Faits divers

L’Union Professionnelle Artisanale (UPA) de l’Hérault soutient le mouvement de colère des artisans du taxi

 Concernant le maintien de la détaxe du carburant, la profession ne demande pas l'aumône…

 Concernant le maintien de la détaxe du carburant, la profession ne demande pas l’aumône mais des mesures compensatoires comme cela a été accordé aux restaurateurs. En cas de suppression de la détaxe comme demandé par Bruxelles, comment accepter qu’une profession perde brutalement 15 % de son pouvoir d’achat ?
 
Concernant la création de licences, il s’agit de la mise en place artificielle d’une concurrence déloyale. Sous couvert de créer quelques centaines d’emplois, État sacrifie une profession bien organisée et garante d’une mission de service public (taxis ruraux, transport de personnes malades, …). Cela est intolérable pour les artisans du taxi et pour tous les chefs d’entreprise.
 
Le Président POUZOULET rappelle que l’UPA défend toutes les petites entreprises. Il appelle les pouvoirs publics à plus de pondération dans les réformes annoncées. Pour sa part, ce qui est important, c’est de rendre attractif l’environnement économique et les métiers de l’artisanat en sécurisant les conditions de concurrence, en modernisant le statut du chef d’entreprise et en favorisant la transmission des entreprises.

Le problème :

 
– La détaxe de carburant qui existe depuis 1980 ne sera plus versée au 1er janvier prochain. Or, elle représente une économie de 2200 euros / an et par véhicule.
S’ils perdent cette somme, les chauffeurs de taxi verront leur pouvoir d’achat baisser de 15% selon la FNAT. Le problème est le même que la TVA dans la restauration. Son versement n’est pas compatible avec les directives de Bruxelles.
 
– Par ailleurs, certaines déclarations au plus haut niveau de État font craindre la création de centaines de licences de taxi supplémentaires. Que vont valoir les licences existantes ? Une licence se négocie actuellement 150 000 euros à Montpellier. Pour les taxis, il s’agit d’une déréglementation sauvage.
 
 

Un Mot d’ordre national :

 
Les menaces pesant sur la profession sont telles qu’à l’initiative de la Fédération des Taxis FNAT, toutes les organisations se mobilisent unitairement pour la première fois depuis 50 ans. Mercredi 26/09, opération escargot dans toutes les villes de France jusqu’aux Préfectures. La manifestation de Montpellier est régionale.
 
La FNAT, Fédération Nationale des Artisans du Taxi présidée dans l’Hérault par André GARCIA, est adhérente de l’UPA.
 
L’UPA, Union Professionnelle Artisanale, représente l’intersyndicale de l’Artisanat dont elle fédère l’ensemble des syndicats représentatifs. Monsieur POUZOULET est son Président en exercice.

UPA : Le décret sur le paiement des heures supplémentaires pénalisera une partie des entreprises artisanales

 
 
Le décret relatif au paiement des heures supplémentaires sera applicable à compter du 1er octobre 2007. Il ne répond pas aux attentes de l’UPA. La déception est d’autant plus forte que les entreprises artisanales avaient accueilli avec enthousiasme la perspective d’un recours facilité aux heures supplémentaires.
 
L’Union Professionnelle Artisanale (Capeb, Cnams, Cgad) a franchement soutenu la mesure de défiscalisation fiscale et sociale des heures supplémentaires qui est de nature à combattre les difficultés de recrutement et à accroître le pouvoir d’achat des salariés de l’artisanat.
Néanmoins, ce soutien était assorti d’une condition : que le passage de 10% à 25% de majoration des heures supplémentaires dans les entreprises de moins de 21 salariés ne se traduise pas par un surcoût financier pour ces entreprises.
 
Or, en limitant à 1,50 euro le montant de la déduction forfaitaire de cotisations patronales pour les entreprises de moins de 21 salariés qui n’appliquent pas encore la majoration de 25%, le décret introduit un surcoût significatif sur tous les salaires supérieurs à 1,3 SMIC.
 
Le Président de l’UPA Hérault, Roch POUZOULET souligne que plus de 10 000 entreprises artisanales sont particulièrement concernées dans l’Hérault par le dispositif : compte tenu des grandes difficultés à recruter de la main d’oeuvre qualifiée, le recours aux heures supplémentaires est courant.
L’UPA Hérault ne peut accepter que ces entreprises soient exclues du bénéfice de la déduction forfaitaire alors que les entreprises de plus de 20 salariés pourront tirer avantage du dispositif quel que soit le niveau du salaire. C’est pourquoi l’UPA réclame que le gouvernement définisse un niveau de compensation des heures supplémentaires qui soit aussi favorable aux entreprises de moins de 21 salariés qu’aux autres entreprises.
 

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.