Faits divers

HERAULT - Encore un grave accident au pont du diable de Saint Guilhem le Désert

C'est à nouveau un dramatique accident qui s'est produit au pont du diable en…

C'est à nouveau un dramatique accident qui s'est produit au pont du diable en cette fin de semaine.

Le site qui enjambe l'Hérault est interdit au saut mais il reste très prisé par les amateurs de sensations fortes. Chaque année, les accidents parfois mortels se produisent.

Ce vendredi après-midi, un adolescent de 12 ans a fait une réception violente sur l'eau après avoir sauté du pont.

La victime disait avoir une perte de sensibilité aux niveaux des membres inférieurs.

Immédiatement pris en charge par les pompiers de l'Hérault, il a été évacué par hélicoptère vers le CHU de Montpellier.

Le 21 juillet, un jeune homme a perdu la vie en sautant de ce même pont.

 

De nombreux accidents

Chaque année, malgré les interdictions de plonger, de nombreuses victimes périssent dans cet endroit du fleuve particulièrement dangereux en raison de sa configuration.

Les maires ne savent plus quoi faire

Malgré les panneaux en plusieurs langues installés près du pont pour interdire les sauts, rien n'y fait. Les maires de Saint-Jean-de-Fos et d'Aniane, chargés de la gestion du pont du Diable sont consternés : malgré les arrêtés municipaux qu'ils prennent régulièrement pour interdire les sauts, les vacanciers continuent de braver le danger.

Des dizaines de personnes se pressent chaque été sur les rochers situés sous le pont pour sauter.

Prévention et amendes 

Les arrêtés municipaux qu'ils ont pris n'ont aucun effet dissuasif alors les maires s'interrogent sur l'efficacité d'une éventuelle campagne de communication  “choc” afin d'expliquer le danger, le risque de mort ou de finir en fauteuil roulant.

Dernière solution pour dissuader les gens de sauter : appliquer les contraventions prévues par la loi. Mais encore faudrait-il en avoir les moyens : seulement deux policiers municipaux à Aniane, un seul à Saint-Jean-de-Fos. Et les gendarmes n'interviennent que sur appels.

Peut être qu'une présence plus régulière des forces de l'ordre sur ce site très fréquenté pourrait être finalement la meilleure des préventions.

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.