Faits divers

Agde - INONDATION – PPRI - Deuxième partie.

La semaine dernière, nous avons annoncé, dans ces colonnes, les propositions qui nous paraissaient…

La semaine dernière, nous avons annoncé, dans ces colonnes, les propositions qui nous paraissaient de nature à améliorer la situation des biens et des personnes face aux inondations. Il s’agissait :

1. d’intervenir sur l’embouchure de l’Hérault de manière à ce que, par vent de sud – sud – est la houle ne freine plus la sortie de l’eau.
2. d’intervenir sur le fleuve entre la pansière et le GRAU par un nettoyage de tout ce qui ralentit l’écoulement vers la mer.
3. d’intervenir sur les Verdisses .
4. de nous opposer à toute réalisation dans le cours du fleuve, de nature à accentuer la montée des eaux chez nous et, par ailleurs, soutenir tout ce qui pourra accélérer le fleuve en aval et le ralentir en amont.
Sur le premier point, celui des interventions possibles pour protéger la sortie du fleuve en mer, nous avons avancé une hypothèse d’étude consistant à prolonger la jetée Est de l’Hérault, celle du Grau, dans la direction du Sud Ouest. Nous avons dit qu’il y en avait d’autres. Pour nous, ce qui importe, c’est l’idée. Sa réalisation appartient aux spécialistes. Aujourd’hui, vous trouverez la deuxième hypothèse dont nous parlions, dans les observations formulées et inscrites dans le cahier de l’enquête publique portant sur les enrochements (brises lames) de Saint Vincent et de la Tamarissière. Ce texte est publié dans ce même journal.

2 -ACTION sur le fleuve entre la pansière et la mer..
Pour accélérer le débit entre la pansière et la mer, il faut garder intacte la capacité hydraulique du lit du fleuve. A commencer par le déblaiement des enrochements laissés au pied du petit barrage après sa réparation. Déblaiement promis, que nous attendons encore. Enlèvement nécessaire pour arrêter l’érosion de la berge du parc du Château Laurens par les remous..En suite, il faut rattraper la largeur initiale du fleuve, d’une façon compatible avec la solidité des quais, sans pour autant négliger l’aspect écologique des berges. En clair, un bon dragage est indispensable. Il faudrait l’envisager au plus vite. De même qu’il conviendrait d’assurer un nettoyage permanent.

3 – Action sur les Verdisses
Règles d’or :Il faut penser globalement et agir localement. – le débit des eaux vers la mer doit être accéléré .

Deux diapositives et la carte du PPRI montrent clairement que les débordements de l’Hérault, depuis Bessan pour des causes topographiques, déversent l’eau de crue sur la rive droite, c’est-à-dire vers la dépression de l’Ardaillon qui était, dans le temps, un affluent important.
Le territoire des Verdisses (altitude de 0 à 2m) défini au Sud par le clôt de Vias (niveau de la mer) est une zone d’expansion et surtout d’écoulement des crues. Etant zone rouge, ce territoire inconstructible doit être aménagé en espace vert, nécessaire à une ville qui comme Agde est en accroissement touristique.
Malheureusement cette zone est traversée perpendiculairement à la direction de l’eau de crue, par le canal du Midi, par la route D 912, par la voie de chemin de fer, et par la voie rapide qui ont des ponceaux d’écoulement calculés sur des inondations très moyennes.
D’après la carte des aléas du PPRI, le débit d’une inondation moyenne est de 780 m3 / s (sur 1500 à 2000 mètres, au nord du canal). Le débouché de l’Ardaillon dans le canal s’effectue par 30 à 50 m3 / s environ. Donc les levées de rive obligent l’inondation à s’élever de 1m à 1m,5 pour passer par-dessus le canal. L’inondation dans Agde ne peut que souffrir par l’élévation de l’inondation et, en premier lieu, le quartier du bassin rond.
Pour l’écoulement par dessus le canal, des déversoirs et des ruisseaux avaient été prévus pour accélérer l’écoulement vers la mer.
Plusieurs diapos montrent dans quel état se trouvent ces déversoirs et les ruisseaux qui n’ont jamais été nettoyés.
Agir :
Vu la spécificité de protection du canal, il serait quand même possible de mieux aménager les levées de rive (côté droit en allant du bassin rond vers Vias), améliorer le débit des déversoirs sur l’autre rive ainsi que repenser tout le réseau de ruisseaux afin d’accélérer le transit de l’eau vers la plage du clôt, ancien grau de l’Ardaillon.
4 – Opposition à toute réalisation dans le cours du fleuve, de nature à accentuer la montée des eaux sur notre territoire et, par ailleurs, soutenir tout ce qui pourra accélérer le fleuve en aval et le ralentir en amont.
Cette partie sera traitée dans un prochain article.

