Faits divers

BEZIERS - CORNEILHAN - LE FESTIVAL TECHNO dénonce l’acharnement des élus de « Béziers Méditerranée ».

Les organisateurs du festival techno « SUD KONNEXION » et l’association FREEFORM dénoncent l’acharnement des élus…

Les organisateurs du festival techno « SUD KONNEXION » et l’association FREEFORM dénoncent l’acharnement des élus de « Béziers Méditerranée ».

En avril 2015, l’association SUD CONNEXION dépose en préfecture un dossier concernant l’organisation d’un rassemblement festif prévu sur un terrain privé loué sur la commune de Corneilhan du 22 et 24 mai prochain. Le rassemblement donnera la possibilité à une centaine d’artistes amateurs de se produire sur sept scènes et devant les 5000 personnes attendues, le temps d’un week-end.

Le projet, monté en inter-associatif réunit 22 organisations et plus de 300 bénévoles. Il est déclaré en préfecture dans les délais légaux, selon le cadre juridique en vigueur. Si quelques points techniques restent à valider, les différents échanges et réunions avec les services de l’état ne laissent pas prévoir de difficultés insurmontables. Le projet est 100% autofinancé et assume toutes les responsabilités en termes de sécurité et d’accueil du public.

Cependant, le maire de Corneilhan semble l’entendre d’une autre oreille et sans nous avoir contacté, il lance une campagne de diffamation dans la presse. Caricatures, fausses allégations, rien de l’arrête pour dénoncer ce qu’il nomme une « féria de l’extasy », au mépris de la dimension culturelle de la manifestation et des mesures de sécurité envisagées.

Cette campagne ordurière ne suffisant pas à rendre notre rassemblement illégal, des pressions (dont nous ne connaissons ni la nature ni les auteurs) sont exercées sur le propriétaire qui, du jour au lendemain, retire son accord pour la location du terrain.

Aujourd’hui, c’est une kyrielle de maires, sénateurs et députés dont Robert Ménard et Elie Aboud qui signent une lettre ouverte au Préfet de région contre notre festival. Pourtant, nous avons respectés le cadre légal et contrairement à ce qui est annoncé, nous sommes particulièrement concernés par les enjeux viticoles et environnementaux. Les parcelles environnantes et le ruisseau seront protégés par des barrières, des sanitaires sont installés sur site, le nettoyage et un tri sélectif assuré par les bénévoles.

Si nous ne sommes pas étonnés du positionnement anti-jeunes et du traditionnel mépris des lois de la république de l’élu FN de Béziers, nous sommes particulièrement surpris de voir des élus socialistes et UMP remettre en cause le cadre légal en vigueur en réclamant pouvoir interdire eux-mêmes et sans en référer à l’état, ce genre de rassemblement.  Depuis qu’il a été écrit par le député Thierry Mariani, le texte a été appliqué par l’ensemble des gouvernements depuis 2002 et n’a pourtant jamais remis en cause, sauf pour être assoupli en 2006, sous le pilotage de N. Sarkozy.

Faut-il expliquer cette association FN/UMP/PS par une volonté de séduire un électorat perdu en tapant sur une cible facile ? Nous nous interrogeons sur ce refus de dialogue et cette communication qui n’a pas pour but de trouver des solutions concertés, mais simplement à bouter hors du « biterrois » la musique techno et les amateurs qui l’écoutent.

Qu’ils se rassurent, en montrant une belle unité anti-jeunes, ces élus ne font que renforcer notre détermination à voir notre projet se réaliser !

L’association SUD KONNEXION est l’organisatrice du festival

L’association FREEFORM est missionnée pour soutenir et accompagner les organisateurs de rassemblements festifs dans leurs projets au niveau national.

EN PIECES JOINTE LE COURRIER DES MAIRES A LA PREFECTURE + VISUEL ASSO SUD KONNEXION


PRECISIONS du 12 Mai 2015


Pour information, lettre ouverte adressée au sénateur H. Cabanel, co-signataire du courrier en pj

M. Le sénateur, Henri Cabanel,

Dans un courrier conjoint avec le maire FN de Béziers, vous affirmez que vous défendez « le droit d’un maire et de ses administrés à choisir librement l’accueil d’une manifestation sportive ou culturelle ».

Nous nous étonnons de cette prise de position car elle implique qu’au-delà des critères objectifs de sécurité et de santé publique incontournables dans tout rassemblement, et pour lesquels l’avis d’un maire est prépondérant, vous réclamez une possibilité de censure si le contenu d’une manifestation ne convient pas à la mairie.

Nous vous rappelons qu’aujourd’hui, hors le risque de trouble à l’ordre public, nous vivons dans une démocratie et qu’en aucun cas un maire n’a le droit de choisir ce que les citoyens peuvent voir comme spectacle, entendre comme musique ou pratiquer comme sport sur sa commune, même si c’est le souhait ardent du cosignataire de ce courrier, M. Ménard.

Nous souhaiterions savoir si vous confirmez votre soutien aux consignataires de cette lettre qui porte, l’air de rien, un sacré coup d’atteinte à la liberté d’expression, valeur qui a son importance dans notre pays.

Samuel Raymond

Chargé de mission, Association FREEFORM

www.freeform.fr

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