Agde - Bessan - Une certaine conception des valeurs .. par Marcel DICKS
Quel ne fut pas mon étonnement de voir hier 13 juillet sur les portes…
Quel ne fut pas mon étonnement de voir hier 13 juillet sur les portes d’un hypermarché ‘ouvert le 14 juillet de 9h00 à 19h00 h .
Il y a quelques mois, l”un des candidats à l’Elysée, à qui depuis la majorité des français à remis les clés, prônait le retour de certaines valeurs et à réaffirmé ces propos en ce 14 juillet 2007 lors du défilé.
Il serait bon que les parlementaires, préfets et maires soient les premiers à faire respecter ces jours fériés, que sont les 8 mai – 14 juillet et 11 novembre en interdisant l’ouverture des magasins et autres.
Un minimum de décence et de respect se doit d’être observé envers nos ainés qui ont été jusqu”au sacrifice ultime pour défendre ces Valeurs, cela n’empêchera pas les ‘ affaires ‘ et les bénéfices.
Puisque certains font valoir les traditions pour ‘préserver’ les corridas, chasse à la palombe etc., les 8 mai – 14 juillet et 11 novembre font partie de nos traditions et à ce titre se doivent d’être entièrement fériés et respectés.
En 2002 lors d’une Journée d’Appel de Préparation à la Défense, sur 40 jeunes 60% ne savaient pas faire correspondre les dates 8 mai – 11 novembre – 6 juin et 14 juillet avec les évènements auxquelles elles se rapportent (pour certains le débarquement a eu lieu un 11 novembre, l’eau ne devait pas être chaude).
Cela choque que l’on enterre en ancien de la division Charlemagne avec le drapeau tricolore, mais pas que l’on travaille un 14 juillet ou 11 novembre, il doit y avoir plusieurs échelles de valeurs.
On découvre le suicide au travail, bientôt il n’y en aura plus cela sera des décès sur le lieu de travail et en plus on nous licenciera pour abandon de poste.
Comment vais-je expliquer ce que représentent ces jours à ma petite fille et plus tard à mes petits-enfants, puisque plus personne ne les respecte ?
Un”vieux” qui vient juste d’avoir 57 ans et qui estime que certaines valeurs dont celles citées ci-dessus sont les ciments de la République et de la mémoire collective.