Droit

AGDE - Alexandre LARREY colistier de la liste Agde en Commun

ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020Durant la campagne des élections municipales de mars 2020, le journal permet à…

ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020

Durant la campagne des élections municipales de mars 2020, le journal permet à chaque liste de publier ici leurs communiqués de campagne afin que chaque électeur puisse avoir accès à un maximum d'informations afin de se forger sa propre opinion. 

Ces publications sont donc externes à la production de la rédaction.

Elles n'engagent que leur auteur et non la rédaction.

Cette rubrique est ouverte à toutes les listes officiellement candidates.


Je suis né à Toulouse, il y a 37 ans. Après avoir passé une grande partie de ma jeunesse dans le piémont pyrénéen du Sud Ouest, j’ai vécu quelques années dans la région Bordelaise avant de venir m’installer dans le Biterrois : terre de souvenirs d’enfance, puisque mes grands-parents maternels vivent respectivement à Narbonne et Béziers.

 Autodidacte, j’ai débuté ma carrière professionnelle à 17 ans dans la restauration rapide. Ce premier emploi m’a permis de m’assumer financièrement et d’obtenir l’émancipation à un an de la majorité civile. Puis j’ai travaillé un temps dans la restauration traditionnelle comme garçon de café, avant de décrocher une formation professionnelle dans un Institut des Forces de vente. Une fois mon premier diplôme en main, la fougue d’entreprendre étant plus forte que moi, j’ai créé ma petite entreprise de service à la personne qui est rapidement passée à la trappe, victime de mon insouciante jeunesse de l'époque.

 J’ai rebondi en 2008 comme conseiller commercial dans un grand groupe Allemand dans lequel pendant plusieurs années, j’ai évolué auprès d’une clientèle professionnelle et notamment des collectivités territoriales. Lors d’une énième restructuration interne dans ce même groupe, j’ai fait le choix de quitter celui-ci parce que les valeurs sociales ne correspondaient plus au contrat moral que j’avais innitialement signé.

A partir de 2016, j’ai occupé un poste de Responsable Commercial chez un producteur de spiritueux premium. Les moments de partage et de convivialité que j’ai vécus grâce à ces passionnés (cavistes, vignerons et amateurs de produits sains) m’ont reconnecté avec le besoin de redonner du sens à mon existence. Celui de ne pas vouloir vivre pour seulement profiter, mais profiter de vivre pour faire quelque chose d’utile. J’ai donc rompu mon contrat…

Certains diront que c’est « débile », d’autres diront que c’est « spirituel », moi je dirai un peu des deux qu’en même !

Aujourd’hui dernier des fauchés, j’ai toujours fait le choix du prix de ma liberté plutôt qu’une situation rassurante et financièrement confortable. Ce que je tente de vous faire comprendre, c’est que je préfère faire usage de mon unique ticket pour l’existence sur terre en choisissant la voie de la raison. Celle d’oser croire en un monde juste et équitable. Surtout dans ce siècle où l’humanité dérive vers un avenir incertain et dans lequel les ogres mondialistes ne sont jamais assez rassasiés d’inégalités sociales et de destructions environnementales.

Alors dans ce monde ou tout peut se vendre ou tout peut s’acheter : l’héritage de notre patrimoine historique, de notre culture méditerranéenne, de nos savoir faire artisanaux, de nos traditions ancestrales, ne doit en aucun cas, être marchandisé aux bénéfices d’intérêts privés. Chaque décision, chaque action concernant le bien commun doit aller dans le sens de l’intelligence au nom de l’intérêt général. Malheureusement nous constatons trop souvent ici et là, des disfonctionnements parfois graves dans la gestion du bien commun. Essentiellement causés par des choix inadaptés voire purement électoraux.

Lorsque ces dérives ou ces manquements sont avérés, il est souvent trop tard pour rectifier. Alors pour en finir avec le « Ce n’est pas moi, c’est elle ou lui !» qui se répète à chaque changement de gouvernance, nous devons, nous citoyens, prendre nos responsabilités et être capables de faire pression en amont de décisions qui pourraient porter préjudices aux biens communs.

Pour cela, il est impératif d’unir les forces vives de notre territoire. Le bien commun n’est ni de gauche, ni de droite, il n’appartient à personne, il est tout simplement mis à disposition de chacun d’entre nous. Que l’on soit actifs ou retraités, indépendants ou salariés, jeunes ou vieux, riche ou pauvre, noir ou blanc, croyant ou athée…nous devons être en capacité de nous rassembler au nom de l’intérêt général et pour la belle agathoise. Je crois au plus profond de moi-même, que si nous n’agissons pas aujourd’hui, alors nous deviendront demain ceux qui ont regardé et laissé faire. Je ne veux pas être de ceux-là : Nous le devons à nos anciens, nous le devons à nos enfants !

 J’ai donc décidé de mettre mes sensibilités politiques de côtés, pour construire avec vous, une force citoyenne en Agde suffisamment solide pour pouvoir peser sur la prochaine gouvernance locale. Au-delà de pouvoir être contestataire, cette force citoyenne permettra d’être un relais constant entre les habitants et la municipalité. Elle pourra aussi demander à ce que soient mis en débat municipal, des demandes légitimes émanant de la population.

C’est dans le cadre de ce projet collectif, que je vous annonce rejoindre activement la liste citoyenne Agde en Commun car sa démarche s’inscrit dans une vision d’avenir et est en accord de mes convictions.

Je vous dis à très bientôt.

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.