Faits divers

BEZIERS - MUSÉE ITINÉRANT DES TAUROMACHIES UNIVERSELLES

Le Musée itinérant des tauromachies universelles initié et réalisé en France par l’Observatoire National…

Le Musée itinérant des tauromachies universelles initié et réalisé en France par l’Observatoire National des Cultures Taurines (ONCT) et l’Union des Villes Taurines de France (UVTF) – dont fait partie Béziers – sera au Palais des Congrès de Béziers, av Saint Saëns du samedi 3 au 9 juin 2017 – ouvert gratuitement de 10 à 17 heures sauf le dimanche 4 juin (Pentecôte) et seulement de 14 à 17 heures le lundi 5 juin.  Des membres de la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois accueilleront les visiteurs qui le désirent.

Ce Musée Itinérant des Tauromachies Universelles se compose d'une exposition itinérante de 84 panneaux – bilingue français et espagnol – met en évidence la relation entre l’homme et le taureau sur le pourtour méditerranéen, depuis le premier témoignage pictural inventorié (Villars, -23.000 ans) jusqu’à nous jours. Ce récit permet de vérifier que la culture taurine est la plus ancienne et la plus pérenne de toutes celles qui existent sur la planète. L'objectif est de divulguer l’histoire mal connue des tauromachies méditerranéennes : au fil des millénaires, la chasse du taureau a donné lieu à des rites puis à des jeux, dont la puissance symbolique explique la ferveur popu­laire qui accompagne les tauromachies modernes.

Le Musée propose, en outre, une interprétation du lien immémorial qui unit l’Homme au Taureau, dont la perti­nence et la rigueur ont été saluées par l’Institut d’Anthropologie Humaine. Un lien sacré dès son origine, ce qui explique en partie la dimension culturelle universelle de la Tauromachie.

Le vernissage aura lieu le vendredi 2 juin à 18h et suivi de la projection du documentaire « Tauromachies universelles ». 

Dʼune grande rigueur historique, le récit des diffé­rentes tauromachies primitives se présente de ma­nière chronologique, tout en renvoyant en perma­nence vers leurs manifestations contemporaines. Une même rigueur scientifique préside à lʼexposé, en termes anthropologiques, des péripéties expliquant leur évolu­tion, ainsi que des valeurs éthiques, esthétiques et écologiques de la culture taurine. 

Lʼobjectif de ce travail est de montrer que la culture taurine est la plus ancienne de toutes celles existant sur la planète. Au demeurant, les peintures pariétales qui en constituent le point de départ constituent, selon les paléonthologues, le premier témoi­gnage dʼune activité humaine en relation avec lʼanimal. De par son contenu novateur, ce travail est appelé à être un référent dans le débat culturel et social autour de la tauromachie. Il lève de nombreuses inconnues, et montre lʼévolution des chasses primitives sur le pourtour méditerra­néen, bientôt pratiquées dans de vastes enclos fermés en Mésopotamie, puis transformées en combat dans les enceintes plus réduites des palais de Cnossos, en Crète, ou dʼAventis, en Égypte, avant de se répandre dans les amphithéâtres de lʼEmpire romain, puis dʼévoluer en France et en Espagne où leur présence est documentée au VIIème siècle avant Jésus Christ.

Documenté depuis 23 000 ans, le combat entre l'homme et le taureau (tauromachie en grec ancien) existe dans la totalité des civilisations méditerranéennes. Dans toutes, la chasse originelle a donné naissance à des cultes, au cours desquels, souvent au travers de jeux, le sacrifice du taureau permit a l'homme de s’approprier ses vertus de manière symbolique : la puissance, la bravoure, la fertilité. Grâce à des cir­constances historiques favo­rables, alors qu'elle disparaissait partout ailleurs au gré de la domestication du taureau, la tauromachie s'est perpétuée en Espagne oú phéniciens, grecs, romains, celtes, wisigoths et arabes apportèrent leurs propres pratiques, et oú les races bovines autochtones se distinguaient par leur agressivité. Tout en perpétuant sur la Péninsule les traditions populaires ancestrales qui tissent sa diversité depuis le début de notre ère, la Tauromachie sʼest enrichie au début du XVIIIème siècle dʼun instrument fondamental qui a permis au combat originel d'accéder au rang de disci­pline artistique : un simple bout de tissus monté sur une béquille de bois, la muleta.

Grâce à elle, l'élégante tauromachie équestre des seigneurs, mise en scène de manière fastueuse durant la Renaissance, céda la place à celle, héroïque, des matadors à pied, dont l'éthique fut codifiée dans sa forme actuelle durant le siècle des Lumières. Au début du XXème siècle, coïncidant avec le mouve­ment surréa­liste qui révolutionna toutes les pra­tiques artistiques, une dernière métamorphose touchant à son esthétique éleva la corrida moderne au rang des arts majeurs, auxquels elle inspira les chefs dʼoeuvres qui attestent de sa portée universelle.Ul­times dépositaires des cultures millénaires dont la tau­romachie contemporaine est issue, toreros et aficionados sont les garants de leur pérennité.

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