Faits divers

AGDE - COMPTE RENDU D'UN CONSEIL TRANQUILLE PAR ANTOINE ALLEMAND

Cela devient une constante de la politique de G.d'Ettore : il réduit le nombre…

Cela devient une constante de la politique de G.d'Ettore : il réduit le nombre des conseils et  il accumule le nombre de questions de façon à noyer dans la masse les plus importantes et faire passer en douce les décisions ou les opérations qui peuvent blesser. Même pas besoin ce coup ci malgré les soixante dix questions à l'ordre du jour, car “l'opposition” est déjà en vacances ou entrée définitivement en léthargie.

Des chiffres jusqu'à plus soif

L'affectation des résultats 2015  est l'occasion pour le maire de faire le constat au vu de l'excédent de fonctionnement de 6,4 millions d'euros de la “bonne santé financière” de la commune.* 

il est à noter, mais cela avait déjà fait débat, l'intégration dans le budget principal de 1,4 million d'emprunt souscrit pour l'extension du golf (qui ne coûte toujours rien au contribuable agathois**).

Pour le Budget supplémentaire au titre des dépenses, on peut noter 136 000 euros pour du matériel de vidéo surveillance, 102 000 euros pour la piétonisation (???)du coeur de ville et 137 000 euros pour le giratoire Capelier ( tiens une idée qui refait surface); au titre des recettes on “engrange” 550 000 euros consécutifs à la vente des terrains précédemment occupés par la cuisine centrale (suppression de service et transfert d'emplois à la clef***) et 2,215 millions d'emprunts complémentaires…et 1064 nouveaux habitants (les 30 000 résidents s'avancent à grand pas)avec la DGF qui va avec. 

Dix questions en tout présentées par G. Millat et qui n'attireront qu'une seule remarque, celle de not'maire “C'est votre dernière ? Vous pourrez boire un verre après.**** “. Aucune remarque de la part de l'opposition.

* Madame Sievert , par voie de presse, un peu tard mais à bon escient , relèvera que l'excédent de fonctionnement ne permet pas de couvrir les annuités de la dette. 

** C'est de l'humour 

*** ça n'est pas de l'humour

**** ça se veut de l'humour

Ce n'est plus de l'humour, c'est de la bouffonnerie

Christine Antoine présente des demandes de subvention pour le conditionnement de 4 200 pièces d'argent et la restauration de pièces de mobilier trouvés sur l'épave de la Jeanne Elisabeth bâtiment suèdois coulé en méditerranée en 1755. Demande de l'expert en archéologie sous marine, G. d'Ettore soi-même : “C'est quoi ce mobilier? Une commode ? Un siège ? Une table ?“. L'interpellée a la sagesse de ne pas lui répondre… (Et les pièces d'argent, ce sont des napoléons ou des euros ?).

Le même, quelques secondes plus tard, -il est question de la restauration de tableaux pour l'église de Notre Dame du Grau-, en profite pour signaler que les travaux effectués sur le site  devraient être terminés le 2 août “Vous serez béni monsieur Toss (c'est l'entrepreneur chargé des travaux) ” et comme on aurait retrouvé dans la dite église le crâne du Duc de Montmorency : “nLa vierge Marie, le Duc…monsieur Toss vous n 'avez pas de souci à vous faire… Le Duc, il venait de Toulouse, ça vous dit rien ?…Les tableaux appartiennent à la ville, madame Antoine aussi…Hi ! Hi !! Hi ! Hi !!” 

Le serpent (de mer) qui se mort la queue

Christine Antoine, toujours elle, présente le projet et une demande de financement pour la restauration du fort Brescou. Comme elle s'attarde a présenter tous les enjeux touristiques et culturels liés à ce projet elle se fait gentiment houspiller : “On l'a déjà dit, onl'a déjà dit, on l'a déjà dit !” 

Ce que, nous, nous avions dit, c'est qu'il fallait y regarder à deux fois lorsqu'ON a accepté de prendre en charge la restauration du fort Brescou alors propriété de l'Etat et qu'ON a, par la même occasion, passé l'éponge sur la dette de l'Etat vis à vis de la commune. En attendant ON en est à la “réalisation du diagnostic pour l'initialisation de la première phase” de travaux…C'est tellement bien formulé que cette étude ne coûtera que 100 000 euros.  

Cerise sur le gâteau, ON demande aujourd'hui l'aide de l'Etat pour réaliser une action qu'il aurait dû lui-même mener. 

