AGDE AMBITION 2020 - PROJET DE VILLE - Téléchargement du dernier Journal de la ville
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Agde la rayonnante
Un projet de ville, une vision d’avenir. En se projetant vers «Agde 2020», la cité entre de plein pied dans l’élaboration de ses futurs contours. L’occasion aussi pour Agde, forte de ses 2 600 ans d’histoire, station touristique reconnue, de revendiquer plus que jamais un ancrage marqué sur son territoire. Un rayonnement intercommunal certain, illustré notamment par le partenariat qui lie la Ville et la Communauté d’Agglomération Hérault-Méditerranée dans le projet du Centre Aquatique de l’Archipel, mais pas seulement… Car Agde qui, à moyen terme, avoisinera les 30 000 habitants, affiche une volonté de se structurer plus encore, au travers d’équipements spécifiques. Sa fonction administrative autour des trois entités que sont l’Hôtel de Ville Mirabel, le commissariat et l’agence de Pôle Emploi, n’est plus à démontrer. Une exigence qui, à l’avenir, va se décliner. Sur la santé par exemple. Aujourd’hui, l’efficacité du Centre de Soins Polyvalent, avec les services complémentaires que sont les centres d’imagerie médicale et de dialyse, sonne comme une évidence. Demain, ce sont trois nouvelles maisons de retraite qui viendront enrichir l’offre d’aide à la personne. Côté éducation, un pôle d’enseignement supérieur intégrant des formations qualifiantes sur les métiers du tourisme et de l’archéologie, verra le jour sur le site de la Méditerranéenne, requalifié en parc stratégique. Une filière universitaire développée en parallèle de l’installation souhaitée d’activités tertiaires sur le territoire, qui va de pair avec la nécessité de se doter d’un outil moderne en ce qui concerne l’organisation de congrès et de spectacles.
Agde la naturelle
Autant d’investissements nécessaires sur l’avenir, qui ne doivent toutefois pas occulter un élément primordial : le caractère naturel de la cité. Un patrimoine inestimable à protéger, où s’imbriquent des paysages exceptionnels. C’est le cas entre autres du Golf du Cap d’Agde, véritable poumon entre la ville et la station balnéaire, qui sera prochainement agrandi de 9 trous supplémentaires. Dans cette trame verte, le développement de l’écotourisme (étang du Bagnas, Mont Saint-Loup, rive droite de l’Hérault, Verdisses) et l’aménagement des Champs Blancs, tout autour du Centre Aquatique, sont également indissociables de cette volonté politique durable. Cultiver la notion de ville d’eau est aussi une priorité marquée.
Lutte contre l’érosion littorale, valorisation des quais, notamment sur l’Hérault, renforcement de l’attractivité du Canal du Midi en créant par exemple un véritable port fluvial sont autant de défis ambitieux que s’est fixée l’équipe Municipale pour les années à venir. Un engagement que l’on retrouve dans la préservation des espaces agricoles existants. La régression des surfaces viticoles depuis une vingtaine d’années conduit la municipalité à faire preuve de vigilance. Afin de limiter la spéculation immobilière d’une part, dans le souci également de conserver des zones vierges d’urbanisation en cas de crue de l’Hérault, 30 % de la population agathoise vivant en zone inondable. Aussi, pour pérenniser cette activité agricole, les exploitants seront incités à se tourner vers le tourisme et l’accueil du public sur les lieux de production. Une rencontre entre deux mondes qui symbolise bien l’ambition d’«Agde 2020» : demeurer une ville d’échanges où il fait bon vivre.
Les Champs Blancs au galop!
Nombreux sont les Agathois qui s’interrogeaient sur le devenir de la zone des Champs Blancs, tout autour du Centre Aquatique de l’Archipel. Un «no mans land» de nature que la municipalité souhaite piloter de manière cohérente, dans le respect des paysages. Aussi, c’est toute une zone dédiée à la pratique du cheval qui verra le jour : terrains d’entraînements, de saut d’obstacles, écuries, hébergements spécifiques… La plus belle conquête de l’homme trouvera ici des conditions de vie idéales. Tout autour, des sentiers de rando, à pied et à VTT, seront également tracés, sans oublier la création d’un parc intergénérationnel, avec plusieurs dizaines d’essences d’arbres plantées par les Agathois eux-mêmes. Un lieu de vie qui permettra aux habitants d’Agde, du Grau, de la Tamarissière et du Cap de se retrouver.
Agde la convoitée
Maîtrise de l’urbanisation et respect des spécificités paysagères de la commune. Le nouveau Plan Local d’Urbanisme, qui sera dévoilé courant 2012, prendra en compte ces deux aspects, érigés au rang de priorités par la municipalité. Les enjeux sont de taille : d’ici 2025, près de 5 000 nouveaux Agathois s’installeront dans la cité. En gros, 3 000 dans le centre, en priorité dans les quartiers du Capiscol et des Cayrets, et 2 000 dans le triangle Cap d’Agde – Grau d’Agde – Tamarissière. Une embellie démographique qu’il convient de maîtriser, d’encadrer, afin de ne pas nuire à l’équilibre de l’Archipel de Vie agathois.
