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AGDE - Covid-19 : Vers quoi nous dirigeons nous pour la saison 2020 ?

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Tandis que nous traversons une période inédite et que les portes voix ou certains candidats aux élections municipales restent toujours silencieux, pour ensuite probablement commenter ce qu’ils auraient fait s’ils avaient été élus, en ce qui me concerne, je vais donner mon point de vue sur « vers quoi nous nous dirigeons » pour les mois avenir dans notre bassin de vie. Avant tout, je souhaite rappeler que mon analyse n'engage que moi, même si dés le mois d'octobre 2019, j'avertissais déjà que nous serions frappé par une crise économique sans précédent comme on peut le lire dans ce même média.

Comme vous le savez probablement tous, le confinement est prolongé jusqu’au 15 avril 2020. Nul doute qu’en observant la situation en Chine, que d’ailleurs nous avons pris au départ avec beaucoup trop de légèreté, nous devons nous attendre à ce que celui-ci soit prolongé bien au-delà… (Le conseil scientifique préconise 6 semaines à partir du début du confinement : soit le 28 avril à minima.)

Actuellement il n’existe « officiellement » aucun vaccin, ni traitement et l’épidémie du covid-19 va durer encore quelques mois selon les épidémiologistes. Le seul moyen de lutter contre la propagation de la maladie reste donc, pour l'instant, le confinement.

 Pour sortir du confinement, la stratégie du gouvernement semble s’orienter vers un dépistage massif de la population par des tests sérologiques afin d’identifier ou de mesurer les personnes immunisées (celles qui auront contractées le covid-19 et seront logiquement protégés grâce à leur système immunitaire). Nous devons nous attendre alors, à une levée de confinement partielle, ce qui voudra dire que nous devrons être patient, très patient, avant que la situation ne devienne à peu prés normale.

Le gros problème va être la reprise économique, qui plus est, pour des zones géographiques qui dépendent du tourisme comme la notre. Alors que la pré-saison est très mal engagée pour ne pas dire morte, le cœur de saison paraît très lointain et quoi qu’il advienne, cette saison 2020 sera une catastrophe pour notre économie locale. Disons le clairement !

En effet, le soleil et la chaleur n’éteindrons pas l’épidémie puisque les derniers essais scientifiques réalisés cette semaine démontrent que le Codid-19 meurt en mois de 5 minutes qu'à partir de 70°. Il ne faudra donc pas compter sur la météo pour que les touristes viennent se réfugier dans notre chaude région.

Aussi, les frontières étant fermées et probablement pour un bon moment, on ne pourra pas  cette fois-ci compter sur anglais, néerlandais, allemands… pour sauver la saison !

Nationalement, ce long confinement oblige les entreprises à modifier leur calendrier, notamment les congés des salariés pour relancer la machine économique dés la sortie du confinement. Ceci aura un impact direct sur le déplacement des Français qui risquent de préférer des secteurs plus proches de leur résidence principale afin d’optimiser les congés qui auront été raccourcis pour bon nombre d'entre-eux cette année. Je pense bien entendu aux vacanciers du nord de la France qui en temps normal sont très nombreux à rejoindre notre station balnéaire en juillet et en aout…

Cette très forte baisse de fréquentation à laquelle nous risquons de faire face ces prochains mois, aura une incidence sur les volumes de ventes et donc sur la rentabilité. Cette anticipation se  traduit déjà par une inflation des prix des produits de première nécessité que nous remarquons ces derniers jours dans les rayons de nos supermarchés. Sur ce point, nous espérons que les principaux acteurs locaux de la grande distribution proposeront des solutions adaptées pour les moins aisés d’entre nous, qui eux vivent ici et à l’année.

Mais encore, ce sont les TPE et les PME qui vont souffrir le plus. Eux n’ont pas la trésorerie des « gros » pour pouvoir absorber une « année blanche ». Nous comptons donc sur la gouvernance locale pour mettre en place dés que possible les mesures nécessaires à l’accompagnement des acteurs économiques les plus à risques.

Les mois qui arrivent vont être très dur. Nous allons tous devoir faire preuve d’une grande part de solidarité et de tolérance pour que nous relevions dans les meilleures conditions possibles, le grand défi qui nous attend ces jours prochains.

Ici et là, le lis encore trop souvent la facile critique concernant les récentes actions de notre municipalité. Le 15 mars, les agathoises et les agathois ont significativement dit « encore » oui à Gilles D’Ettore. Il faut maintenant respecter leur choix. J’appelle donc les coléreux revanchards à transformer leurs frustrations qui deviennent de plus en plus étouffantes en quelque chose de positif pour servir l’intérêt général. 

Ensemble, nous serons plus fort !

 

 

 

 

 

 

 

 

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