Faits divers

AGDE - Compte rendu de la Réunion du 29 février 2016 avec Jérôme BONNAFOUX, adjoint à la sécurité

Compte rendu de la Réunion du 29.02.2016 avec Jérôme BONNAFOUX, adjoint à la sécurité.…

Compte rendu de la

Réunion du 29.02.2016 avec Jérôme BONNAFOUX, adjoint à la sécurité. Pour représenter AGATHE, Jacques TREILLE, Jean Pierre POUGET et Jean Claude COUBAU

ORGANISATION DES SERVICES DE LA POLICE MUNICIPALE

1 – Le pôle environnement

                  Aujourd'hui, 8 agents + 1 garde champêtre, un deuxième garde  étant en formation en vue d'une assermentation prochaine. L'avantage du garde champêtre, c'est qu'il peut entrer dans les propriétés et également procéder à des saisies et à des fouilles.

2 – La police de l'urbanisme

            Elle a pour mission de s'assurer de la régularité des opérations. Elle va faire un état des lieux des murs de clôture qui ne sont pas enduits. Vaste chantier que nous estimons nécessaire.

3 – La vidéosurveillance

                  Le système de vidéosurveillance de la ville a fait l'objet d'un contrôle de la CNIL. Le préfet vient d'autoriser la pose de nouvelles caméras, technologiquement au top. La durée d'archivages des bandes est passée à 14 jours. Le centre de vidéosurveillance est tenu par des personnes assermentées dont certaines présentent un handicap physique.

4 – Les policiers municipaux

                  A terme, c'est la disparition des ASVP au profit de policiers municipaux. Ceux de la ville d'Agde sont armés, ils ont dressé 5000 PV en 2015 sur l’ensemble de la commune.

5 – La brigade anti tags

                  A pour charge d’attraper les tagueurs, mais aussi de demander aux propriétaires l'autorisation de les enlever. A l'étude, l'utilisation de peinture anti urine (pour info, peinture super hydrophobe, mais très chère, 500 € les 6 litres).

LES PLAGES

La première partie concerne les plages et concessions de plage, nous insistons principalement sur la concession du Grau, et regrettons que l’on ait pu l'installer en ce lieu où la plage est pratiquement inexistante. Nous précisons qu’actuellement il y a 10 ml entre le mur et la mer alors que la profondeur de la concession doit être de 30 ml et qu'il faut laisser une bande de 20 ml entre la concession et la plage. Problème structurel  puisque lié  à des phénomènes naturels que l’on ne maîtrise plus.

Pour ce qui est de la concession N°6 au Cap, il en a été question lors du dernier conseil municipal. Il semblerait que l'état ait perdu un procès et que le transfert de la zone maritime vers la zone portuaire soit devenu possible.

Nous lui faisons savoir qu’il serait normal  que  les  concessionnaires qui ne communiquent  pas leurs comptes au 1er mars s'acquittent d'une pénalité journalière (variable selon le type d'activité) de retard. Mr Bonnafoux dit que c'est à la DDTM de le faire, nous ne partageons pas ce point de vue (En fait, les sous traités d'exploitation précisent que cette pénalité est encourue du simple fait de la constatation du retard par les services de la commune).

Pour les zones de baignade, il nous informe qu’il va mettre en place des zones bleues balisées (baignade renforcée)  pour permettre aux habitants et touristes  de se baigner même lorsque le drapeau est  rouge.  Nous approuvons cette décision, toutes les plages agathoises n'étant pas exposées aux vents de la même façon.

QUARTIER NATURISTE

1 -Plage Naturiste, nous nous félicitons que l’action de l’ancien préfet concernant le  haut des plages ait fait l’objet d’une remise en l’état initial pour que environnement et loi soient respectés.

Nous lui avons demandé également de veiller à ce que la zone des 100 ml longeant le camping naturiste, soit respectée et ne serve qu’à la police et aux pompiers.

2 – Circulation et stationnement, c’est un véritable problème. Jérôme Bonnafoux confirme  que des élargissements de voies sont actuellement en cours d’étude. Nous avons affirmé qu’il était temps d’arrêter de construire dans ce secteur.

3- Sécurité : il nous informe que le personnel de la barrière va être assermenté. Ces « gardes » pourront de ce fait demander l’identité des entrants et faire des fouilles visuelles. Nous lui demandons d’être vigilent quant au personnel qui va être assermenté. Sa réponse est simple, pour qu’un agent soit assermenté, le casier judiciaire doit être vierge.

INONDATIONS, ZONES ROUGES,  etc..

Nous lui demandons pour quelles raisons on ne retrouve pas dans les plans graphiques du PLU, les emplacements des bassins de rétention qui y figuraient auparavant. C’est à notre avis une erreur.

Concernant le bassin de rétention situé à  côté du restaurant « Le Poivre Rouge », il reste la propriété d'Intermarché. A charge pour Intermarché d'en assurer l'entretien. Le permis de construire accordé pour la couverture de ce bassin ne paraît pas anormal, à condition que les voies d'accès pour son entretien demeurent accessibles. Monsieur Bonnafoux vérifiera que c'est bien le cas.

