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CAP d'AGDE - Anarchie au Village Naturiste du Cap d'Agde - LES DERIVES DENONCEES

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Anarchie au Village Naturiste du Cap d'Agde

par Jean FLICK – Cap d'Agde


Monsieur Brice HORTEFEUX – Ministre de L'Intérieur – Place Beauvau – 75008 – PARIS

Objet : PLAINTE SUR DES NUISANCES AU CAP D'AGDE  ( Département de l'Hérault )

Monsieur le Ministre,

Un ensemble de personnes excédées, dont je fais partie, voudrait attirer votre attention sur un comportement collectif aussi anarchique qu'inadmissible auquel on peut assister au Cap d'Agde et plus particulièrement dans le village naturiste, pendant toute la période d'été.

Ce doux euphémisme de village reflète mal l'agitation fébrile de toute une faune de dégénérés qui se retrouvent sous la bannière d'un prétendu libertinage. Ils veulent probablement renouer avec la Rome antique, au point de baptiser un ancien établissement «la villa Romaine ».

Cet endroit avait bénéficié en son temps d'un permis de construire délivré à la sauvette au mois d'août et dont malheureusement, le recours en annulation devant les tribunaux, a échoué. Par la suite cet établissement a brûlé, ainsi que d'autres lieux nocturnes dans la même enceinte du quartier naturiste.

Mais qu'importe, un permis succède à un autre, à quelques mètres de la mer et l'on construit encore plus grand. Un immeuble est actuellement en cours de travaux. On est amené à se demander ce que sont devenues les lois de protection du littoral.

Parallèlement, une boîte de nuit répondant au nom de « GLAMOUR » continue son exploitation tapageuse, toujours en bord de mer, signalée de loin par une dizaine d'oriflammes de couleur rose, de plusieurs mètres de haut et dont le flottement au vent constitue une insulte à toutes les notions d'esthétique, en même temps qu'un outrage à l'ensemble architectural que nous connaissions là, au cours des années 80 ou 90.

A cette époque, le mouvement naturiste avait une signification et il répondait à un art de vivre dans le respect d'autrui. La liberté à laquelle nous étions et demeurons attachés passait par le respect de nombreuses règles que nous nous imposions sans la moindre réticence.

Puis tout s'est progressivement dégradé : le libertinage à outrance a succédé à la liberté intime de chacun et ce qui doit rester discret se pratique de plus en plus sur la place publique, partout dans les maisons spécialisées comme sur la plage ou dans l'eau. Tout cela paraît à l'évidence répondre à un souci que partagent certains commerces comme les autorités locales : L'ARGENT.

La Fédération Française de Naturisme a retiré son agrément à la station du Cap d'Agde depuis quelques années. Certes, ce geste n'a qu'une valeur symbolique mais il témoigne, s'il en était besoin, de l'état de dépravation des mœurs auquel nous sommes arrivés.

Rappelons toutefois que ce Centre avait été créé à la fin des années 60 par les frères OLTRA et qu'il a connu plus de trente ans de vie paisible, dans le respect absolu de l'éthique naturiste.

Lorsque la justice avait encore droit de citer en ces lieux, des policiers circulaient à cheval le long de la plage pour vérifier que certains exhibitionnistes ne se livraient pas à leurs exploits et le cas échéant, ils étaient appréhendés. Un Arrêté de mars 96 du Maire précédent, Monsieur  Régis PASSERIEUX, précisait les règles de conduite en zone naturiste.

On apprit par la suite que certains dignitaires avaient obtenu la suppression de ces rondes de police, ce qui est de fait  aujourd'hui et, à l'inverse, si l'on se plaint de tel ou tel comportement ou bien du bruit ambiant, la réponse des policiers eux-mêmes est : « Si vous n'êtes pas contents, allez passer vos vacances dans le Larzac ».

Qu'il est beau le progrès !

Ayant décrit ce tableau assez décevant, mais pourtant réel, d'un endroit hier idyllique et aujourd'hui synonyme du laisser-aller et de débauche, je voudrais plus particulièrement attirer votre attention sur les nuisances sonores que l'on subit de façon quotidienne en cet endroit.

