Droit — Marseillan

MARSEILLAN - Tensions au conseil Municipal : le maire retire 4 questions de l'ordre du jour

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Pour la première fois, à l’aube de son troisième mandat, le maire Yves MICHEL, contraint par son opposition qui a révélé de graves manquements au respect du fonctionnement de l’institution, a retiré 4 questions importantes de l’ordre du jour (CM du 24/11/2020).

Il s’agit, en effet, des modalités d’installation des commissions municipales qui ne respectent ni les règles législatives, ni les règles règlementaires, ni le règlement intérieur qu’il a lui-même écrit et fait adopter par sa majorité.

Plutôt que de reconnaître les observations de l’opposition, il a préféré botter en touche et retirer ces questions !

L’opposition ne demande que le respect de la loi pour un fonctionnement démocratique du conseil municipal, qui lui permettrait d’exercer son rôle dans des conditions acceptables.

C’est un point essentiel de la vie démocratique d’une commune.

Et MARSEILLAN détient sans doute le triste record d’être une des rares communes où cette transparence et ce respect du droit sont autant bafoués.

Cela ne peut perdurer !

La démonstration a continué sur l’indifférence, voire le mépris, que le maire affiche clairement sur le développement de l’urbanisme de la ville.

Depuis l’été dernier, de nombreux citoyens se sont émus de l’urbanisation anarchique dans le centre-ville et ses abords immédiats, qui voient fleurir des immeubles de 4 étages et plus, au mépris de l’architecture patrimoniale et environnementale.

Lors du conseil municipal du 15 septembre dernier, le maire s’était engagé à entreprendre la révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme) avant la fin de l’année. Son peu d’intérêt pour cette cruciale question est largement démontré en inscrivant cette question à l’ordre du jour en question diverse. Cette habile stratégie lui permet une fois de plus de ne pas traiter le problème de fonds, de donner ainsi le temps aux promoteurs de continuer à défigurer MARSEILLAN.

De plus il a refusé de s’engager sur un calendrier précis, remettant la révision du PLU aux calendes grecques, allant jusqu’à faire supporter la responsabilité de ce retard à une hypothétique révision du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) qui serait, selon ses dires, le préalable indispensable à toute modification.

Comme d’habitude il brouille les pistes, refuse de prendre les responsabilités qui sont les siennes.

Rappelons-nous qu’il a, récemment, modifié le PLU pour favoriser un promoteur, mais des riverains qui voient leur environnement menacé ne sont ni entendus ni écoutés.

Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour faire respecter le droit et la démocratie.

Gisèle GUIRAUD, Christian PINO, Corinne BASTIDE

Conseillers Municipaux Élus de l’Opposition

 

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