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HERAULT - 7ème CIRCONSCRIPTION - Christophe Euzet pour mettre la 7 En Marche !

Le 11 juin, votez Christophe Euzet pour mettre la 7 En Marche ! Dans ce court…

Le 11 juin, votez Christophe Euzet pour mettre la 7 En Marche !

 

Dans ce court entretien, Christophe Euzet, candidat La République En Marche ! sur la 7ème circonscription de l’Hérault explique les raisons de son engagement politique et dévoile ses propositions pour le territoire.

Pourquoi cet engagement soudain en politique ?

Je suis un observateur attentif de la vie politique depuis plus de vingt ans. Maître de conférences à l'Université en droit public et spécialiste des problématiques méditerranéennes, j'ai souvent été sollicité par les formations politiques traditionnelles de gouvernement sans jamais être convaincu par les démarches qui m'étaient proposées. Mon engagement auprès d'Emmanuel Macron (le premier de ma vie, car je n'ai jamais été adhérant dans un parti ou candidat à une élection) est celui d'une adhésion à un projet et à un homme. L’adhésion à un projet de redressement d'abord, qui renonce à reconduire la ligne traditionnelle de séparation entre la droite et la gauche, mais qui refuse le “ni-ni” pour lui préférer le pragmatisme et la recherche de l'efficacité. L'objectif est de relancer l'économie et de ne négliger personne en chemin. C'est une adhésion à un Homme ensuite, car j'ai vu d'emblée chez Emmanuel Macron des qualités hors normes qui n'ont pas manqué, depuis lors, d'interpeller l'ensemble de nos compatriotes. C'est un Chef d'Etat qui, depuis sa prise de fonction, redresse aux yeux de tous l'image de la France. Je souhaite mettre ma force de travail, mes compétences, mon enthousiasme et ma détermination au service de ce projet ambitieux et de cet homme exceptionnel.

 

Peut-on croire à la volonté du Président de moraliser la vie politique ?

Je comprends parfaitement que certains aient pu douter du souci de renouvellement que porte le Président Macron et je suis sensible au fait que quelques-uns en doutent encore. Mais il faut se rendre à l'évidence. Il a, en quelques semaines à peine, complètement déplacé les lignes de la vie politique en précipitant une distinction d'un nouveau genre entre les passéistes et les progressistes. En recrutant parmi les personnalités les plus dynamiques et souvent les plus jeunes des formations traditionnelles, le Président Macron a donné jour à un gouvernement d'ouverture tout orienté vers la relance du pays. Il a maintenant besoin de trouver une majorité forte à l'Assemblée Nationale pour concrétiser par des lois le projet que les français ont plébiscité. Mais il ne s'agit en rien de la fin de quelque chose, c'est au contraire un début : après avoir remplacé le personnel politique que l'on croyait indéboulonnable à l'Assemblée, la république En Marche ! va reconduire l'expérience lors de toutes les prochaines échéances électorales : les municipales, les départementales, les régionales, les élections européennes et ainsi de suite… chaque consultation électorale emmènera aux postes électifs de nouveaux talents et de nouvelles énergies qui sont indispensables à la vitalité d'une démocratie digne de ce nom. Comme l'indique son intitulé, le programme décennal du Chef de l'Etat conduira à un remplacement intégral de la classe politique en dix ans.

 

Que pensez-vous du cas de Richard Ferrand ?

Le Président Macron est à la fois quelqu'un de profondément humain et de rigoureux. Il est fidèle en amitié et continue pour le moment de penser que Richard Ferrand, macroniste de la première heure, reste irréprochable. Ferait-on confiance à un Chef d'Etat qui trahirait ou abandonnerait les siens au premier coup de semonce ? Mais il est aussi quelqu'un qui respecte profondément l'Etat de droit et qui est attaché aux vertus de la démocratie et de l'irréprochabilité politique. Il s'est déjà clairement prononcé sur la question : il gardera toute sa confiance envers Richard Ferrand tant que la Justice de notre pays, qui est indépendante, ne décidera pas de sa mise en examen. Dans un tel cas, si la justice considère qu’il a commis des actes répréhensibles, il lui demandera de démissionner sans délai. Le projet de moralisation de la vie politique n'est en effet pas une pétition de principe ou un produit de communication politique dans l'esprit de notre nouveau Chef de l'Etat. Il souhaite vraiment que les choses changent et que les pratiques du passé, qui nous ont conduits où nous en sommes (et que les français ont sévèrement condamnées), disparaissent pour de bon. Il n'y aura d'échappatoire à cette règle pour personne. Que l'on soit un proche du Président ou pas. Gare aux malhonnêtes désormais !

 

Sur les discussions qui ont eu lieu à l’annonce de votre investiture ?

