Faits divers

Message et remise de décorations du 5 Decembre 2009

Le 5 Décembre est maintenant inscrit dans la mémoire nationale. Chaque année, à cette…

Le 5 Décembre est maintenant inscrit dans la mémoire nationale. Chaque année, à cette date, la France entière se recueille dans le souvenir de tous ceux qui de 1952 et jusqu’en 1964 ont versé leur sang en Afrique du Nord.

Le décret du 26 Septembre 2003, renforcé par la loi du 23 Février 2005, a instauré cette Journée Nationale d’Hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie.

24 719 hommes et femmes, militaires de carrière, engagés, rappelés, soldats du contingent, auxquels il faut encore ajouter 534 combattants tués après le 2 Juillet 1962 ainsi que les quelques 100 000 Harkis, Moghaznis et autres supplétifs, souvent pour ne pas dire toujours ignoblement martyrisés.

Et n’oublions pas les épouses, les mères, les veuves de guerre surtout, qui ont supporté en silence et avec une dignité admirable, l’angoisse, la solitude. Nous honorons aussi la mémoire des rapatriés et de toutes les victimes civiles de ces combats.

Oui, notre mémoire est bien vivante ! Nous nous souvenons des efforts et des sacrifices exigés de nos Armées en Afrique du Nord, dans ce conflit qui se cacha trop longtemps derrière le vocable pudique « d’opérations du maintien de l’ordre »… Une véritable guerre qui a traîné ce douloureux cortège de morts, de blessés, de traumatismes vie.

L’Armée Française, cette immense cohorte de près de 300 000 hommes, a accompli outre Méditerranée les missions qui lui était confiées. Elle les a assumées avec succès, sans faiblesse, dans l’honneur, la discipline et l’obéissance aux ordres reçus.

Et ce serait lui faire insulte que d’oublier aussi cette grande œuvre de pacification réalisée dans un contexte psychologique pesant, parfois même délétère : celui d’une guerre révolutionnaire, une guerre contre le terrorisme.

Aujourd’hui, personne ne peut contester que l’Armée Française s’était rendue maîtresse de l’ensemble du terrain, qu’elle avait incontestablement remporté sur les bandes rebelles la victoire militaire que la Nation attendait. Une victoire militaire bien amère car la France en a été frustrée sur le plan politique !!

Nous le réaffirmons ici avec force : tous ces compagnons de combat qui ont donné leur vie pour la France, ne sont pas morts pour rien ! Ils ont incontestablement contribué très utilement à la défense des valeurs de liberté et de tolérance qui, de tout temps, ont fait la renommée et la grandeur de la France, de sa civilisation et de ses armées.

Nous leurs devons une reconnaissance éternelle 

5 DECEMBRE 2009. REMISE DECORATIONS

 

 

 

 

 

HOUBRE Jean.

 

Il a été appelé sous les drapeaux en 1960. Il rejoint HORB en Allemagne pour effectuer ses classes. Puis est affecté a BADEN-BADEN comme chauffeur à l’Etat Major de la DTMVF.

Le 10 juillet 1960 il arrive à Alger, est dirigé vers le 586° Bataillon du Train à Lavarande, dans le massif de l’Oursenis. Il rejoint le commando 30 sur un Piton à Aïn Sour.

Le 15 août 1961 il est chef d’escorte pour accompagner le Médecin Capitaine. Au retour de cette mission, l’escorte tombe dans une embuscade. Jean Houbre reçoit deux éclats dans la jambe gauche.

Après son hospitalisation il réintègre le 586° BT à Sidi Belkacem. Puis il termine à la CCR 285 à Mascara avant d’être libéré de ses obligations militaires

Titulaire de la Croix du Combattant il reçoit ce jour la Commémorative Algérie et la Médaille du Titre de Reconnaissance de la Nation.

RAMON André

 

Il est incorporé le 7 Novembre 1956 et rejoint le 7° Régiment du Génie à Avignon. Il restera affecté à ce régiment jusqu’au 28 Décembre 1957.

Puis il embarque pour l’Algérie le 29 Décembre 1957, pour rejoindre le 62° Bataillon du Génie.

Il effectuera de nombreuses missions de maintien de l’ordre avec son Unité.

Il est libéré de ses obligations militaires le 17 Janvier 1959.

Il reçoit ce jour la Croix du Combattant, la Commémorative Algérie et la Médaille du Titre de Reconnaissance de la Nation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BARBASTE Michel

Incorporé le 25 Janvier 1967 à Montélimar au 45° Régiment des Transmissions, pour sa période d’instruction.

Le 1° Novembre 1967 il rejoint le 54° Bataillon des Transmissions à Verdun et ce jusqu’au 23 Avril 1970.

Puis il est affecté au Tchad au 6° RIOM du 24 Avril 1970 au 9 Mai 1971 pour des missions de maintien de l’ordre.

Après 32 années de service, en passant par Biscarosse, EMA de Paris, Tarbes, un temps affecté en Polynésie, il termine au Ministère de la Défense. Le 31 Mars 1998, il quitte l’Armée avec le grade d’ Adjudant-Chef.

Il reçoit ce jour la Croix du Combattant.

TIMOSSI Jacques

 

Incorporé le 15 Juin 1955 au 1° Régiment du Train à Montlhéry dans l’Essonne, pour se période d’instruction.

Il restera affecté à ce corps jusqu’au 16 Mars 1956.

Le 17 Mars c’est son départ pour l’Algérie, ou il rejoint dans un premier temps le 57° BCA, avant d’être affecté au 504° Bataillon du Train à Miliana, pour de nombreuses opérations de maintien de l’ordre. IL a participé entre autres au ratissage de cette région suite à la désertion de l’Aspirant Maillot qui livra un camion d’armes au FLN.

Il est libéré de ses obligations militaires le 4 Août 1957.

Il reçoit ce jour la Croix du Combattant, la Médaille Commémorative avec barrette Algérie, la médaille du Titre de Reconnaissance de la Nation

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.