Pour le Bureau, Le Président J. RAVAILLE

Qui est-ce ? – Fiche TrominosCap : https://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=411

Association agréée pour l’Urbanisme et l’Environnement. Elle défend aussi le Patrimoine communal et la Qualité de la Vie (Bruit, Sécurité, Hygiène et Propreté, Circulation Stationnement) les problèmes des Impôts locaux
L’Association peut, en outre, apporter une aide à ses adhérents sous forme de conseils ou d’assistance.

Adresse postale : B.P.909 – Le Grau – 34 304 AGDE Cedex -Permanences tous les samedis matin de 10 h30 à 12 heures à son siège social 2 rue de la Poissonnerie, centre historique de la cité à AGDE ville

Construction de brise lames au Grau et à la Tamarissière.
Enquête d’Utilité Publique du 17.10.05 au 18.11.05

OBSERVATIONS d’AGATHE

1°) Il y a lieu de regretter qu’une publication annonçant la présente enquête n’ait pas été faite dans “ l’AGATHOIS “, journal d’annonces légales et réglementaires, hebdomadaire paraissant à Agde, très lu, à divers titres, par la population locale et cantonale.
De même, la période est également mal choisie, car elle exclut les propriétaires de résidences secondaires
Ces carences risquent de priver bon nombre d’intéressés de la Ville, ou d’abonnés hors la Ville, de participer, éventuellement, à la procédure ouverte. Un tel manquement nous semblerait devoir justifier, un jour, une demande de nullité.

2°) Il est, aussi regrettable, que cette enquête n’ait pas été faite bien plus tôt, car il y a, maintenant, des inquiétudes pour un bon achèvement des travaux avant les premières fréquentations touristiques, fin mai, début juin, retard qui engendrera des nuisances du fait de l’encombrement du site et des turbidités importantes pouvant provenir d’apport de sable plus ou moins limoneux.

3°) La réalisation, éventuelle, avant le 30 juin 2008, du troisième brise lames du Grau, appelle la réflexion suivante. Cette éventualité pourrait s’entendre de deux façons :
– La première consisterait à décider qu’il n’y a pas lieu de faire cet ouvrage, car les deux premiers auraient suffisamment remis la plage en état, dans son ensemble.
– La seconde impliquerait qu’au vu de la tendance au déport de la houle vers la digue Est, consécutivement aux effets des deux premiers brise lames, il y aurait crainte de danger pour la solidité de la jetée Est (phare vert en son côté mer ).

Or, cette crainte est la nôtre, et, nous demandons qu’après mise en place des deux premiers ouvrages, une étude d’impact soit faite pour le dernier, suivie, s’il y avait lieu, d’une nouvelle enquête d’utilité publique. C’est pourquoi, il nous semblerait utile que notre crainte soit traitée dans le rapport d’enquête à venir.

4°) Cette jetée Est du Grau, assaillie sévèrement de nos jours par les tempêtes, venant tant du Sud-est que du Sud-ouest, est d’une fragilité incontestable. Son entretien appelle des interventions fréquentes et coûteuses. Plutôt que de mettre en oeuvre le troisième brise lames ne vaudrait-il pas mieux envisager une interposition, au devant des phares Est et Ouest, d’un brise lames de longueur suffisante, à distance adéquate, qui protégerait bien l’ensemble de nos jetées et phares ainsi que nos coins de plage en bout de digue, sans gêner, en quoi que ce soit, les mouvements des bâteaux.

Ce dispositif serait d’autant plus judicieux qu’il contiendrait, efficacement, lors de crues importantes, la poussée de forts courants venant du large, permettant ainsi un écoulement plus rapide des eaux du fleuve, ce qui aurait encore pour effet certain de diminuer la hauteur des eaux débordantes dans la Ville d’Agde. A l’heure où d’autres communes en amont cherchent à se préserver des crues par des endiguements importants, il serait bon d’admettre ce qui serait de moindre dommage pour une commune située en aval que ces endiguements désavantageraient.

Nous espérons que les futurs travaux donneront d’aussi bons résultats que les précédents, car malheureusement il n’a pas été proposé, jusqu’à ce jour, d’autre moyen efficace pour restaurer les plages.

Dans ce sens, AGATHE, soucieuse aussi bien de la protection du patrimoine maritime que de celle des riverains de l’Hérault, s’adressant par le biais de l’enquête en cours à toutes les autorités, demande que des études soient rapidement engagées pour une synchronisation de tous travaux nécessaires.

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