Elles relèvent du passé. D’ailleurs, je constate que seuls mes opposants se sont interrogés sur cette fausse question! Tous les comités Macron de la circonscription sont en ordre de bataille et leurs dirigeants sont mes collaborateurs directs dans la démarche collective qui est la nôtre. Mon investiture n'a pas soulevé le moindre problème dans notre camp ! Il s'agit donc d'un argument de campagne sans fondement, agité par ceux qui n'ont aucune profondeur d'analyse à apporter au débat auquel ont pourtant droit les électeurs de la circonscription. J'ai été sélectionné par la commission nationale d'investiture au terme d'un processus exigeant pour mes compétences professionnelles : je travaille depuis vingt ans sur les espaces méditerranéens et les problèmes juridiques qu'ils posent. On m'a par ailleurs confié la mission de rassembler toutes les énergies et les talents qui se sont révélés localement dans le cadre des comités citoyens Macron. Je ne suis pas meilleur que les autres : j'avais juste le recul indispensable pour les mettre En Marche ! sans me préoccuper des conflits de personnes qui ont pu germer ici ou là. Les idéologues passéistes en sont pour leurs frais : Emmanuel Macron privilégie le pragmatisme et l'envie aux appareils qu'ils connaissaient jusqu'ici ! Il faut encore ajouter que la circonscription, qui s'étire jusqu'à Vias, Puissalicon et Caux en couvrant des villes à l'authenticité forte comme Agde et Pézenas, ne se limite pas à la ville de Sète qui en est le cœur. La « sétoiseté » de mon nom n'est curieusement pas partout un avantage : selon les endroits que j'ai le plaisir de sillonner, je suis selon les cas trop sétois ou pas assez!.. Enfin, il faut avoir l'honnêteté de dire que le député représente la Nation et qu'il parle en son nom. J'aurai toutefois à cœur, si les électeurs m'accordent leur confiance, de m'appuyer sur le formidable travail de terroir réalisé par les comités pour mettre en place un lien permanent avec les territoires : à côté de mon investissement parisien qui occupera une bonne part de la semaine (c'est le cas pour tous les députés), je prendrai un logement à Sète. Je ne tricherai pas sur mon investissement : les sétois et, plus généralement, tous les électeurs de “La 7” peuvent compter sur moi.

 

Quelle sera donc votre posture, quelles sont vos aspirations et quels sont vos engagements pour la 7ème circonscription de l’Hérault ?

Si l'on renonce aux discours superficiels et aux promesses sans fondement que font traditionnellement les candidats, on peut prendre quelques engagements réalistes vis-à-vis des électeurs. Je suis quelqu'un de très actif et c'est pour cela que j'ai été investi. Je vais travailler dur, vous pouvez le croire. Dans la mission d’élaboration de la loi d'abord, qui est la première des tâches du parlementaire : je suis juriste, c'est mon métier (je ne briguerai d'ailleurs aucun autre mandat). Dans la mission de contrôle de l'activité du gouvernement ensuite, qui est la seconde : j'ai adhéré au projet du Président et je contribuerai à sa réalisation, en ayant toujours à l'esprit de garder mon libre arbitre et de porter au cœur de l'Assemblée la voix du sud que je trouve trop peu entendue dans notre pays. Un France sans accent est menacée de devenir une France sans talents.

Au niveau local, la tâche du député est davantage celle d'un relayeur d'énergies : maintenant que la pratique passéiste de la réserve parlementaire est supprimée (le député se servait de l'argent des impôts payés par les citoyens pour le redistribuer de façon arbitraire aux associations de son choix dans sa circonscription, cela pour mieux être réélu!), le député va pouvoir se consacrer plus sérieusement à son volet local en soutenant les initiatives des collectivités ou en les suggérant : la question de l'investissement sur le littoral, de la fluidité autour du port de Sète, de la pêche (en petits métiers ou chez les chalutiers et les thoniers), le développement du transport multimodal, la disparition ou la reconversion des friches industrielles qui brisent l'homogénéité des territoires, celle de la protection écologique du bassin de Thau et des intérêts de la conchyliculture qui y sont liés, le problème des urgences à Agde et des déserts médicaux dans les arrière-pays, la nécessité du renforcement de la communication des productions vitivinicoles, ou de la redynamisation des cœurs de villes qui se meurent, la réflexion atour de l'exploitation repensée des anciennes voies ferrées et du renforcement des liaisons aéroportuaires qu'elles peuvent permettre, le classement des joutes au patrimoine universel de l'Unesco, sont autant de thématiques que je serais heureux de pouvoir relayer, soutenir et enrichir de mon expérience en faisant bénéficier la 7ème d'un avantage majeur : étant le seul candidat investi par le Président, je serai le seul à trouver l'oreille attentive des ministères. Tous les autres (ceux qui ont soutenu Benoît Hamon comme le député socialiste sortant, M. Denaja, ceux qui ont porté à bout de bras la candidature républicaine controversée de François Fillon comme Mme Magne, ou ceux qui font le pari de l'isolationnisme, comme Mme Roques du Front National) trouveront porte close pendant cinq ans.

 
L'enjeu pour la 7ème est clair et limpide : nous choisissons de prendre la vague et de bénéficier de sa force pour nous relever avec détermination. Ou nous nous risquons à ramer à contre-courant dans des embarcations de fortune… avec le risque que l'on sait. Les 11 et 18 juin, les électeurs devront trancher. Il leur faudra voter.

Voter Christophe

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