERRASSE ET DEL CATET

Mardi 26 juillet à 22h

Domaine de Ravanes – Thézan-Les-Béziers

Théâtre

Touchée par les fées

De Marie Desplechin

Mise en scène Thierry Thieu Niang
Avec Ariane Ascaride
Lumières et régie : Jimmy Boury
Costumes : Merima Trailovic, Lucie Mestre

Production Les Petites Heures
Durée 1h – tout public 

Dans ce monologue, Ariane Ascaride nous raconte sa propre histoire, inextricablement liée au théâtre : son père, coiffeur d’origine napolitaine, qui mettait en scène et jouait des pièces du répertoire tous les dimanches, avec une troupe de théâtre d’amateurs marseillais issus de la Résistance. C’est là qu’Ariane fait ses premières armes. Cette idée d’un art à la fois populaire et exigeant l’habite depuis toujours. Ses souvenirs familiaux sont des souvenirs d’images théâtrales : l’enfance vécue sur les planches façonne l’actrice qui débute dans des pièces dirigées par son frère Pierre, futur metteur en scène et directeur de théâtre.

Mon lien avec le théâtre est un lien familial. Mon père, né à Marseille, est issu de l’immigration italienne. À l’âge de vingt ans, il entre dans la Résistance où il rencontre un ami de Marcel Pagnol qui animait le Théâtre des Quatre Vents, une troupe de théâtre d’amateurs, héritière des valeurs de la Résistance.

C’est dans cette troupe que mon père écrivait des pièces, jouait et mettait en scène. Avec mes frères Pierre et Gilles, devenus respectivement metteur en scène et écrivain, nous allions le dimanche le voir jouer par exemple du Brecht qu’ils étaient les premiers à monter à Marseille ! Ce théâtre voulait faire découvrir d’autres textes que ceux du théâtre bourgeois. Je me suis trouvée là, enfant, à jouer avec mon père et mes frères. Quand j’ai eu dix ans, nous avons joué une pièce qui racontait l’histoire d’Abraham et Isaac au Concours national de théâtre amateur à Vichy, et j’ai reçu le premier prix d’interprétation ! Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait… Vous savez, je n’ai jamais choisi consciemment de devenir actrice professionnelle, c’est venu tout seul, doucement…

J’ai fait le Conservatoire à Marseille puis, tout en faisant des études de sociologie, le Conservatoire national à Paris, dans les classes de Marcel Bluwal et Antoine Vitez… Plus tard, on a inventé avec mon frère Pierre le théâtre en appartement en 1978, dans les tours de Bobigny, une aventure incroyable.

J’aime créer des liens forts avec les personnes avec lesquelles je travaille, en bande, comme sur ce spectacle : l’alchimie avec Marie Desplechin – que je connaissais déjà – et Thierry Thieû Niang a été immédiate et très forte !

Recréer de la complicité, de la connivence, chercher les personnes avec lesquelles je peux avoir un langage commun est très important pour moi. Si je suis surtout connue par mes films, je n’ai jamais quitté le théâtre qui reste vital. C’est une excellente école : sur un plateau de cinéma, il y a un capitaine, le réalisateur ; sur un plateau de théâtre, on est son propre capitaine… il faut aller au combat. Et puis, il y a cette émotion première quand vous terminez un spectacle, quand la lumière s’éteint… Il n’y a qu’au théâtre qu’on vit ces moments de partage, forts, irremplaçables. Et j’ai de plus en plus envie de partager ! C’est ce que je fais avec Touchée par les fées : passer un moment avec des gens, leur raconter comment ça s’est passé et pourquoi on ne m’a jamais fait jouer Puck dans Le Songe d’une nuit d’été, un rôle dont je rêve depuis toujours… Ariane Ascaride

Rencontre avec Ariane Ascaride à l’issue de la représentation, mardi 26 juillet.

Ariane Ascaride

Après avoir suivi les cours d’Antoine Vitez et de Marcel Bluwal au Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique de Paris, Ariane Ascaride débute dans les pièces de son frère Pierre Ascaride et joue dans des petits rôles au cinéma. Son premier rôle lui est offert par René Féret dans La Communion solennelle (compétition officielle au Festival de Cannes 1977).

Son époux Robert Guédiguian fait appel à elle dans tous ses films, et la consécration arrive avec son interprétation dans Marius et Jeannette qui lui vaut la reconnaissance du public et un César de la Meilleure actrice en 1998, ainsi que le prix San Jordi à Barcelone. On la voit ensuite dans les films de Dominique Cabrera, Nadia et les hippopotames, Olivier Ducastel et Jacques Martineau Ma vraie vie à Rouen et Drôle de Félix, Eléonore Faucher dans Brodeuses, ou encore Emmanuel Mouret dans Changement d’adresse et Mona Achache dans L’Elégance du hérisson.

En 2000, Ariane Ascaride obtient le Prix d’interprétation au Festival de Valladolid pour son rôle dans La Ville est tranquille de Robert Guédiguian. Elle est aussi nominée la même année aux Awards Européens. Elle sera enfin nominée deux fois aux Césars pour son interprétation dans Marie Jo et ses deux amours, Brodeuses et Les Neiges du Kilimandjaro. Le dernier film de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride Une Histoire de fou poursuit une belle carrière internationale, après un grand succès tant public que critique en France.

Le théâtre jalonne également sa carrière avec bonheur, dans les pièces de Véronique Olmi, Eduardo de Filipo, Serge Valletti, Simon Abkarian. Ariane Ascaride a notamment triomphé dans La Maman Bohême et Médée de Dario Fo mis en scène par Didier Bezace. En 2015, elle interprète Le Silence de Molière de Giovanni Macchia mis en scène par Marc Paquien.

La télévision enfin accueille régulièrement Ariane Ascaride :  George et Fanchette, réalisé par Jean- Daniel Verhaege ; Les Mauvais jours de Pascale Bailly et Enfin seule d’Olivier Peray.

En 2010 Ariane Ascaride a signé sa première réalisation – elle s’en était déjà approchée en coécrivant avec Robert Guédiguian le scénario de Le Voyage en Arménie, pour lequel elle a obtenu le Prix d’interprétation au Festival de Rome en 2007 – avec Ceux qui aiment la France dans la collection Identités de France 2.

RENSEIGNEMENTS & RESERVATIONS : 04 67 28 37 32

Toute la programmation du festival : www.sortieouest.fr

Les Tarifs
Théâtre Dromesko / de 16 à 6€ 

Concerts classiques  de 18 à 7€ 

Les Chaises / De 16 à 6€ 

Le masque de la mort rouge / Tarif unique : 10€

Touchée par les fées / 18 à 7€ 

Je hais les gosses / de 10 à 5€ 

Boi / de 10 à 5€ 

Du côté de la vie / de 10 à 5€ 

Revue rouge / de 16 à 6€ 

Alfredo Rodriguez / Spanish Harlem Orchestra/ Lisa Simone de 26 à 16€ 

Lisa Simone / 26€ TP – 22€ TR – 20€ PC – 20€ TA / 16€ TF

Communauté de Communes Orb et Taurou  

et Cie In situ, associée à sortieOuest 

Domaine départemental de Bayssan

Domaine de Bayssan le haut

Parvis Jacques Echantillon

Route de Vendres

34 500 BEZIERS

 

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