Le Tribunal Administratif rejette le recours de François Liberti demandant l’annulation de la création de la SPLBT
Par décision en date du 19 septembre 2017, le Tribunal Administratif de Montpellier a…
Par décision en date du 19 septembre 2017, le Tribunal Administratif de Montpellier a rejeté la requête déposée par François Liberti et le groupe du front de gauche visant à annuler la délibération portant création de la société publique locale du bassin de Thau.
Ce jugement met ainsi fin aux polémiques stériles et infondées orchestrées par l’opposition municipale. Sur le fond et sur la forme, le tribunal donne raison aux collectivités –ville et agglo- dans leur démarche commune de création d’une société publique destinée notamment à gérer les parkings. Au motif d’une part que l’information diffusée aux élus était suffisante et d’autre part que la Communauté d’agglomération avait toute capacité à participer à la SPLBT.
Au-delà du rejet de cette requête, cette décision met en exergue une nouvelle fois la légèreté des contestations sur lesquelles François Liberti focalise son action, basée sur des positions pour le moins paradoxales.
Ainsi l’opposition municipale érige en dogme la gestion en régie –eau, éclairage public…- et, dans le même temps, s’oppose au retour de la gestion publique des parkings, jusque là délégués à un prestataire privé qui a manqué à ses obligations d’entretien.
Ces changements de posture, aussi inexpliqués qu’irrationnels, ne peuvent qu’interroger sur le but poursuivi in fine par l’opposition. S’agit-il réellement pour elle de défendre l’intérêt général, ou, plus simplement, de contester par simple posture politique les décisions de la collectivité ?
En décidant, lorsque le service aux usagers n’est pas correctement rendu, de reprendre en main la gestion des parkings, comme celle de l’eau, la Municipalité, pragmatique, a fait le choix de privilégier l’intérêt des Sétois, loin de tout dogmatisme tel que le débat dépassé et réducteur public/privé.