Droit

FRONTIGNAN- Que M. Bouldoire et Cléret cessent leur cinéma ! Par Gérard Prato

 Depuis plusieurs semaines, la question des cinémas sur Frontignan fait polémique. Pierre Bouldoire, qui…

 

Depuis plusieurs semaines, la question des cinémas sur Frontignan fait polémique. Pierre Bouldoire, qui a d’abord approuvé le projet de multiplexe de huit salles sur Balaruc (quand il daignait encore siéger à l’agglomération), veut maintenant construire son propre « miniplexe » de 6 salles. Pour permettre à ce miniplexe de voir le jour, la mairie socialiste a engagé une véritable guerre médiatique et judiciaire contre François Commeinhes.

 

Thibault Cléret dans le sillage de la gauche présente un projet non-budgété

M. Cléret et son agence de communication « Citoyens, parlons-en ! » ont de leur côté présenté le 10 avril un projet de cinéma alternatif, ne comprenant que 4 salles, mais avec en supplément une salle de spectacle de 300 places et divers services. En outre, ce projet, qui s’apparente à coup de com, n’est pas du tout financé : M. Cléret a annoncé de manière parfaitement fantaisiste 1.000.000€ de subvention de l’agglomération (voire une prise en charge totale par Séte-agglopôle).

Questionné à ce sujet en assemblée, François Commeinhes a confirmé ne rien savoir de ce projet.

 

Au nom de l’opposition municipale j’appelle chacun à revenir à la raison

Si tous ces projets aboutissent, la zone Balaruc-Frontignan comptera jusqu’à 14 salles de cinéma, contre une seule (le Cinémistral) aujourd’hui : c’est une folie qui risque de coûter très cher au contribuable. Compte tenu de la situation financière dégradée de notre commune et du ras-le-bol fiscal légitime de nos concitoyens, le groupe d’opposition que je conduis propose de suspendre le projet de miniplexe.

Il faut d’abord savoir quelle sera l’offre effective sur Balaruc de manière à adapter notre politique sur Frontignan. Il faut surtout assainir les finances de la commune et investir dans des domaines prioritaires : soutien aux commerçants du centre-ville, sécurité et voirie par exemple. A moyen terme nous envisageons une amélioration et une augmentation raisonnée des capacités en matière de cinéma, mais en tenant compte du contexte local et sans mettre en péril les finances de la ville.

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