Cœur historique de la cité, le centre-ville d’Agde affiche notamment une dualité dont il faut tenir compte : mélange d’architecture du Moyen-âge et de la Renaissance, l’Ecusson agathois doit retrouver un second souffle économique et sociétal. Pour y parvenir, l’accent va être mis sur une circulation, des échanges accrus avec la ceinture 19e qui entoure le vieil Agde. Restaurer le contact entre ces deux entités, proposer une offre nouvelle de logements et d’espaces publics, plus en adéquation avec les attentes du moment… plusieurs projets ont été mis en avant dans le cadre de cette vaste réflexion. Ainsi, la valorisation de la Promenade sera une étape importante de ce schéma directeur, au même titre que la valorisation des quais de l’Hérault, déjà entamée depuis plusieurs années. Le pôle multimodal (train – bus – vélo) de la gare sera, à ce titre, un vecteur important de la reconquête du centre-ville.
Non loin, aux Cayrets, les grands principes d’aménagement de ce quartier résidentiel définis dans les années 90, vont être revus. Moins d’habitat collectif, plus de respiration entre les différents ensembles, une circulation améliorée en direction du faubourg 19e, telles sont les priorités pour les années à venir.
Au Grau d’Agde, quartier paisible à l’environnement naturel préservé, le regroupement des services publics en un seul et même lieu, la création d’un véritable front de mer entre l’embouchure de l’Hérault et Saint-Vincent feront suite à la restructuration du quai du commandant Méric. Le nouveau quartier de Malfato, au Cap d’Agde, permettra à la Ville d’approcher la limite maximale souhaitée de 15 % de résidences principales qu’elle s’est fixée sur la station. Sur près de 50 hectares, 750 logements sortiront de terre dans ce qui sera le troisième quartier résidentiel du Cap d’Agde. Des aménagements qui vont nécessiter de profondes modifications au niveau des équipements, notamment des infrastructures routières. Ainsi, la route de Rochelongue, déjà rénovée dans sa partie nord, va poursuivre sa mue en direction du futur quartier de Malfato, en faisant la part belle entre autres aux modes de circulation doux. Le projet d’un échangeur au niveau de l’entrée sud de la route de Rochelongue et de la départementale 612 (Béziers – Sète) est également à l’étude. Une connexion qui permettra, à terme, de créer un pôle d’échange multimodal sur lequel viendra converger l’ensemble des liaisons de transports en commun.
Agde la compétitive
Quatre décennies après la création de la station, l’image touristique du Cap d’Agde jouit désormais d’une réputation internationale. S’il y a de quoi s’en réjouir, se reposer sur ses lauriers serait une erreur majeure. Dans un secteur de plus en plus compétitif, où des pays émergents génèrent à l’international une véritable concurrence, la modernisation des infrastructures du Cap d’Agde, conjuguée à la montée en gamme des prestations, sont désormais nécessaires. Une stratégie ambitieuse s’est donc naturellement dessinée depuis plusieurs mois. L’accueil de bateaux de prestige, la volonté affichée de développer à très court terme une hôtellerie de luxe, auront pour effet de positionner le port du Cap d’Agde dans le cercle fermé des escales de référence en Méditerranée. L’économie locale étant étroitement dépendante de la bonne santé du tourisme, là aussi, des projets d’envergure sont programmés dans le but de développer l’attractivité de la station. Ainsi, au Centre-Port, c’est en ce moment même la réfection et l’élargissement des quais qui témoignent de l’engagement de la Ville. D’ici peu, le Village Naturiste bénéficiera d’un plan de modernisation ambitieux, avec notamment une requalification du bâti, des espaces publics, sans oublier des investissements d’envergure au niveau de l’entrée du village, afin de favoriser l’accueil des touristes. Plus à l’ouest, c’est un lieu incontournable de la vie nocturne agathoise qui est au cœur d’un projet très excitant. Il y a peu, le célèbre architecte Jean Nouvel a été missionné par la municipalité pour penser l’Ile des Loisirs de demain. L’ambition du projet sera de clarifier la lecture de l’Ile des Loisirs, lieu en devenir et de le caractériser.
L’ile des Loisirs doit donc devenir un quartier unique, singulier, affirmation d’un art de vivre d’aujourd’hui. Un grand parc urbain partagé par tous et coloré, constitué de différents climats, structurera le paysage central de l’Ile autour duquel sera organisé un bâti attractif par son échelle, par son ouverture sur le port et la mer, ainsi que par les jardins et terrasses, la spatialité et les couleurs. Très floral, ce parc sera ainsi caractérisé par l’abondance et les pergolas-volières qui prolongent et spatialisent l’envahissement des fleurs.
