Droit

BEZIERS - Rencontre de Laurent Nuñez et Pascal Resplandy : Robert Ménard ou le sinistre calcul politique

Alors que la presse fait état de la manière parfaitement irrespectueuse avec laquelle Robert…

Alors que la presse fait état de la manière parfaitement irrespectueuse avec laquelle Robert Ménard a accueilli le secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez a hier partagé son analyse de la politique sécuritaire de Béziers avec Pascal Resplandy.

Sous-préfet de Vesoul, de Bayonne directeur de cabinet du Préfet de Seine-Saint-Denis, Préfet des Bouches-du-Rhône, puis nommé à la tête de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), Laurent Nuñez est un homme de terrain et de grande compétence. Son analyse est donc précieuse.

Les échanges ont notamment porté sur les conséquences de l’absence de politique de prévention voulue par Robert Ménard. Tous les acteurs compétents en la matière le savent bien : une politique de sécurité doit marcher sur ses deux jambes ; répression et prévention.

Le constat à Béziers est grave. Malgré le doublement des effectifs de la Police Municipale, la délinquance est aujourd’hui au même niveau qu’à l’arrivée de Robert Ménard en 2014. Sa politique sécuritaire est un échec, l’incendie de l’école des Tamaris du 31 octobre en est le dernier exemple en date.

Depuis son arrivée, Robert Ménard a divisé par 3 le nombre de médiateurs à Béziers et a affecté ces quatre acteurs à la surveillance de la fontaine de la place Jean Jaurès. Auparavant, ils étaient notamment chargés de se rendre dans les points chauds de la ville durant la soirée d’Halloween et particulièrement au quartier de la Devèze, qui cette nuit-là, comme bien d’autres nuits, s’est retrouvé sans surveillance, livré aux mains de jeunes délinquants. Devenu Maire de Béziers, je rétablirai la Médiation de plein exercice.

Naturellement incapable de reconnaître ses torts, Robert Ménard s’en est pris hier, comme à son habitude, à la question de l’immigration.

À Béziers nous le savons bien, lorsque Robert Ménard ne sait plus quoi dire, il s’en prend aux immigrés. Agir ainsi en divisant les Biterrois est lâche, incendiaire et fait le lit du communautarisme. La priorité pour notre ville aujourd’hui est de retrouver sa cohésion.

Tous les Biterrois ont leur place dans notre ville, tous.

Alors que Robert Ménard prétend expliquer le respect de l’autorité aux jeunes à tout bout de champ, il s’est montré parfaitement irrespectueux à l’égard du représentant du Gouvernement.

Arrogant avec le secrétaire d’État, ingérable, Robert Ménard n’est pas digne de sa fonction. Il incendie les relations respectueuses qui devraient prévaloir avec l’État, ce qui, à coup sûr continuera de pénaliser encore notre ville. À moins que cela ne soit qu’un sinistre calcul politique ? Si c’est cela Monsieur Ménard, c’est juste dégueulasse.

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