BEDARIEUX - Les commerçants des Hauts-Cantons rejoignent les Cœurs Battants

La Confédération a dépassé le seuil des 500 adhérents

Après Agde, Béziers et Pézenas, c’est à notre tour ! L’association des commerçants de Bédarieux et ses 50 adhérents ont décidé de rejoindre la Confédération des Cœurs Battants pour prendre part à la défense de nos centres-villes et de leurs commerces.

Il y a deux semaines, la Confédération des Cœurs Battants était lancée. Un objectif : unir les commerçants des centres-villes et centres-bourgs de l’Hérault pour lutter ensemble contre la prolifération commerciale qui détruit petit à petit notre territoire. Une démarche pleine de bon sens, à laquelle l’association des commerçants de Bédarieux, Cœur Commercial des Hauts- Cantons, a décidé de s’associer pleinement.

Et pour cause : à Bédarieux comme ailleurs, les commerçants sont inquiets face à l’hystérie commerciale qui frappe le département. Prolifération des zones périphériques, évasion commerciale, cannibalisation, apparition de friches, désertification des centres-villes … La logique est partout la même, et nous concerne tous. Quelque soit la taille de notre magasin. Quelque soit notre secteur d’activité. Quelque soit notre localisation.

Pourtant, cela fait des années que nous n’arrivons pas à nous coordonner pour résister à cette multiplication des surfaces commerciales. Chaque association mène son propre combat de son côté, et personne ne parvient à faire entendre d’une voix forte les préoccupations partagées par la très grande majorité des commerçants de l’Hérault.

Sur ce plan, la Confédération des Cœurs Battants constitue une opportunité sans précédent. Avec plus de 500 adhérents, implantés à Agde, Béziers, Pézenas et Bédarieux, elle dispose d’un poids et d’un rayonnement géographique inédits, qui lui confère une véritable légitimité pour porter auprès des pouvoirs publics nos revendications et nos attentes.

Une légitimité encore renforcée par le fait que la Confédération se veut représentative du commerce dans toute sa diversité, avec aussi bien des commerçants indépendants de centre- ville que des commerçants implantés en galerie marchande, à l’instar des membres du GIE du Polygone.

Cette diversité prouve que la Confédération des Cœurs Battants ne sert pas la défense d’intérêts strictement corporatistes, qu’elle ne s’inscrit pas dans une logique protectionniste. C’est une union à la hauteur des enjeux. Une union pour sauver nos centres-villes et sauver nos commerces d’une saturation commerciale qui n’apporte rien sinon une destruction de valeurs et d’emplois.

Les commerçants ont su dépasser leurs divergences et leurs intérêts propres. Désormais, c’est aux élus du SCoT du biterrois de faire le pas. Il est impératif qu’eux aussi se coordonnent, qu’ils coordonnent l’aménagement commercial de leur territoire et surtout qu’ils prennent conscience que – chaque fois qu’ils autorisent l’implantation d’une zone commerciale disproportionnée – ils participent à l’appauvrissement du département.