Droit

Réaction de Sébastien DENAJA au choix de F. COMMEINHES de quitter le Sénat

Après d’interminables atermoiements, F. Commeihnes s’est enfin décidé à faire le choix d’abandonner son…

Après d’interminables atermoiements, F. Commeihnes s’est enfin décidé à faire le choix d’abandonner son mandat de sénateur. Ses anciens collègues risquent cependant de ne pas s’en apercevoir tant F. Commeinhes s’est illustré par son absence. Véritable « fantôme du Palais du Luxembourg », celui-ci fait en effet partie des 100 sénateurs les moins actifs de la chambre haute (source : nossenateurs.fr). Même lorsqu’il était exceptionnellement présent, celui-ci trouvait encore le moyen de briller par son absence. Il ne s’est ainsi exprimé qu’à 4 reprises dans l’hémicycle depuis le début de l’année.

Démonstration est ainsi faite que la loi sur le non-cumul des mandats que je suis fier d’avoir votée avec l’ancienne majorité, n’est pas l’ « absurdité » décrite par M. Commeihnes, mais une nécessité démocratique si, comme l’immense majorité des Français le souhaite, l’on veut des parlementaires qui se consacrent pleinement à leur mandat.

Au vrai-faux départ, s’ajoute le vrai-faux suspense, habilement mis en scène par les communicants de M. Commeihnes. Il était pourtant facile d’anticiper ce choix lorsque, profitant de la torpeur estivale, ce dernier avait fait augmenter ses indemnités de maire, anticipant ainsi la perte de celles perçues en tant que parlementaire.

Le feuilleton des hésitations électives de F. Commeihnes se termine donc, mais avec le goût d’une mauvaise farce, dont les contribuables sétois sont les dindons.

Ce n’était en effet pas aux impôts des Sétois de payer pour les états d’âmes de F. Commeinhes.

Rien ne l’autorisait à poser des questions purement policiticiennes sur son avenir politique personnel dans le cadre d’une enquête d’opinion payée par la ville de Sète. La question de l’illégalité partielle de cette enquête se pose. Et, le cas échéant, sera posée devant un juge.

Grâce à la loi de 2014 sur le non-cumul des mandats, le temps des barons locaux est révolu.

Après l’avoir réalisé dans l’espace, il convient désormais de l’appliquer dans le temps : 3 mandats, ça suffit !

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