Faits divers

A nous cela, ne peut pas nous arriver !!!!!

A lire dans le quotidien régional du 20 juin 2010 « var Des plans anti-inondation venus trop…

A lire dans le quotidien régional du 20 juin 2010 « var Des plans anti-inondation venus trop tard…..ou ignorés » 

 Une fois de plus un phénomène pluvio-orageux , connu dans les annales météorologiques, après un parcours atlantique, se constituant en forte dépression, est venu déverser son eau le long des côtes du Sud de la France.

Toute notre côte, de l’Espagne à l’Italie,  peut comme nous  même en 1907 / 1920/ 1997, … lorsque de fortes dépressions  atlantiques se déplacent vers l’Est à une latitude relativement basse, c'est-à-dire rentrent en Méditerranée par le Sud de l’Espagne être en contact avec une mer  très chaude à cause de son ensoleillement estival. La  remontée vers le Nord de cette dépression, rencontre un air  plus froid et donne de très fortes pluies . De plus, en abordant les régions Sud de la France, ces dépressions sont soulevées par du relief, ce  qui accroît  les précipitations. Ce contexte météorologique peut de plus être  renforcé lorsque le secteur chaud des dépressions est alimenté par de l’air  saharien.

Nous connaissons donc cette situation de catastrophe, appelée dans ce cas extrême  thalweg d’altitude. Nous connaissons donc ce risque principal d’inondation qui s’est répété au cours des âges, mais nous ne voulons pas nous nourrir de paroles… et de promesses et nous n’acceptons pas  les définitions telles que :  à nous cela ne peut pas nous arriver.

Il faut reconnaître que, en l’état actuel de l’urbanisation, dans le détail, les choses ne seront pas toujours faciles vu le peu d’importance que l’homme a donné (au  retour des eaux d’inondation) à la mer.

Pour ma part, Je ne pourrai que répéter, auprès de nos édiles ce que notre bureau et  moi-même répétons depuis plus de 10 ans.. 

Le problème est global, car c’est tout l’environnement  de la ville qui est concerné et que depuis 300 ans l’homme a œuvré sans prendre  la moindre disposition pour améliorer l’écoulement de l’eau depuis l’amont de la ville.  Nous avons conscience que la somme des aléas que nous signalons appellera des investissements importants. Mais n’est-il pas temps d’agir? Il faut rendre l’avenir possible et ne pas se contenter simplement de le prévoir par des promesses souvent aléatoires, car c’est   nos descendants qui  en souffriront le plus.

Il faut également voir que les besoins croissants de notre société, et la lutte contre les catastrophes, qualifiées quelquefois à tort, catastrophe naturelle, augmentent le sentiment de vulnérabilité. Pouvons-nous espérer que nos propositions soient enfin prises en  considération et discutées dans un projet d’ensemble.

ETUDE D’IMPACT DU BCEOM   pour les verdisses (projet  janvier 1988)      

A – La dépression géographique actuelle de l’Ardaillon Est, reçoit des apports supplémentaires de l’Est (fleuve Hérault), soit plus généralement de l’Ouest (Libron, Ardaillon Ouest, et Orb), transitant latéralement par le canal du Midi qui joue le rôle de vecteur porteur de crues.

 B – Pour des raisons explicites, l’importance des ouvrages anciens, déversoirs (épanchoirs ou passe lis), est primordiale pour la maîtrise des submersions,  en ce sens qu’ils constituent les seuls ouvrages d’évacuation et/ou de régulation susceptibles de conduire à la mer l’ensemble des volumes excédentaires dont il est question.

Or il est avéré aujourd’hui que ces déversoirs et le réseau aval connexe n’ont pas (ou n’ont plus) l’efficacité suffisante pour remplir leur fonction d’évacuation et ceci pour plusieurs raisons.

D’une part : l’efficacité suppose l’entretien de tout le réseau aval.

D’autre part : le mode de dimensionnement de ces ouvrages plus que centenaires ne satisfait plus aujourd’hui les critères et les besoins modernes.

Il en résulte qu’après des années, ce sont des travaux importants qui deviennent nécessaires, l’objectif à atteindre devrait être non seulement  de recréer des conditions d’écoulement plus favorable, mais de porter les capacités de transit des émissaires principaux à des valeurs compatibles avec les contraintes  actuelles.

 C – Un recalibrage de l’Ardaillon de Bessan au canal du Midi, représente environ 100 000 m3 de déblais.

 D – Le clôt de Vias est le débouché naturel de l’Ardaillon Est, il est donc une zone d’expansion en communication avec la mer. Ce clôt est pratiquement au niveau de la mer. Il est donc normal que des étangs temporaires existent  tout au long de l’année.

La canalisation du ruisseau de l’Ardaillon, construite après cette étude, a donc, inutilement supprimé, avec ses levées de rive, une partie du clôt de Malhet ( extension du clôt de Vias).

 Dernière minute : nous avons pu constater la mise en place d’une péniche au droit de la cathédrale site Classée monuments historiques liste 1840

Elle est située également au droit du Palais épiscopal « Hôtel de la Galiote » vestiges parties basses mitoyenneté cathédrale Classée monument Historique le 5 décembre 1984 tout cela est aussi en contradiction avec le règlement de la ZPPAUP et bien entendu des sites classés !

Nous ne pouvons que regretter cette décision irréfléchie des élus.. Espérons que ce n’est qu’un stationnement de quelques jours et que celle-ci va trouver un autre lieu d’amarrage. AGATHE ne restera pas inactive sur ce sujet. 

Pour le Bureau

Le Président Jacques TREILLE

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L’Association peut, en outre, apporter une aide à ses adhérents sous forme de conseils ou d’assistance.

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