Le développement de la station ne pourra en tout cas se faire qu’en étroite synergie avec le renforcement du tissu économique local. Le projet de ville «Agde 2020» prévoit à ce titre la densification de zones d’activités existantes, mais également la création de deux nouvelles : sur le site de la Méditerranéenne (pôle universitaire et technologique) et au lieu-dit La Cadière, tout près de la plateforme de compostage, où un écoparc verra le jour. Quant à la Zone d’Activités des 7 Fonts, véritable poumon économique de la cité, elle bénéficiera non seulement d’un agrandissement, mais également d’une réorganisation d’ensemble, dans un souci accru de visibilité des entreprises et d’embellissement des espaces. Enfin, côté mer, la Ville soutient le développement des filières économiques liées aux activités maritimes. C’est le cas du nautisme, où l’accent est mis sur la qualité de l’accueil des 3 500 bateaux amarrés dans les différents ports de la commune, mais aussi de la pêche, avec les récents aménagements du port du Grau d’Agde, qui permettent un panachage unique en Méditerranée des métiers pratiqués (thoniers, chalutiers, fileyeurs…).
Une diversité qui témoigne des richesses naturelles propres à l’Archipel de Vie.
Agde la culturelle
Et si le renouveau du Cœur de Ville d’Agde passait par la culture ? Une vision audacieuse de la revitalisation d’un quartier, délicate à mener, mais au moins tous les voyants sont-ils au vert pour mener à terme la rénovation entamée depuis plusieurs années déjà.
Le long des quais de l’Hérault tout d’abord, où l’espace public a retrouvé toute sa place, mais également dans d’anciens bâtiments restaurés qui ont vocation à propager la bonne parole culturelle. Ici, comme dans l’ancien Hôtel de Ville d’Agde, c’est le service culturel de la ville qui a pris ses quartiers. Là, place Conesa, ce sont près de 350 élèves qui viennent chaque jour fréquenter l’école municipale de musique, dans un ensemble qui a fait l’objet d’une réhabilitation totale. En remontant le fleuve, on aperçoit au loin l’imposante silhouette du Moulin des Evêques, rénové et transformé dans le cadre d’un partenariat public – privé, qui permet aujourd’hui d’accueillir expositions et spectacles dans une nouvelle salle polyvalente. Cette voie culturelle qui traverse le Cœur de Ville sera complétée par l’ouverture, en 2012, de l’îlot Molière, sur le site de l’ancienne trésorerie. Outre le nouvel Office de Tourisme, cette ambitieuse porte d’entrée sur la cité antique abritera également une vitrine des Métiers d’Arts, une salle d’exposition pédagogique sur le riche patrimoine agathois et un lieu d’exposition artistique. La politique culturelle des années à venir doit pouvoir s’ériger sur un socle solide. Le passé grec de la cité est celui-là. Fondée il y a 2 600 ans par des marchands, Agathé Tyché, la «bonne fortune», le nom antique d’Agde, doit beaucoup à son histoire hellénistique. Offrir un nouvel écrin aux époustouflantes collections archéologiques abritées au Musée de l’Ephèbe est aujourd’hui une nécessité. Aussi, la création d’un nouveau musée d’archéologie sous-marine doit permettre de développer des partenariats avec la communauté scientifique et le milieu universitaire. Avec, en filigrane, l’opportunité de formaliser sur Agde un 3e cycle en archéologie sous-marine, ancré dans la réalité économique et historique locale. Un juste retour de l’histoire
J’accueille jusqu’à 15 000 personnes par concert et de grands artistes sont venus m’honorer lors de belles soirées d’été. Qui suis-je ?
La scène flottante sur l’Hérault bien sûr !
Depuis 4 ans maintenant, sous le clocher de la cathédrale, je propose des concerts gratuits qui attirent chaque été près de 100 000 spectateurs. Un succès grandissant qui appelle d’autres surprises l’été prochain…
Agde la solidaire
Afin de satisfaire aux besoins croissants exprimés par les jeunes ménages agathois, une politique sociale de l’habitat va être menée dans le cadre du projet de ville. Ce sont ainsi près de 450 nouveaux logements qui vont être aménagés, soit dans le tissu urbain ancien, soit dans le cadre de nouveaux programmes qui comprendront désormais 20 % de logements locatifs sociaux ou en accession maîtrisée à la propriété. Mais ici aussi, et peut-être plus qu’ailleurs, on doit faire face au vieillissement de la population et prendre à bras le corps le problème du maintien sur le territoire des personnes dépendantes. La réalisation d’habitats adaptés aux personnes âgées va donc être favorisée par la municipalité ces prochaines années, dans le respect d’un dispositif précis : les diverses opérations devront désormais satisfaire aux objectifs d’adaptation des espaces publics, des équipements communaux et des commerces, à tous types de handicap.
Agde ambition 2020
Réunion de présentation du projet de ville “Agde : ambition 2020”
25 Novembre 2011 au Palais des Congrès du Cap d'Agde. 1ère partie
Réunion de présentation du projet de ville “Agde : ambition 2020”
25 Novembre 2011 au Palais des Congrès du Cap d'Agde. 2ème partie