INCENDIE - Le canadair CL-415, l'arme fatale des pompiers de l'Hérault et de la sécurité civile

Depuis plus de 30 ans, le département de l’Hérault est équipé d’une cellule aérienne qui permet d'intervenir sur très rapidement sur l'ensemble du territoire.

“L'objectif est d'être à moins de 10 minutes de tout départ d'incendie” prévient un officier de l'état-major.

L'Air Tractor, rapide et maniable

Pour cela, le SDIS dispose d'un pélicandrome à l'aéroport de Béziers-Cap d'Agde. Il est activé pendant la campagne des feux de forêt et dispose de trois bombardiers d'eau monorturbines Air Tractor dont le SDIS 34 loue les services en été depuis maintenant 7 ans. 

Conçu et réalisé aux USA et originellement pensé pour le travail agricole, ce n’est que depuis peu qu’il a été modifié pour la lutte contre les feux de forêts, domaine dans lequel il excelle.

En effet, son réservoir permet d’emporter un total de 3 100 litres d’eau et de retardant, une capacité qui le classe dans la catégorie des avions de première attaque comme les Tracker de la Sécurité Civile.

Rapide et très maniable, il est d'une efficacité redoutable en toutes circonstances. Nous l'avons filmé en action lors d'incendies intervenus sur Vias. 

Le Canadair CL 415 en renfort si besoin

Quand les feux sont plus importants, l'état major fait appel en complément aux canadairs de type CL 415.

Le Canadair CL-415 est un avion bombardier d’eau fabriqué par la firme canadienne Bombardier Aéronautique. Spécialisé dans la lutte contre les incendies, il est utilisé par de nombreux pays, dont la France où il est affublé du surnom de « Pélican ». Cet avion amphibie réputé pour sa fiabilité possède deux réservoirs qui peuvent emmagasiner un peu plus de 6.000 litres d’eau.

Basée à Nîmes, la flotte peut intervenir sur l’ensemble du territoire national comme ce fut le cas à Agde ce mardi 2 juillet afin de lutter contre plusieurs départs de feux aux portes du village naturiste du Cap d'Agde.

Une coordination efficace

La coordination de l’ensemble des moyens aériens est assuré par un avion d’investigation dans lequel se trouve un officier supérieur des sapeurs-pompiers du centre opérationnel de zone qui gère et coordonne l’action des moyens aériens en collaboration avec le commandant des opérations de secours. 

L’action simultanée des moyens terrestres et aériens, qu’ils soient départementaux (air-tractor) où nationaux (flotte de la sécurité civile) est un gage de réussite pour mener à bien la guerre du feu.