Droit

HÉRAULT - Communiqué du SGP Police / F.O.

« La situation dans le département de l’Hérault, comme dans de nombreux départements, est…

« La situation dans le département de l’Hérault, comme dans de nombreux départements, est critique et cela ne pourra pas durer », déclare Bruno BARTOCETTI, Secrétaire National Délégué.

« Malaise », « mal être », « perte de sens », « démotivation » et « découragement », autant de termes employés par UNITE SGP POLICE – FO depuis plusieurs mois et par la commission d’enquête parlementaire dans son rapport sur « l’état de la sécurité intérieure » concernant les policiers et les gendarmes.

Comme tous les policiers de France, les policiers biterrois n’échappent pas à cette crise profonde décrite par nos soins et maintenant par les sénateurs.

Aujourd’hui, ce sont près de 50 fonctionnaires qui sont en arrêt de travail au commissariat de Béziers. Cette situation de crise incontestable met en péril le bon fonctionnement du service public, déclare Stéphane NAVARRO, secrétaire départemental.

Les conditions de vie au travail et le management sont des facteurs importants générateurs de ce mal-être des forces de l’ordre.

Ce mal être s’est accentué lorsque l’administration a imposé le 1er septembre 2017, un nouveau régime de travail rejeté par l’ensemble des personnels.

Un an après cette mise en place contrainte, alors qu’aucune étude d’impact n’avait été conduite pour connaître les effets produits sur le personnel, il appert que ce rythme de travail est encore plus pénible et plus déstructurant pour nos collègues et leurs familles.

Les policiers biterrois comme tous les policiers de France vivent cette nouvelle organisation de travail comme le symbole d’une régression sociale.

Bien entendu, d’autres facteurs participant à ce mal être, n’ont pas connu de réforme profonde pour lutter efficacement contre cette descente aux enfers de nos collègues.

Le manque de moyens, la charge opérationnelle très importante et inédite, un plan immobilier insuffisant, les rappels, les décalages incessants, les heures supplémentaires, le manque de formation, etc… autant de points qu’UNITE SGP POLICE – F.O. n’a eu de cesse de dénoncer et qui conduisent à la situation de crise où nous sommes aujourd’hui.

A tout cela s’ajoute, le sentiment de manque de reconnaissance d’un métier très difficile et exposé dans une société toujours plus violente et dont les policiers sont la cible quotidienne.

C’est dans ce contexte que le 04 février dernier, deux policiers biterrois étaient blessés mordu jusqu’au sang, le 26 juin 2018 un autre en civil était roué de coups par 03 individus, le 04 août 2018 à Boujan sur Libron , les policiers biterrois étaient pris à partie par des festaïres ; 06 blessés, etc …

UNITE SGP POLICE – F.O. 34 dénonce la dégradation des conditions de travail tant par la mise en place d’un rythme de travail pénible et déstructurant que dans l’exercice de leurs missions.

UNITE SGP POLICE – F.O. 34 demande au Directeur Général de la Police nationale d’entendre et de prendre à nouveau acte de ce constat sombre, qui met en exergue, si besoin était, à quel point la situation est alarmante et urgente.

UNITE SGP POLICE – F.O. 34 demande à l’instar des parlementaires une remise en cause énergique et la mise en place de réformes réelles et profondes. Cette situation de crise générale impose de sortir des atermoiements, des lenteurs et de l’attentisme de notre administration.

UNITE SGP POLICE – F.O. 34 maintient que le cycle de la vacation forte respecte le bien-être du policier tout en assurant la sécurité des biens et des personnes.

UNITE SGP POLICE – F.O. 34 souhaite un bon rétablissement à tous les fonctionnaires en arrêt de travail.

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