Faits divers

MONTPELLIER - Le collectif Migrant-e-s Bienvenue 34 - Première rencontre Parrains / Migrants - Dimanche 26 février 2017

Première rencontre Parrains / Migrants Dimanche 26 février à 16h,Goûter de bienvenue à Luttopia…

Première rencontre Parrains / Migrants Dimanche 26 février à 16h,

Goûter de bienvenue à Luttopia 003, 42 rue proudhon Qu’est-ce que le parrainage ?

Le parrainage consiste en la création d’une relation privilégiée entre un groupe de 2 ou 3 personnes habitant en France et en situation régulière et 1 ou 2 demandeurs d’asile hébergés dans le CAO de Montpellier.

Qui sont les parrains ?

Des bénévoles soucieux de l’accueil des réfugiés et désireux d’apporter une aide.

Que font-ils ?

 – Aider à trouver une autonomie
– Amélioration du niveau de français par des conversations de la vie courante – Découverte de la ville et de l’environnement
– Echanges culturels réciproques
– Accompagnement dans les démarches de santé

 – Connaître le parcours et la situation administrative – Permettre au collectif de se mobiliser si situation d’urgence

Le parrainage est là pour apporter un soutien administratif et humain, nous ne sommes pas en mesure de résoudre les situations, nous pouvons juste aider à faciliter les démarches, en servant de relais, apporter une écoute et permettre un échange.

Pour faire connaître votre volonté de parrainer, merci d’écrire à l’adresse suivante :

commission.parrainage@gmail.com 


APPEL à rencontrer et parrainer les demandeurs d’asile du CAO

A Montpellier, depuis novembre 2016, 120 jeunes hommes migrants évacués du camp de Calais et des campements parisiens sont accueillis temporairement dans le CAO (Centre d’accueil et d’orientation) du Millénaire. Ils sont logés à plusieurs dans des Algeco, en marge de la ville, sans accès aux transports faute de tarif accessible à leur maigre allocation de demandeur d’asile. Isolés de la vie sociale faute de liens avec les habitants de la ville. L’association qui gère le CAO s’occupe de leurs démarches administratives et de les orienter vers l’accès aux soins.

La volonté du collectif Migrants Bienvenue 34 est de susciter la rencontre et des liens personnels avec ces personnes et de les aider à sortir de leur isolement et de leur invisibilité.

QU’EST-CE QUE LE «PARRAINAGE»?

Le parrainage consiste en la création d’une relation privilégiée entre un groupe de 2 ou 3 personnes habitant en France et en situation régulière (parrain ou marraine) et 1 ou 2 demandeurs d’asile hébergés dans le CAO de Montpellier. L’objectif premier de l’action de parrainage consiste, au nom de l'hospitalité, à les aider à conquérir leur autonomie et à trouver leur place en se repérant dans les lieux et les codes d’un pays mal connu. C’est aussi pour les parrains/marraines de bénéficier de l'expérience humaine exceptionnelle de ces jeunes.

• L’amélioration du niveau de français à travers des conversations, des sorties, des lectures, des invitations à déjeuner ou à dîner ou toute initiative de nature à favoriser les échanges.

• La découverte de l’environnement et l’initiation à certains loisirs, à travers des visites de la ville et de ses environs, des lieux ressources comme les médiathèques, monuments et musées, de séances de cinéma, théâtre ou autres spectacles, activités artistiques, sportives etc…

• La connaissance de la culture et des codes culturels réciproques.
Ce peut être aussi d’accompagner, en fonction des demandes, par exemple dans des démarches de santé, où ils se retrouvent parfois seuls, mal compris faute de traducteur et renvoyés de service en service.

Le deuxième objectif est de connaitre leur parcours, d’être au courant de leur situation administrative, de les aider à comprendre la procédure les concernant, si possible en se mettant en lien avec l’avocat-e qui suit le dossier… D’alerter au besoin le collectif Migrants Bienvenue 34 sur un problème urgent, un passage au tribunal administratif ou un risque d’expulsion. Sans donner l’illusion aux personnes concernées que nous sommes capables de résoudre leur situation individuelle.

Une commission juridique se met en place au sein du collectif pour servir de référent aux parrains/marraines.
La mise en commun au niveau du collectif des informations concrètes sur ce qui se passe individuellement pour ces personnes, permettra de connaitre de plus près la réalité, de réagir à bon escient, de formuler des revendications communes à tous les demandeurs d’asile, et de se mobiliser dans des actions collectives appropriées et décidées ensemble.

