Faits divers

Agde - Secteur du Grau d'Agde - Le rapport de l'Assemblée Générale

Après avoir commencé la publication des rapports présentés devant notre Assemblée Générale du 8…

Après avoir commencé la publication des rapports présentés devant notre Assemblée Générale du 8 août, nous avions dû nous interrompre pour faire place à l’actualité de la période des pluies. C’est ainsi que nous avons consacré plusieurs articles aux inondations et au P.P.R.I. Bien que nous n’ayons pas terminé de nous exprimer sur le sujet, le fait que les nouvelles dispositions du plan de lutte contre les catastrophes naturelles n’aient, semble-t-il, pas encore été adoptées par le Conseil Municipal nous laisse quelque répit. Nous revenons aujourd’hui, au secteur géographique du GRAU d’autant plus qu’il revient quelque temps au premier plan de l’actualité avec les travaux de construction des digues de protection des plages, soumis à enquête publique.

Le GRAU, secteur 5 d’AGATHE, est un grand quadrilatère délimité par l’Hérault à l’Ouest, la mer au Sud, la route de Rochelongue à l’Est, et, le tènement des Cayrets au Nord Nous pouvons dire que nous n’avons pas obtenu tous les résultats que nous étions en droit d’attendre dans ce secteur.
Mais, puisqu’il y a eu quelques satisfactions, concernant notamment les grands travaux, commençons par elles :
– Notre intervention volontariste concernant les nuisances dégagées par la station d’épuration , a abouti à la disparition des relents désagréables et autres effets nocifs pour l’environnement terrestre ou aquatique, par la mise en place d’une unité de séchage des boues.
– La mise en état de l’avenue de St. Vincent de Notre Dame au chemin de la Chevrette, a été, enfin, réalisée, mais sur ce sujet deux points particuliers demeurent insatisfaits.
Tout d’abord, contrairement aux assurances écrites de la précédente municipalité, l’actuelle ne semble pas disposée à parfaire l’ouvrage jusqu’à la mer, par la suppression des poteaux soutenant les lignes électriques et téléphoniques, en vue de l’enfouissement de ces lignes dans les trottoirs ou leur passage est déjà aménagé. Il y avait, là, un engagement qui n’était que de pure technique, et, qui devrait s’imposer à tout successeur.
Deuxièmement, nous estimons qu’il serait nécessaire et sécurisant, qu’au delà de la chapelle de l’Agenouillade, un rond-point facilite la circulation automobile, entre ceux qui arrivent de St. Vincent et ceux qui viennent de la route de St. Martin à Notre Dame.
– Nous sommes, également, heureux de constater que l’aménagement de la piste cyclable est en voie d’achèvement au boulevard des Lucioles, mais, il faut souligner que rien n’est envisagé sur la route de Guiraudette pour que les cyclistes puissent circuler en toute sécurité, l’espace existant protégé par des rondins de bois étant tout à fait inapte à ce genre de circulation. De même, le revêtement de la piste cyclable des berges de l’Hérault de la Criée au Grau, est retardé, nous dit-on, à cause des travaux prévus à la Criée ? Nous souhaiterions connaître en quoi consistent ces travaux, pour pouvoir éventuellement donner notre point de vue
– Satisfaction nous a aussi été donnée, après tant d’années de demande, pour la mise aux normes prévue par le P.O.S. du chemin des Dunes. Mais, là encore, il nous faut déplorer que rien n’est annoncé pour que cessent aux abords de ce chemin, c’est à dire au Grand Quist, les constructions sans permis, la cabanisation qui en découle, ainsi que la pollution aggravée de la nappe phréatique en période estivale.
– En terminant ce chapitre des satisfactions, plus ou moins complètes, nous notons l’engagement formel de M. le Maire, de réaliser, avant l’été 2006, deux nouveaux brises lames, faiblement émergeants à la Tamarissière et à St. Vincent

Maintenant, venons en aux doléances insatisfaites, plus spécialement dans le chapitre de la vie quotidienne. Celles-ci sont plus particulièrement constatées au centre de l’agglomération du Grau, mais elles peuvent aussi se rencontrer en tout autre endroit de la Ville.

– En premier lieu, on relève l’inobservation, manifeste, par des cyclistes ou des motocyclistes des arrêtés municipaux visant, soit les sens interdits, soit la circulation sur les trottoirs, spécialement par des cyclistes. Les contrevenants, qu’ils soient des sédentaires ou des vacanciers, en prennent à leur aise, car rarement un policier est vu dans les parages. Les mêmes motocyclistes, peuvent faire hurler leur moteur ou se livrer à des séances de gymkhana, en soirée notamment, sans qu’ils soient troublés dans leur activité.

– Aucune surveillance n’est exercée pour la présence des chiens sur la plage, ni pour la pratique de la pêche en ce même endroit en dehors des horaires légaux.

