LE GRAND BEZIERS EST DE RETOUR BEZIERS 41 TARBES 17

LE GRAND BEZIERS EST DE RETOUR

BEZIERS 41 TARBES 17

BEZIERS : 4E, 3T, 5P – TARBES : 2E, 2T, 1P

Il y avait très longtemps que les supporters biterrois n’avaient connu une telle domination de leur équipe dans tous les secteurs du jeu. Maîtrise, enchaînements, placages offensifs, prises d’intervalles, mêlée souveraine  et excellentes touches (encore deux prises sur lancers adverses).

En première mi-temps, les tarbais acculés par la pression biterroise, concèdent 5 pénalités. 2 sur des fautes au sol (plaqueur-plaqué) 1 sur un hors-jeu de ligne, 2 sur des mêlées enfoncées.

C’est dire le pressing exercé par les hommes d’Hamza Zouhair.

Mais l’Ours Tarbais, fier de son statut, réduit le score sur une pénalité de Laharrague puis sur un essai mettant un terme à une série de pilonnage avant les citrons.

Avec la transformation, les Pyrénéens reviennent à 15-10 à la mi-temps, rien n’est donc encore joué.

A la reprise, Suchier donne un coup de pied de déplacement qui fait mouche dans l’en-but. La foule est debout car l’action est d’éclat. 22-10 avec la transfo de Gerber.

Les Tarbais font alors feu de tout bois et sur une attaque grand champ réduisent le score par un essai transformé par Laharrague. 22-17.

Les avants de biterre flairent le danger. Ils  progressent en force et c’est le pilier Manukula qui s’écroule dans l’en-but, portant le score à 29-17, Gerber ne manquant pas les perches.

Les rouge et bleu portés par un magnifique public s’imposent dans la rage de vaincre. Le banc fait sa rentrée et apporte du sang neuf.

L’intenable Chevtchenco , avec ses appuis puissants, perforent par deux fois une défense tarbaise mise sous l’éteignoir, tandis que les avants tarbais sont à la « ramasse ».

41-17 c’est le score final.

Une splendide ovation retentit dans les tribunes d’un stade qui chavire de bonheur.

Le groupe biterrois redonne enfin de la fierté à tout un peuple qui attend depuis trop d’années une équipe digne du passé prestigieux de la grande ASB.

Le derby des frères ennemis du Languedoc, Narbonne-Béziers, vaudra le déplacement, dimanche prochain. Et rien que d’entendre les exclamations, du monde va se déplacer en masse chez les têtes plates.

Henri GEOFFROY