LES PRINCIPES :

Expliquer clairement aux filleuls le fonctionnement du parrainage, ce qu’il peut lui apporter humainement et ses limites. Les informations données par le filleul sont partagées au sein du groupe de parrains/ marraines. Ces informations restent confidentielles et ne sont jamais diffusées à l’extérieur du groupe en dehors de la volonté des filleuls. L'objectif du parrainage est de soutenir le filleul dans son projet de vie personnel, en respectant sa réalité et ses choix, en lui apportant de l'information, plutôt que des conseils.

En aucun cas, le parrain ne se substitue à l’avocat ni aux fonctions assurées par le personnel du CAO.
Les parrains/marraines s’engagent à voir régulièrement les personnes accompagnées et à rester en lien avec le collectif Migrants Bienvenue 34.

Pour faire connaître votre volonté de parrainer, merci d’écrire à l’adresse suivante :

commission.parrainage@gmail.com

La première rencontre des parrains volontaires avec les Migrants volontaires est prévue le dimanche 26 février à 16h à, avec un goûter de bienvenue.

LUTTOPIA 003, 42 Rue Proudhon 


Collectif « Migrant-e-s bienvenue 34 » 

Depuis de nombreuses années la Méditerranée est devenue un véritable cimetière pour les migrant-e-s. En cause, la politique migratoire des États européens et de l’État français, avant tout sécuritaire : ils dépensent des sommes colossales pour empêcher les migrant-e-s d’arriver en militarisant les frontières, en contrôlant, « triant » dans des camps, en construisant des murs ou en expulsant vers une Turquie en pleine dérive autoritaire. Le choix du gouvernement français de n’accueillir qu’une poignée des populations qui fuient les guerres, le terrorisme, la misère constitue un véritable crime et vise en réalité à diviser les populations, à rendre les migrant-e-s invisibles tout en entretenant la peur de l'étranger.

Dans notre ville comme ailleurs, les moyens donnés par l’État et les collectivités locales sont nettement insuffisants, à commencer par le manque de logements, malgré les places supplémentaires des nouveaux CADA. De nombreuses personnes, des familles, des enfants, se retrouvent à la rue, isolé-e-s et sans moyens de subsistance. Rien, ou très peu, n'est prévu pour assurer l’interprétariat, les cours de français, l’accès aux soins et aux transports…

Toutes ces tâches reposent sur d’éventuel-le-s bénévoles.

Nous refusons la discrimination entre migrant-e-s économiques et réfugié-e-s politiques et nous luttons pour le droit de vivre et s'installer pour tou-te-s, là où chacun-e le souhaite. Notre collectif, créé en mai 2016, veut impulser avec les migrant-e-s un réseau de solidarité pour les aider à sortir de leur isolement social, favoriser l’échange, la rencontre et la découverte de notre société. Mais aussi les soutenir dans la bataille pour l’égalité des droits, l’obtention de meilleures conditions d’accueil, et dénoncer l’absence de politiques dignes des enjeux.

Point sur notre fonctionnement 

Un collectif, c’est comme une auberge espagnole, on y trouve ce que l’on y apporte. Il n’a pas d’existence ni de capacités d’action en dehors des gens qui le composent, qui s’y impliquent, chacun-e selon ses capacités et ses disponibilités. C’est aussi un espace qui peut permettre de renforcer les initiatives des un-e-s et des autres, pour peu qu’elles soient mises au pot commun. Nous avons fait le choix, et il y a eu débat, d’agir et sur le plan de la solidarité concrète et sur celui plus politique de la visibilisation de la situation des migrant-e-s et des causes qui mènent à cette situation. Car sans replacer la question des migrant-e-s dans l’espace public, il n’y a pas de perspectives autres que celles de coups de main qui pallient des manques comme on bouche un puits sans fond. Jusqu’à ce qu’on abandonne, épuisé-e.

Malgré les difficultés, nous restons persuadé-e-s que notre double positionnement est pertinent. Nous faisons aussi le constat que, même s’ils sont très insuffisants, les espaces de solidarité sur la ville existent, ce qui n’est pas le cas des espaces de visibilité de la situation des migrant-e-s. Et que sans construction commune, il n’y pas de perspectives de bâtir un rapport de force pour tenter de faire bouger les lignes, d’obtenir ce qu’une solidarité individuelle isolée ne peut pas atteindre. 

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