– Que fait la police municipale ? Où est-elle ? Il y a bien, depuis le 1er juillet, un poste de police au Grau, mais il n’est ouvert qu’aux heures administratives, et, lorsque le rideau de fer est baissé, rien n’indique un horaire de présence ni ce qu’il faudrait faire en cas d’urgence.

– Plutôt qu’une police “ planton “ ou bien qu’une police faisant seulement des parcours automobiles, ne conviendrait-il pas mieux de placer des agents, à poste fixe à des moments déterminés, de manière qu’en multipliant leurs interventions, sans effectifs supplémentaires, leur présence devienne d’une efficacité qui est tout à fait inconnue à ce jour ?

– Pour en finir avec le sans gêne des cyclistes empruntant les trottoirs, non sans danger pour les piétons, nous suggérons, ainsi qu’il est déjà fait à Marseillan-Plage, que l’on place des chicanes ou des tourniquets aux extrémités de ces passages piétonniers.

D’autres améliorations sont plus que nécessaires pour que la qualité de vie soit sensiblement prise en compte :

– la circulation piétonne sur les trottoirs n’est pas toujours facilitée du fait des débordements de verdure provenant soit des propriétés privées, soit des arbres publics. Qu’attend-on pour y remédier ?

– les toilettes publiques de St. Vincent ne sont ouvertes qu’après 11 heures et ferment à 18 heures, alors qu’il y a encore de nombreuses familles sur la plage jusqu’à 2O heures. Est-ce une situation soutenable au regard de ce qui se fait ailleurs ?

– à St. Vincent, il n’y a eu des surveillants de baignade qu’à partir du 1er juillet, alors que la seconde quinzaine de juin avait amené de nombreux estivants. Qu’on se souvienne, qu’au même moment, il y a eu à la Roquille et au Môle des personnes âgées en difficultés, alors que la mer n’était pas mauvaise. De plus, en Septembre, comme chaque année, on restreindra rapidement les postes de surveillance.
Qu’en pensent ceux de nos responsables qui parlent souvent d’allongement de saison ? Compte tenu de tout ce qui précède, font-ils tout ce qu’il faut pour fidéliser les estivants ?

D’autre part, il faut encore et toujours répéter :

– que la route de Rochelongue, qui est une voie départementale, reste dangereuse, pour tous, motorisés, cyclistes ou piétons, et, qu’il serait temps, après tant d’années de tractations, que la Municipalité s’accorde, avec le département, pour pouvoir enfin la rendre praticable. Il en est de même de la route de St. Vincent, de Notre Dame au St. Christ.
– que nous attendons toujours le cahier des charges promis pour les pontons sur l’hérault, afin de savoir ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas,
– que l’obstruction de la darse de l’église, telle qu’elle existe, ne permettra pas l’écoulement naturel des eaux en cas d’inondation,
– que le littoral, de Baluffe aux Camarines, reste un marécage après de fortes pluies. Il faudrait réaménager des bassins de rétention, des canaux et des vannes judicieusement manoeuvrées pour rejeter ces eaux vers la mer, comme cela existait avant guerre. Cela permettrait d’éviter un risque important de pollution à cause du débordement des fosses septiques et autres puits perdus.
– que l’Avenue de St. Vincent, entre l’Avenue du Littoral et le Bar Méditerranée, doit être mise en sens unique, de la Mer vers la Ville. Le “ STOP “ doit être déplacé de l’Avenue François MAS et positionné sur l’Avenue de St. Vincent en venant de la Mer. Enfin, sur cette portion de route, les parkings doivent être supprimés, car ils empêchent la circulation des piétons sur les trottoirs.

– Nous ne pouvons oublier que la lutte contre le bruit n’est pas menée comme il le faudrait, mais sur ce sujet notre commission spécialisée fera le point dans la présente séance.

Pour finir, vous voyez chers adhérents, que la besogne ne manque pas au sein de cette zone, bien que je sois conscient de ne pas avoir été complet dans mon énumération. Sachez toutefois que cette activité se répercute dans les travaux de notre association , avec tout le soutien nécessaire.

Pour le Bureau, Le Président J. RAVAILLE
Qui est-ce ? – Fiche TrominosCap : https://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=411

Association agréée pour l’Urbanisme et l’Environnement. Elle défend aussi le Patrimoine communal et la Qualité de la Vie (Bruit, Sécurité, Hygiène et Propreté, Circulation Stationnement) les problèmes des Impôts locaux
L’Association peut, en outre, apporter une aide à ses adhérents sous forme de conseils ou d’assistance.
Adresse postale : B.P.909 – Le Grau – 34 304 AGDE Cedex -Permanences tous les samedis matin de 10 h30 à 12 heures à son siège social 2 rue de la Poissonnerie, centre historique de la cité à AGDE ville

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.