Faits divers

Quelle sera notre meilleure couverture médicale ?

Cette question est, à juste titre, dans l'actualité, depuis que la construction du «…

Cette question est, à juste titre, dans l’actualité, depuis que la construction du « Centre de soins polyvalents » est achevée et qu’il convient, maintenant, de savoir quels moyens lui seront attribués pour fonctionner..
De ces moyens vont dépendre la nature et l’importance des soins assurés dans des conditions acceptables.
La nature et l’importance de ces soins montreront s’ils correspondent à l’attente et surtout, aux besoins de la population.
Ce ne sont pas des artifices comme l’appellation « d’Hôpital » ou de « Service des Urgences » qui feront cette démonstration. En ce domaine, plus encore que dans tout autre, entrons dans la réalité sans faux-semblant. La recherche et l’apport de solutions aux problèmes de SANTE ne tolèrent pas l’usage de la langue de bois. Il faut appeler un chat un chat et Hôpital ou Service d’Urgence, un véritable hôpital ou Service d’Urgence.
Si on peut comprendre, qu’à Agde ne soit pas établi un véritable centre hospitalier compte tenu de l’existence des établissements de ce type à BEZIERS, SETE ou MONTPELLIER, pour l’admettre, il faut absolument que deux conditions soient remplies :
– que soit établi, entre notre cité et l’un des centres hospitaliers cités ci-dessus, un système de transport médical ultra rapide.
– qu’il soit permis à un service d’Urgence, digne de ce nom par son équipement, de fonctionner dans notre nouveau centre de soins polyvalents, quand ne serait-ce que pour désengorger les autres, dans lesquels l’attente est, parfois, un peu longue.

Dans la presse ou sur Internet comme dans notre Lettre d’information (la n°22), nous avions déjà pointé le doigt sur les espoirs déçus lorsqu’il était fait appel au n° 15 après minuit. Nous avions conclu en écrivant que « Nous pouvions penser que la création d’un nouvel « hôpital » à AGDE pourrait apporter une solution.
Si le montant consenti à cet investissement, n’avait pour résultat que d’améliorer la présence médicale après minuit, la montagne de grand bla bla bla aurait accouché d’une petite souris.

Les problèmes de couverture médicale s’étendent à AGDE, à d’autres secteurs. Au sens large du terme, celui de l’accueil en Maison de Retraite en fait partie.

Comment la population ressent-elle la fermeture de la Maison de retraite « Les OLIVIERS » prévue pour la fin de l’année 2006 ?

Si la partie VICTOR LACHAU, Service hospitalier long séjour, va se replier, à AGDE, sur le Centre de soins Polyvalents, les Oliviers va partir ailleurs, après avoir éclaté. C’est une maison d’accueil publique, donc à portée de familles modestes. Les personnes âgées actuellement présentes, sont désorientées par l’idée de leur transfert sous d’autres cieux. On peut craindre qu’à la suite de la rupture engendrée, certaines d’entre elles ne vivent pas le temps nécessaire pour rejoindre leur nouvel hébergement.. On doit, sans doute, compter la dessus, puisqu’il n’y a pas assez de places offertes ailleurs, pour recevoir tous les présents aux Oliviers ce jour. (1)
La vétusté du décor, avec une volonté politique sans faille, pouvait être effacée en faisant appel à des investissements appropriés. Issue d’un don fait à la Ville par Victor LACHAUD, en plein centre du bourg, cette maison de retraite, partie de notre patrimoine dans tous les sens du terme, avait une valeur inestimable, matérielle et sentimentale. Pour les agathois des troisième et quatrième âge, d’abord ; car ils savaient qu’ils étaient encore dans leur ville jusqu’à leur dernier jour, à proximité des visites de leurs familles et de leurs amis. Valeur inestimable aussi pour ces derniers, auxquels on enlève les facilités connues jusqu’ici pour apporter au personnes âgés de l’établissement, encore un peu de chaleur humaine. Dans quel but les expulse-t-on ?
Veut-on faire place libre au secteur privé des maisons de retraite, comme sur la route du Cap ? Veut-on livrer les lieux à la spéculation immobilière ? L’avenir nous le dira.

Pour notre part, nous n’avons pas de termes assez durs pour qualifier l’exécution d’une pareille décision. Il s’agit, en tout cas, d’un acte contraire à l’humanisme.

Attention ! notre bonne couverture médicale s’effrite. Sachons agir, chacun à notre place, avec nos moyens et à notre manière, pour que s’arrête cette lente dégradation
(1) En réalité, les départs possibles vers les maisons de retraite de MARSEILLAN et de VIAS ont eu lieu. Pour la totalité de celles qui restent, l’accueil à VIAS pose problème.Le prix de journée y est plus élevé qu’aux oliviers. Certains pensionnaires n’ont pas les moyens financiers de s’offrir le changement. Le problème finira bien par être réglé. Celui-des places, peut-être Mais, qu’adviendra-t-il des laissés pour compte ?

L’ASSEMBLEE GENERALE APPROCHE
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Elle se tiendra le Samedi 29 juillet, de 9 heures à midi, dans la salle des Fêtes de la rue Brescou , en centre ville, son lieu habituel.
Le Conseil d’Administration est convoqué pour le jeudi 20 juillet. Il lui appartiendra d’organiser le déroulement de la réunion du 29. Il approuvera le rapport financier ainsi que les rapports moral, d’activité et d’orientation présentés au vote de l’Assemblée Générale, au nom du Bureau, par le Président.
Dès le début de la séance, cette Assemblée Générale ordinaire, sera réuni en session extraordinaire pour se prononcer sur des modifications statutaires.

Pour le Bureau, Le Président J. RAVAILLE
Qui est-ce ? – Fiche TrominosCap :
https://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=411

Association agréée pour l’Urbanisme et l’Environnement. Elle défend aussi le Patrimoine communal et la Qualité de la Vie (Bruit, Sécurité, Hygiène et Propreté, Circulation Stationnement) les problèmes des Impôts locaux
L’Association peut, en outre, apporter une aide à ses adhérents sous forme de conseils ou d’assistance.
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