Droit

AGDE POLITIQUE - Gilles D’Ettore a-t-il la fibre écolo ?

ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020Durant la campagne des élections municipales de mars 2020, le journal permet à…

ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020

Durant la campagne des élections municipales de mars 2020, le journal permet à chaque liste de publier ici leurs communiqués de campagne afin que chaque électeur puisse avoir accès à un maximum d'informations afin de se forger sa propre opinion. 

Ces publications sont donc externes à la production de la rédaction.

Elles n'engagent que leur auteur et non la rédaction.

Cette rubrique est ouverte à toutes les listes officiellement candidates.


 

Gilles D’Ettore a-t-il la fibre écolo ?

 

C’est pourtant ce qu’il a affirmé haut et fort lors pour le petit bois de l’île des loisirs, c’est définitif, il n’y aura pas de constructions et ce petit bois sera reclassé.

Les arbres : il en a replantés plus qu’il n’en a abattus !

Les voies douces : 45 km au lieu de 12 à l’issue de ce 3 ème mandat

Ces déclarations suffisent-elles à démontrer qu’il est écolo ? Rien de moins certain et on ne peut que regretter, dans ce domaine comme dans d’autres, une politique du coup par coup au gré d’intérêts parfois autres que celui d’un développement durable efficace.

Envisager une restructuration du centre ville et de la promenade en abattant les platanes existants (alors que seuls les platanes du bas de la promenade sont malades) et en creusant un parking en plein centre ville est une aberration au vu du bilan carbone.

Etre écologique, ce n’est pas systématiquement sacrifier l’écologie dès qu’un dossier la met en jeu – ici le manque dramatique de parkings en centre ville – tout en affirmant se soucier de l’environnement. Etre écologique, c’est au contraire trouver en permanence les solutions compatibles avec le respect de l’environnement.

Autres constatations sur des allégations entendues :

L’arrosage du golf par des eaux recyclées : contrairement aux affirmations de M.D’Ettore, cela se fait depuis 2006 à Sainte Maxime de même que l’arrosage des espaces verts. Le précurseur en la matière, ce n’est pas lui, mais il n’est pas à une approximation près pour récupérer le travail écologique des autres..

Des mouillages écologiques : depuis 2004, 16 mouillages permanents ont été installés par la métropole Toulon Provence Méditerranée. Il en existe à ce jour 45.
Devenir écologique le temps d’une campagne ne trompe personne. Mais pour assurer le développement durable et agir en faveur de l’environnement il faut un investissement et une réflexion de tous les instants et pas simplement un saupoudrage de mesures au gré des effets de mode. Il s’agit également d’être véritablement précurseur dans bien des domaines et de façon volontariste, constante et concertée.
C’est ainsi qu’agir pour le futur dans le domaine de l’écologie et de la préservation des ressources naturelles demande un préalable qui est l’établissement d’un bilan « gaz à effet de serre » (GES), communément appelé « bilan carbone », même si ce bilan n’est obligatoire que pour les communes de +50 000h.

Les collectivités jouent un rôle déterminant dans la mise en place d’actions de réduction des émissions de GES que ce soit par des décisions concernant leur patrimoine (bâtiments, flotte de véhicules…), l’exercice de leurs compétences ou de celles de la communauté d’agglomération (gestion des déchets, transports, habitat…)
La transition énergétique demande la prise en compte d’aspects liés à l’environnement mais également d’aspects sociaux (précarité énergétique) ou liés à d’emploi (développement des emplois pérennes et non délocalisables).
Un certain nombre de mesures concrètes doivent dès à présent être mises en œuvre dans le cadre d’un plan d’actions réfléchi et après concertation tant ces actions impliqueront des changements profonds dans la société (modes de consommation, sources d’énergie, activités…).

Nous « Agde en commun » soutenons le « pacte pour la transition » élaboré, après une large consultation, par une cinquantaine d’organisations engagées dans la transition écologique et citoyenne. 32 mesures sont proposées parmi lesquelles :

  • L’appui à la structuration de filières paysannes, bio et locales, rémunératrices pour les agriculteurs et agricultrices.
  • La protection de la ressource en eau tout en garantissant un accès pour tous à ce bien commun. Veiller par exemple au respect de la réglementation sur les forages des particuliers s’avère indispensable pour préserver la nappe phréatique.
  • L’arrêt des projets qui augmentent les émissions de gaz à effet de serre
  • La mise en place d’une tarification incitative pour le tri et la réduction des déchets
  • Une politique de l’emploi tournée vers la transition écologique et à dimension sociale.

La sensibilisation et la formation à la transition écologique dès l’école pour les plus jeunes afin d’en faire des citoyens éco-responsables. L’action de la municipalité doit se faire en concertation avec les enseignants. Nous soutiendrons tous les projets allant dans ce sens, d’abord à l’école, puis au collège et au lycée.

Fidèles à nos engagements, toutes ou partie de ces mesures ne pourront être mises en œuvre qu’après accord des citoyens. La transition écologique n’est pas une démarche facile et certaines mesures peuvent sembler contraignantes. L’adhésion de la plus grande partie des Agathois sera indispensable pour mener à bien une telle politique sur le long terme.
Il est regrettable que jusqu’à présent, nous soyons les seuls à intégrer la dimension écologique au cœur de notre projet politique. « Notre maison brûle » et nous tentons, sur Agde et à notre niveau, de ne pas regarder ailleurs.
Vraiment, ils peuvent mieux faire.

En pleine campagne pour les élections municipales, nous nous interrogeons sur l'implication des candidats à notre mairie quant à l'écologie.

Notre maire sortant, Gilles d'Ettore a, durant ses mandats, réaliser des projets comme il le dit « D’écologie opérationnelle ???? »

Les Agathois dans leur majorité sont-ils concernés ? Rien de moins sûr… Le refus de nouveaux logements sociaux sous couvert d'un “urbanisme protégé” en échange de nos deniers, représente une si belle avancée écologique…Où se situent les intérêts des simples habitants de notre commune dans tout cela? À quel moment sont ils concernés par les ombrières du Cap où ils ne vont qu'occasionnellement ? Le golf si bien arrosé fait-il diminuer leurs factures d'eau ? Ne serait ce pas une forme d'ecologie “élitiste”?

Agde en Commun a mené, sur ce sujet, une vision bien différente qui vise à s'inscrire dans une logique humaine et bienveillante. L'écologie doit être profitable à tous les citoyens, sans distinction géographique ou financière. Elle doit être sociale et humaine. Des solutions existent! Oui Messieurs! Il faut le vouloir. Imaginez une ville dans laquelle on cultiverait chaque parcelle de terre afin d'alimenter ses résidents en favorisant l'agriculture bio et les circuits courts. Une ville où on éduquerait  nos enfants là l’ensemble de la chaine du vivant, comment respecter la terre pour se respecter soi-même. Une ville où se nourrir sainement ne serait plus un privilège. Imaginez une commune où chaque action écologique est aussi pensée comme bouclier social.

Gratuité des transports, augmentation des ligne de bus, fréquence élargie, stations de vélos en location à des tarifs solidaires, régie coopérative des énergies… Et quels bienfaits pour tous, de respirer moins de CO2, et de se croiser à nouveau dans les rues ! Imaginez que l'on économise sur les dépenses énergétiques en éclairage de la ville pour reverser une partie du bénéfice aux plus démunis !

Autant de mesures écologiques pour à la fois améliorer le bien être de tous et augmenter le pouvoir d’achat des plus démunis.

Et vous Monsieur Nadal, quelles seront vos mesures écologiques ?

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.