Faits divers

«X Reef», vers un balisage écologique…

Géographiquement, le Cap d’Agde est au centre d’une zone écologique, l’Aire Marine Protégée de…

Géographiquement, le Cap d’Agde est au centre d’une zone écologique, l’Aire Marine Protégée de la Côte Agathoise, classée «Natura 2000» qui couvre 6 152 hectares, depuis Port-Ambonne, jusqu’à l’embouchure de l’Hérault. Sur cette zone, on peut trouver de multiples étendues géologiques, mais également des biotopes remarquables comme les fameuses posidonies (classées «habitat faune flore» par l’Europe) qui, après avoir été protégées recommencent à gagner du terrain. La base volcanique de ce plateau est également unique en région Occitanie.

Chaque année à la belle saison, ce sont plus de 100 bouées de balisage qui sont installées dans la bande des «300m» sur les 14 km de côtes agathoises. Fixées par des «corps morts», souvent des pneus bétonnés d’une centaine de kilos, ces bouées sont peu écologiques et sensibles au moindre coup de mer. Cela oblige les services des plages de la Ville à les remettre en place à chaque tempête, ce qui, en plus des installations et désinstallations, représente un coût certain pour la commune.

La Ville a décidé, au travers de sa Direction du Milieu Marin, d’expérimenter un nouveau système d’accrochage des bouées de balisage nommé «X Reef» développé par la startup montpelliéraine Seaboost. Il s’agit d’une base en béton de près de deux tonnes qui, une fois assemblée sous l’eau, permet avec un crochet l’ancrage des bouées. C’est en sous-marin que la différence se fait. Ce nouveau «corps mort» a été pensé et étudié pour abriter la faune marine. Il est fabriqué en recherchant le moindre impact écologique. Vendredi 13 octobre en présence du Maire d’Agde Gilles D’Ettore et de l’administrateur des Affaires Maritimes, Laurent Cassius, le sixième module équipé a été immergé au large de Rochelongue. Le Maire a précisé que «ces essais, dès lors qu’ils seront pérennes, représenteront une manne pour l’habitat des espèces marines qui complèteront efficacement les autres dispositifs que la Ville met en place, petit à petit, comme les 200 nodules et récifs artificiels immergés ou encore les anneaux de mouillage écologique des Tables et de Brescou. Cette richesse écologique permet également de soutenir l’économie des «petits métiers» de la pêche, puisqu’une partie de ces poissons sera sûrement pêchée, et l’économie touristique de la ville en termes d’image verte se verra renforcée». Financièrement, il s’agit d’un projet peu couteux pour la Ville. En effet, le budget est de 72 500 euros, financés à 80% par le Ministère de la transition écologie et solidaire.


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