Faits divers

SETE - Une goutte d'eau

Du 25 juin au 17 septembre, l'association Le vent se lève... présente, dans sa…

Du 25 juin au 17 septembre, l'association Le vent se lève… présente, dans sa galerie sétoise (51, quai de Bosc), les photographies de René Clerc, Paul-Émile Rioux et Jean Milon, réunies sous le titre : « Une goutte d'eau ». Cette exposition est la première d'une série qui rassemblera, chaque année, des artistes d'ici et d'ailleurs autour du même thème.

« Une goutte d'eau » suggère l’eau, la mer, l'océan et tout ce qui s’y rapporte : faune et flore, activités humaines… Au fil des ans, à la manière d'un festival, elle deviendra l'empreinte de la galerie. Elle fera naître rencontres entre photographes profanes et initiés, humbles amateurs d'images, collectionneurs… Une édition de cartes postales et un stage éducatif animé par Jean Milon, l'un des photographes de l'association,  complèteront chacune des expositions.

« Une goutte d'eau », du 25 juin (vernissage) au 17 septembre (finissage), à la Galerie Le vent se lève… (51, quai de Bosc). Ouvert du mercredi au dimanche, de 10 à 13 heures et de 17 à 23 heures, et sur rendez-vous au 33 (0) 607 211 677.

Photographe et poète, le Lyonnais René Clerc présente des images marines extraites de la série des « Amétropiques ». « Aujourd’hui, mon chemin de poète et de photographe je le trace avec, à l’esprit, cette fidélité à l’éclair dont parlait le poète Roberto Juarroz » explique le passionné. Depuis dix ans, René Clerc explore l'amétropie, le flou de la myopie. Il sonde, compare, teste, interroge, évolue. La photographie est tantôt plus ou moins nette, tantôt plus surexposée pour diluer la couleur. Il faut prendre le temps, apprivoiser l'image pour mieux la deviner et la conserver comme on entretient un souvenir.

L'artiste et photographe montréalais Paul-Émile Rioux présente des images vidéo et des images fixes grands formats, extraites de sa série « Turquoise par défaut ». Paul-Émile Rioux est une figure de la création numérique depuis plus de 15 ans. Chaque œuvre se compose de trois couches, distinctes et pourtant interdépendantes. Les couches supérieures, représentant peut-être le ciel, se déplacent lentement. Les couches intermédiaires, représentant peut-être l'océan, se déplacent rapidement. Les couches inférieures, représentant peut-être un monde submergé, se transforment, tout en se dévoilant partiellement sous une surface fluide.

Sétois de cœur, Jean Milon expose des natures mortes « pas toutes à fées crevées ». Au gré de balades au bord de mer ou sur les quais, il a détaché des fragments de temps suspendu : épave rejetée par les flots ; objet jadis ballotté, aujourd'hui échoué ; cabanon abandonné ; ancre mangée par les concrétions… Verticales, horizonales et obliques zèbrent des plans serrés. Si l'humain n'apparaît jamais, il est pourtant omniprésent. Un appareil photographique jetable est abandonné sur le sable, comme une bouteille lancée à la mer. Il sera exposé à côté de son image. Celui ou celle qui fera l’acquisition de l'œuvre pourra, s'il (elle) le souhaite, faire développer le film et ainsi, peut-être, renouer le fil du destin.

Née en 2016, l'association Le vent se lève… conjugue de nombreuses vertus. Elle est ouverte à tous, pourvu qu'ils partagent une même passion pour l'image fixe ou animée. Photographies savante ou modeste, argentique ou numérique, peu importe ! Art naïf, carnet de voyage, portrait de famille, paysage, reportage, film… elle s'affranchit des genres et des attributs, et contribue à la circulation de toutes les images. Le vent se lève… souhaite également transmettre. Chacun peut explorer de nouvelles techniques ou approndir sa pratique au gré de stages éducatifs. L'association gère enfin une galerie-atelier qui abrite le fonds photographique et vidéographique de Neil.Jamon de la Cruz alias Jean Milon.

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