La plupart des après-midi, nous avons souffert cet été des sons insupportables d'une prétendue musique, en provenance du « GLAMOUR », cité précédemment et situé rappelons-le, en bord de mer. (Cf. photos jointes).

Pendant des heures entières et sans interruption, nous sommes confrontés à une ambiance hyper bruyante, entremêlée de cris des débauchés de tout poil qui dansent ou se livrent à des activités qui leurs sont propres, accompagnés des aboiements d'un animateur en crise, cris entrecoupés de hurlements de sirène.   

Ajoutons que ces désordres sonores s'accompagnent de jets de mousse qui vont jusque sur la plage selon les effets du vent, arrivant sur les gens et, pourquoi pas, sur les enfants. C'est d'autant plus inquiétant que l'on sait que ceux qui s'amusent  de ces lancers ne se livrent pas qu'à des jeux innocents.

Un exemplaire d'un journal gratuit distribué dans les magasins du village est joint à la présente. Il indique clairement, au travers des publicités, quelles sont les principales ressources de l'endroit, qui ont pour trait commun le sexe.

Le soir, c'est une brasserie à l'enseigne du « 1664 » qui prend le relais en ce qui concerne le bruit, même si ses activités demeurent plus classiques, à savoir celles de la danse. Mais le son est poussé à l'extrême et cela dure jusqu'à minuit largement  passé. Tant pis pour ceux qui ont choisi de rester chez eux, pour être tranquilles, recevoir des amis, lire ou regarder la télévision.

On est obligé de fermer la baie vitrée pour ne pas subir le bruit extérieur et qu'importe s'il fait plus de 30 degrés dedans.

Là encore, ces personnes devraient probablement aller passer leurs vacances dans le Larzac !

Lorsqu'on tente de protester auprès des responsables de ces établissements, la réponse est invariablement la même : « Nous avons l'autorisation du Maire et du Préfet ». La messe est dite !

Par ailleurs, ils se retranchent derrière des hauteurs de décibels auxquelles ils seraient autorisés. Mais la nuisance sonore répond à des notions plus subjectives que les décibels ne connaissent pas.

Autorisation veut-elle dire vacarme assourdissant ? Musique à tue-tête, répétitive et scandée de « boum boum »  tonitruants ? On ne comprend pas.

On peut lire dans la presse que Madame Brigitte Bardot aurait obtenu gain de cause auprès du Préfet pour obtenir, à Saint-Tropez, une diminution significative du bruit engendré par les différents bars qui ont été invités à rentrer leurs machines sonores.

Pourquoi pas nous ? Faut-il être riche et célèbre pour se faire entendre des autorités ? Au nom de quel principe commercial aurait-on le droit d'importuner des centaines de personnes qui n'entendent pas partager les mêmes plaisirs tapageurs?

On est désarmé devant l'attitude négative des forces de police qui nous considèrent comme des extraterrestres parce que nous revendiquons un peu moins de laisser aller au nom de nos valeurs. Mais à tout bien considérer, il faut savoir que s'ils agissent ainsi, c'est parce qu'ils ont des ordres et qu'ils ne font que les exécuter, avec plus ou moins d'habileté.

A force de provocations en tous genres, les gens commencent à s'inquiéter de tels agissements non suivis d'une quelconque réprimande ou sanction. Des articles paraissent sur le sujet, comme ceux fort intéressants que vous trouverez en annexes.

Mais quel est le bon chemin pour faire aboutir nos revendications si ce n'est de nous en remettre à la haute autorité que vous représentez, Monsieur le Ministre, et nous  vous serions infiniment reconnaissants de bien vouloir ordonner une enquête qui nous permettrait d'entretenir l'espoir de connaître l'an prochain, une ambiance plus sereine dans cet univers du Cap d'Agde auquel nous sommes tant attachés.

D'avance, je vous remercie de votre compréhension et  je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l'expression de ma très haute considération

M. et Mme  Jean FLICK                                                                     
25 Lotissement « La Marjolaine »
13420  GEMENOS
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