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Agde - Billet d'humeur de Steffen Camp

Voilà plus de trente ans que je viens en vacances au Cap d'Agde où…

Voilà plus de trente ans que je viens en vacances au Cap d’Agde où mes parents avaient acheté un appartement sur le port lorque j’étais encore adolescent; je m’autorise donc à un constat sévère.
A cette époque, c’était ue station plutôt élégante avec de jolies boutiques;
On y trouvait aussi des discothèques trés tendance comme l’inégalée Scala au chateau de Maraval;le natrurisme ajoutait une note de liberté nouvelle.

Mais chacun connaît la suite puisque victime de son succès, de l’aveuglement municipal qui n’a jamais résisté un instant à la voracité bétonnière et n’a jamais cherché à promouvoir une évolution urbanistique de qualité, le Cap d’Agde est devenu cette station de tourisme de masse ou les foules en shorts se pressent sur le port envahi de boutiques de frippes et d’affreux objets de décoration.

Les commerçants n’y trouvent nullement leur compte puisque la quantité ne faisant pas la qualité, cette clientèle consomme trés peu, chacun se rattrappant sur la masse et la municipalité engrangeant de chiches taxes professionnelles.
Néanmoins avec acharnement, cette politique de destruction s’est poursuivie, les différentes municipalités se vantant de vouloir faire du Cap d’Agde une simple station familiale, ce qui serait honorable partout ailleurs dés lors qu’il n’existerait pas d’autres atouts mais n’avait rien à voir avec la sation d’origine.

Mission accomplie, Cap d’Agde qui aurait pu devenir un nouveau St Tropez ou un Ibiza français avec toute la plus value que cela représenterait, n’est guère qu’un gros Palavas les Flots.

Pourtant par miracle, la station conserve d’une image sulfureuse depuis l’origine, née de l’existence du quartier naturiste qui alimente à tort ou à raison tous les fantasmes.

Cette image qui s’est maintenue contre vents et marées a sauvé la station lorsque dans les années 90 tout était à vendre, notamment parce que’elle a attiré une cleintèle nouvelle libertine qui n’y serait jamais venue autrement; c’est sa différence et c’est justement ce qui la distingue de Palavas les Flots et de Saint Jean de Monts, et contribue à maintenir un certain niveau de prix de l’immobilier, même en dehors du quartier naturiste où 90% des touristes ne mettent jamais les pieds, rappelons le.

Bien loin de surfer sur cette providentielle image, la municipalité ‘Agde cédant aux pressions de quelques rosières stupides se lamente et cherche sans cesse laver ce qu’elle juge être une tâche à son front.
Nouvelle jeanne d’Arc de la morale elle s’est lancé depuis quelques années dans une guerre contre l’échangisme, pratique qui s’est pourtant massifiée dans toute la France et constitue qu’on le veuille ou non une évolution des moeurs de notre pays.

C’est ainsi que le quartier naturiste est quadrillé de policiers en uniforme ou à cheval qui toisent les touriste nus d’une manière terriblment gênante, donnant un sentiment odieux de camp de concentration; il ne manque que les barbelés sur les dunes!
Or, les échangistes sont une clientèle précieuse car elle maintient un haut niveau d’activité économique puisqu’il il est établi que comme la clientèle gaye, qui elle a déjà volontairement été chassée peu à peu, elle dispose d’un pouvoir d’achat assez important ou bien en tous cas, ne rechigne pas à la dépense.

Faut il être asez stupide pour persécuter cette clientèle et la faire partir ailleurs dépenser son argent, car rassurez vous vous ne lui ferez pas changer ses habitudes pour aller à la messe.
C’est pourtant ce que fait la municipalité d’Agde; on se met à rêver d’indépendance du Cap d’Agde.

De grâce, au lieu de lutter contre ce phénomène, il vaut mieux l’encadrer et en tirer parti, et puisque cette clientèle a le goût de débordements sur la plage où à cet endroit nul ne vit jamais aucun enfant, laissez la faire mais imposez lui par exemple un quadrilatère fermé au regard, dans le cadre d’une concesssion privée qui rapportera à la Mairie qui plus est, ou bien imaginez d’autres solutions.

Les gays qui eux n’ont jamais connu aucun débordement en public sur la plage et qui subsistent miraculeusement mais pour combien de temps, par une sorte de nostalgie de l’heureuse époque où ils pouvaient se promener dans les dunes sans que cela ne gêne quiconque, et sortir le soir dans des dicothèques réservées sont bien maltraités; un vilain bar et c’est tout pour uns station de 300.000 habitants l’été, mais en prime la police montée.

Ils s’enfuient donc dépenser leur argent en Espagne à Sitges ou à Ibiza où tout est fait pour les attirer et les pousser à la dépense, tout en donnant à ce pays son image de pays libre et dans le coup, quand la France se provincialise.

Il est clair que l’intérêt général commande non seulement de respecter les échangistes et les “gays “mais d’attirer cette clientèle porteuse par ailleurs des avant garde et de la mode en favorisant l’ouverture d’établissement qui leur soit réservés.
Pourquoi le Maire n’appelle t’il pas le SNEG pour essayer d’ en implanter.

Que l’on oppose pas que l’argent ne doit pas tout justifier y compris les choses les plus immorales; il n’est pas question de cela, ce n’est pas le débat, au demeurant qui est fondé à dire le bien et le mal? sans doute pas la municipalité d’Agde, pour une chose aussi évolutive qui relève de la liberté individuelle de chacun.

Soyez certain que lorsque les premiers seins nus sur la plage de St Tropez sont apparus, les bonnes âmes se sont écriées au scandale et ont pétitionné à la Mairie, mais c’est justment ces débordements qui ont fait le triomphe de Saint Tropez! et pourquoi donc Cap d Agde ne serait il pas le St Tropez de ce siècle?la place reste à prendre mais la municipalité a t’elle une ambition,une simple clairvoyance, cela reste à démontrer.

Il est encore temps de changer de poliitique, de faire machine arrière et de rendre Cap d’Agde à son destin.

Stephen Camp

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