Aéroport - Vote du budget primitif 2009
Le budget primitif du syndicat mixte Béziers Cap d'Agde en Languedoc a été voté…
Le budget primitif du syndicat mixte Béziers Cap d’Agde en Languedoc a été voté à l’unanimité lors de la 2ème réunion du comité syndical qui s’est tenue aujourd’hui dans les locaux de l’aéroport.
Avec la création du Syndicat mixte le 24 mars dernier, le budget 2009 porte sur une période de 9 mois, allant du 31 mars au 31 décembre et s’élève à 3,9 M€.
Sur le plan de l’exploitation, le budget prend notamment en compte le développement des lignes low cost existantes et à venir ainsi que les charges de gestion courante (effectif de 35 agents, prestations sûreté aéroportuaire et sécurité incendie).
Sur le plan des investissements, l’aéroport va recourir à l’emprunt afin de financer la réalisation d’une 2ème place de parking avion de type B 737 800, l’aménagement et l’agrandissement du parking voitures, l’achat d’un 2ème véhicule de sécurité incendie.
L’acquisition des 34 hectares de réserves foncières et de l’aéroport a également été autorisée au plan budgétaire et fera l’objet d’une réunion spécifique du comité syndical le 6 juillet prochain.
La participation des membres a été ramenée à 75% de la prévision annuelle en raison du démarrage au 31 mars dernier du budget 2009 du syndicat mixte. Les cotisations prévues pour 2009 sont en conséquence :
– CCI Béziers, Communautés d’agglomération Béziers Méditerranée et Hérault
Méditerranée : 643 620 € chacune au lieu de 858 163 €,
– La Domitienne : 70 260 € au lieu de 93 375 €.
L’aéroport Béziers Cap d’Agde en Languedoc propose actuellement 3 liaisons européennes régulières vers Londres, Bristol, Düsseldorf opérées par la première compagnie low cost Ryanair ainsi qu’une liaison saisonnière avec Odense au Danemark.
Il devrait atteindre un trafic de 100 000 passagers en 2009. Il dispose, avec la création du Syndicat mixte, de moyens renforcés pour soutenir son plan de développement qui vise un objectif de 230 000 passagers d’ici à 2012 et des retombées économiques de l’ordre de 100 M€ par an pour les professionnels, grâce à une activité principalement orientée vers les lignes low cost « entrantes ».