Enveloppement durable

S. Frey présente le bilan 2015 des opérations de développement durable menées sur la commune : “..des actes concrets sur les pentes du Mont Saint Loup et de la colline Saint Martin (???)…1,5 km de voies douces avec 11 parcs à vélo…panneaux solaires sur le groupe du littoral (tiens, c'est nouveau !)…”

G. d'Ettore en rajoute une couche ” la réutilisation des eaux usées pour l'arrosage du golf permettra une économie de 300 000 m3 d'eau par an

Cela fait bientôt 10 ans qu'il nous annonce cette fameuse réutilisation. En attendant, il se garde bien de nous indiquer combien de milliers de m3 supplémentaires d'eau potable aura coûté l'extension du golf.

Il n' y a pas de gêne, s'il n'y a pas de loisir

La commune procède avec les sociétés Kawaï-Serguier-Malortigue à un échange de terrains sur l'île des Loisirs. La commune échange 27 700 m2 (estimés à 5 millions) contre 19 800 m2 (estimés à 1 225 000 euros) et perçoit donc une soulte de 3 775 000 Euros. *

La partie récupérée par la commune (zone du Casino) devrait voir se développer des loisirs diurnes essentiellement (mais accessoirement on fait quoi ?) comme l'aquarium ou le musée de l'éphèbe (!!!); l'autre zone verrait disparaître un bois classé (compensé par d'autres bois classés) et apparaître 380 appartements touristiques.

A. Lebaube se dit favorable à une urbanisation de qualité “incompatible avec des discothèque“, il votera donc “contre”. G. Rey demande des précisions sur une parcelle de 10 000 m2  à extraire de la propriété communale;  Il attendra de voir “un PLU plus précis”.

A la question de savoir quels genres de construction abriterons les 380 futurs appartements, la réponse du maire est tout aussi précise : “IL y aura de tout”.

7 votes contre.

*A première vue, il semblerait que la ville ait fait une affaire en “vendant ” des terrains à 180 euros le m2 (terrains rendus constructibles)et en achetant à 60 euros le m2… Mais qu'on est loin, dans les 2 cas, des 1000 euros le m2 attendus par notre maire pour amortir les investissements de l'entrée du Cap. Il n'aurait pas vu un peu grand ?

Et là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir

Définition de nouveaux périmètres autour des monuments historiques : C'est l'occasion  pour le maire et son premier adjoint de montrer tout l'intérêt qu'ils portent au patrimoine architectural de la ville : ” la ville d'Agde malheureusement collectionne toutes les...” (il fallait comprendre “contraintes”)…”L'architecte des bâtiments de France que l'on aime beaucoup” (ironique).

Et pourtant lorsqu'on voit comment les contraintes environnementale sont prises en compte (cf le périmètre “protégé” autour de la cathédrale), on peut se dire que cela ne va pas chercher bien loin. Mais il est vrai que les lois, ce sont ces messieurs qui les font.

Et comme ils ont compris tout l'intérêt économique de la mise en valeur du patrimoine local, il n'y a aucun souci à se faire.

La machine à sous

Le groupe Barrière seul candidat à sa succession a passé un contrat de 20 ans avec la ville (délégation de service public).

Le groupe va régler 200 000 euros par an pour rembourser le bâtiment construit et financé par la ville “jusqu'à (dixit G.d'Ettore)remboursement intégral de l'emprunt.”

Quel emprunt ? Pour quel montant ?… A raison de 200 000 euros par an, sur 20 ans ( 3 mandats municipaux), il aura été remboursé 4 millions… Suffisant ?

Le taux de prélèvement sur les jeux sera de 15 % et descendrait sous la barre des 14 %  si le produit brut des jeux était supérieur à 15 millions d'euros. En terme d'animation le casino  abonderait 300 000 euros par an (contre 175 000 aujourd'hui ), la taxe foncière de 20 000 euros resterait à charge de la commune.

Ouverture prévue : juin 2018   

Aucun commentaire dans le conseil

On a craqué pour lui

S. Frey présente le CRACL, compte rendu d'(in)activité de la SEBLI pour 2015 : Aucune acquisition, comme demandé par la ville (!!!) et des cessions pour 118 ooo euros.

75 logements et 8 locaux commerciaux réhabilités soit 4 516 m2 se gargarise notre élu (sans préciser que c'est là le bilan de 15 ans de “travail” et que le projet initial prévoyait la réhabilitation de 800 logements).

C'est vrai qu'il lui est difficile de critiquer l'action de la SEBLI, lui qui avait en charge le projet de ville dès avant 2000.

Et encore dans les réalisations annoncées figurent des bâtiments qui, faute de suivi,  depuis leur réhabilitation ont été dégradés (cf l'immeuble Terrisse) et peut-être des bâtiments pour lesquels les permis de construire ont été délivrés depuis des années sans que les moindres travaux n'aient été entrepris (cf le 1 er local de campagne de G. d'Ettore sur la Promenade).

Aucun commentaire, deux abstentions.

Vivement la retraite …

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