Droit

À propos du bilan de l’équipe sortante ...Par Anne-Marie GARRIGUES / VERGNES

En ce moment, dans votre boîte aux lettres, vous  trouverez le « biland'action 2001-2008…

En ce moment, dans votre boîte aux lettres, vous  trouverez le « bilan
d’action 2001-2008 » de l’équipe sortante. Il mérite quelques
commentaires qui ramènent aux faits :

•    Places des Mûriers au Grau et du jeu de Ballon :
deux aménagements
totalement manqués esthétiquement, avec des platanes abattus pour aucun
gain de places de parkings. Des travaux mal gérés, qui ont battu des
records de durée et pour ce qui concerne la place du jeu de Ballon, ont
achevé d’affaiblir le cœur de ville.

•    Revitalisation du cœur de ville :
ce terme fait tristement
sourire. Une ville dans un état de saleté repoussante, hantée par
l’incivilité, sans aucune animation et des commerçants abandonnés. Une
SEBLI qui préempte sans aucun discernement, gèle les commerces et les
opérations suscitées par les opérateurs privés.

•    Moulin des évêques :
une opération de promoteurs privés, en
secteur inondable, soutenue par la participation financière du
contribuable au prétexte d’une soi-disant salle des fêtes obstruée par
des colonnes centrales, donc inutilisable, et située sous des logements
dits de « Grand Standing ».

•    Aménagement des boulevards Pacull et des Lucioles :
Opération
négociée et arrêtée par l’ancienne municipalité qui avait obtenu pour
cela une aide majeure du Conseil Général. La municipalité actuelle n’a
rien fait dans ce dossier.

•    Matago et Palmeria :
la municipalité en place n’a absolument rien
fait dans l’affaire du Matago. Le Palmeria s’est encore terminé par une
opération de promotion immobilière, dont il n’y a pas de quoi être fier.

•    Aménagement de la place de la Barbecue :
correct, mais pourquoi
avoir abandonné les crédits européens qui ont été obtenus pour la
restructuration du quai d’honneur, rapetassé chaque année.

•    Aménagement du quartier du môle :
non terminé, avec une
pataugeoire commerciale d’été au lieu de la piscine à l’année qui était
prévue.

•    Maison de la justice et du droit et commissariat au Cap :
les
dossiers étaient bouclés avant l’arrivée de la nouvelle municipalité.

•    Création de la Communauté d’Agglomération :
elle est sans projet
structurant, n’a pas réalisé les investissements prévus, n’a pas géré
les problèmes des déchets dont elle a compétence et a vu sa gestion
sévèrement critiquée par la Chambre Régionale des Comptes.

•    Réalisation du groupe scolaire du littoral :
après 7 ans de
mandat, la nouvelle école nécessaire n’est même pas terminée. Elle est
très mal placée : sa desserte provoquera des déplacements massifs à
partir des Cayrets tous les matins.

•    Brise-lames :
le programme lancé en 1989 a été prolongé, mais l’ouvrage nécessaire au Grau n’a toujours pas été réalisé.

•    Station d’épuration :
brillante réalisation de l’ancienne
municipalité qui nous permet d’être aux normes européennes sans
augmentation du prix de l’eau.

•    Hôpital :
Le 16 décembre 1998 un protocole d’accord signé par
l’Etat, Régis PASSERIEUX et François LIBERTI décide de la création de
l’hôpital. Le projet a pris en 2001 du retard, puis a été vidé de sa
substance. Aujourd’hui, nous attendons toujours la structure d’urgence
et de chirurgie ambulatoire promise.

•    Dans les quartiers :
chacun appréciera la qualité de la voirie, du
nettoyage, des espaces verts, du ramassage des ordures ménagères.

•    Nouveau stade de Rugby :
zone achetée par l’ancienne municipalité
et accord sur le projet. Mais pourquoi est-ce le premier équipement
sportif construit à Agde sans aucune subvention ? Pourquoi sommes-nous
actuellement dans une ville de plus de 20 000 habitants sans piscine
accessible aux scolaires, aux sportifs et au public?

•    Nouvelle scénographie du musée de l’Éphèbe :
le musée est aujourd’hui sans visiteurs avec un personnel pléthorique.

•    Château Laurens :
seul le mobilier et des vitraux ont été rénovés en sept ans : c’est bien peu !

•    Culture : les « Héraults du cinéma »
(!) et le soutien financier à des films jamais présentés dans les salles.

•    Finances :
il est faux de dire que les impôts ont baissé : ils ont
massivement été augmentés en début de mandat, et très peu baissés en
fin de mandat. La dette, qui avait été critiquée comme colossale en
2001, n’a pas diminué mais a été au contraire a été augmentée depuis
2001, si on y ajoute le plan électricité et la dette intercommunale.

•    Le CAPISCOL : l
es futurs Cayrets « bis » à 370 € le m² éventrent
le Mont Saint Loup  et s’apprêtent à saturer la circulation routière du
quartier.

•    « Ville la plus dynamique » : Le seul critère prit en compte est
la croissance de la population : le dynamisme au sens de Gilles
D’ETTORE c’est le bétonnage et la promotion immobilière !


Ce qui a été oublié : la fermeture de la maison de retraite des
Oliviers sans ouverture de nouvelles structures, ce qui fait qu’Agde,
ville de plus de 20 000 habitants,
n’a aucune maison de retraite. La
conduite désastreuse de l’opération des Cayrets, l’entrée de ville
abimée par un dépôt de bus, l’absence de politique touristique efficace
et l’abandon des crédits européens pour la réhabilitation de la
station, l’abandon des événements nautiques et culturels, de la venue
de la patrouille de France, de Cervolentissimo, le bétonnage des dents
creuses du quartier naturiste, la vente d’un terrain municipal au Grau
à des promoteurs immobiliers, la construction de logements sociaux au
milieu d’un rond-point, la fermeture de la Thalassothérapie, la
fragilisation des espaces verts du camping de la Tamarissière,
l’inexistence d’une politique de transport en commun, la non gestion du
problème du traitement des déchets, etc………

Anne-Marie GARRIGUES, candidate sur la liste « agde 2008 plus belle la ville »

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.