4 questions à Agnès Robin, adjointe de Montpellier déléguée à la Culture et la Culture scientifique
Agnès Robin, nouvelle adjointe à la Culture et à la Culture scientifique, issue de la société civile, a reçu l’HJE dans son bureau, à l’Hôtel de Ville de Montpellier, le 29 juillet, pour évoquer divers sujets. En attendant l'article détaillé, la rédaction vous livre un petit extrait de cette interview…
Agnès Robin, quel est votre parcours ?
Agnès Robin : « Je suis universitaire, enseignante-chercheur, maître de conférences à la faculté de droit de Montpellier, spécialisée dans le droit de la propriété intellectuelle et le droit du numérique, responsable des masters 1 et 2 de droit de la propriété intellectuelle et droit du numérique. »
Quels liens entretenez-vous avec la culture ?
Agnès Robin : « Ma délégation recouvre la culture et la culture scientifique, ce qui est, à mon sens, une excellente synthèse des domaines que j’ai pu enseigner et étudier au cours de mes recherches. Le droit de la propriété intellectuelle, c’est au fond le droit de la création, qu’elle soit littéraire, artistique, patrimoniale, ou technique et scientifique (propriété industrielle). Le droit du numérique impose la transversalité des domaines. A titre personnel, l’appétence de ma famille pour la musique a généré en moi une grande curiosité en ce domaine. J’apprécie beaucoup la danse contemporaine, j’ai pratiqué le théâtre lorsque j’étais étudiante, je m’intéresse aux arts plastiques et graphiques, à la photographie. Et j’ai une grande curiosité pour l’histoire des sciences, la sociologie des sciences, l’épistémologie. »
Quelle va être la teneur de la nouvelle politique culturelle municipale, en bref ?
Agnès Robin : « Nous avons une philosophie universaliste de diffusion et de partage de la connaissance auprès du public. Selon nous, tout le monde doit pouvoir bénéficier de la connaissance, qui est une barrière contre l’obscurantisme et la pauvreté. Nous souhaitons « utiliser » la culture pour nouer du lien social. »
Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, a annoncé qu’une programmation estivale était à l’étude pour cet été. C’est sans doute le projet culturel le plus immédiat. Pouvez-vous préciser ?
Agnès Robin : « Nous travaillons dessus actuellement. L’idée est d’apporter notre soutien à des artistes en leur permettant d’investir de façon allégée l’espace public extérieur. Le tout dans des conditions sécurisées sur le plan sanitaire. L’Etat avait lancé l’appel à projets national Quartiers d’été dans les quartiers prioritaires. Nous sommes en train d’opérer une sélection parmi des projets qui n’ont pas pu se faire dans ce cadre afin de les intégrer dans la programmation estivale de la ville. »
Propos recueillis par Virginie MOREAU
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