M. Bonnafoux  nous fait remarquer qu’il est intervenu dans les verdisses pour la démolition d’un pont réalisé sans autorisation. Nous le félicitons en lui faisant remarquer que le dernier journal de la ville fait état de certaines obligations qui sont à respecter dans le secteur des verdisses (secteur protégé par le PAEN et soumis au PPRI). Dans le seul secteur des Verdisses, des procédures sont en cours.

Nous en profitons pour l’informer que d’un côté on avait fait défoncer les zones piétonnes situées dans des campings qui ont été fermés (côté Tamarissière) et de l’autre, on considère que les dalles béton, des mises en place d’enrobés, des remblais en zone rouge PPRI étaient choses normales (nous lui adressons en annexe un courrier pour en contrôler la véracité).

Également au Grau d’Agde, nous faisons état d’une construction réalisée en zone inondable sans affichage du permis de construite. Nous lui transmettons également un courrier.  

Concernant les inondations, il existe un plan communal de sauvegarde que l’on peut se procurer. Nous sommes quand même surpris quand Jérôme Bonnafoux nous dit que le risque inondation est fortement « amoindrit » sur Agde (les eaux de l'Hérault mettront toujours 36 heures pour venir de Ganges, et le PPRI existe pour toutes les communes riveraines). Il maintient que « le risque information et notamment les moyens de prévention et d'alerte sont performants et pertinents ».

« je maintiens que le risque inondation et notamment les moyens de prévention et d’alerte sont performant et pertinent. »

DIVERS

Il nous fait part du travail effectué par le garde-champêtre assermenté qui patrouille sur l’ensemble de la commune, affichage publicitaire (panneau publicitaire à la sortie d’Agde, route de Bessan , en cours d’enlèvement) , banderoles, poubelles (non-respect de la réglementation) , il verbalise, et nous ne pouvons qu’approuver ses démarches. On nous annonce qu'il y a 380 procédures en cours.

Drônes : un arrêté municipal est en cours d'étude pour gérer au mieux les intrusions de ces engins dans notre vie privée.

Commerces dans locaux privés, cette situation est contrôlée afin que la réglementation en vigueur soit respectée.

Pour ce qui est du Club Pirate situé à Rochelongue, le recours de la municipalité a été couronné de succès. Nous avons souhaité avoir le jugement, M.Bonnafoux nous le transmettra si celui-ci est communicable. D’ores et déjà, la mairie demande la mise en état par rapport à ce jugement.

BRUIT

La mairie est en possession d’un nouveau sonomètre de dernière génération qui devrait permettre d’être plus performant au niveau des contrôles.

Il y a eu en matière de bruit sur l’ensemble de la ville une nette amélioration. Il reste, malgré tout, des zones de résistance :

Au quartier naturiste où l’on a constaté une recrudescence  en début de saison, ensuite une baisse, nous sommes inquiets pour la saison prochaine.  

A l’île des loisirs où l’amélioration n’est pas notoire. Les boites de nuit que l'on doit couvrir ne le sont pas toutes. Le Bora Bora a fait l’objet d’une fermeture administrative.

Les concessions de plages, l’arrêté N°A/2014-1170 du 9 juillet 201 l’ensemble des articles N° 16.23 et 24 stipule bien que les concessions de plages sont soumises à la même réglementation que les établissements ou locaux ouverts au public ne diffusant pas de musique à titre habituel, il s’agit bien de 85 dB(A), ce qui est à notre avis trop haut. Nos adhérents s'en sont plaints. Nous sommes partisans d’une diminution importante du seuil (se reposer sur la plage en étant prisonnier de cette nuisance est désolant).

Par contre les animations pratiquées  en bout de camping Oltra, en limite avec le Bagnas en haut de plage (bar,dancing, etc..) à la hauteur de la concession de plage dégagent même en dehors de la saison des nuisances sonores non  tolérables par les habitants de la zone naturiste .

Monsieur Bonnafoux nous informe que les concessions de plages sont assujetties aujourd’hui à la commission de sécurité, même si ce n’est pas obligatoire, ce que nous approuvons également.

D'une manière générale désirant obtenir des heures d'ouverture tardive devront passer obligatoirement par une étude d'impact. C'est une bonne chose.

SECURITE- STATIONNEMENT

Jérôme Bonnafoux nous fait remarquer que la sécurité au centre-ville s’est améliorée, nous partageons ce constat. Il est davantage question d'incivilité que d'insécurité.

Les incivilités ont fait l’objet de 5000 verbalisations par la police municipale. Nous lui demandons de bien vouloir les répartir en fonction des différents quartiers de la ville.

 Il nous a dit également que les postes  de police du centre-ville resteront ouverts jusqu'à 20 heures. Le relais sera pris par des rondes de nuit.

Pour ce qui est du stationnement, des progrès restent à faire. S’il est vrai que pour les handicapés un effort certain apparaît, d'autres « incivilités » voient le jour. Des bornes empêchant le stationnement sont enlevées et leur support bouché au béton (place de la Marine par exemple).

Nous faisons remarquer  que la signalisation des « dos d'âne » n'est pas partout conforme à la réglementation et qu'il faudra peut-être privilégier la pose de coussins berlinois.

La rencontre s'est déroulée dans un esprit d'écoute réciproque et s'est terminée deux heures plus tard. Nous remercions Jérôme Bonnafoux de nous avoir consacré de son temps.

 

 

 

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