L'accès au site est-il le talon d'Achille du projet?

Le projet «Ecopôle de la Valasse» est-il dans une impasse?

La question se pose. Pourquoi? parce que la desserte doit être convenable et appropriée au transit de 70 camions par jour soit 140 rotations.

Récemment, sur les ondes de Radio Pays d’Hérault, M.Collard, président de la société Valorsys prés les Oliviers informait que des pourparlers étaient engagés avec le Conseil général sur l’aménagement de l’accès.

Initialement, le transit était prévu en provenance de Béziers.

Chemin faisant (pour ainsi dire) la société porteuse du projet envisage maintenant le transit de ses véhicules en empruntant la D26 depuis le site, via la 2 x 2 voies pour rejoindre le raccordement en lisière des premiers lotissements jusqu’au péage A9.

Aujourd’hui, la pièce projetant l’usage de ce tracé ne figure toujours pas dans le dossier d’enquête publique.

La question est donc d’importance : il s’agit de calibrer l’accès au site.

A ce jour, la société est dans l’attente de cette réponse. En conséquence, elle reconnaît de fait sa dépendance à la réponse du Conseil général. Dés lors, l’accès au site et le calibrage de la desserte constitueraient-ils le talon d’Achille du promoteur industriel?

En effet, M.Collard affirme : «Il est clair que notre site ne pourra fonctionner correctement que dans la mesure où il y aura un aménagement et en ce sens, nous sommes dépendants du Conseil général qui est maître de ses routes».

C’est avec le plus vif intérêt que la population est en droit d’attendre la position exacte des élus départementaux sur ce point.

Il est par ailleurs très surprenant que l’enquête publique (qui devrait impliquer concertation et information) ait commencé sur la base d’un rapport incomplet ou susceptible d’évoluer au cours de sa procédure.

A suivre…

Olivier Goudou;

Conseiller municipal à Bessan