Agde - De notre vision individuelle de la politique dépend la politique
Il est urgent de nous interroger de l'importance de la politique et de notre…
Il est urgent de nous interroger de l’importance de la politique et de notre propre vision de la politique et de ces représentants.
Les décisions qui seront à prendre dans l’avenir ne seront certainement pas populaires au regard des difficultés qui s’accumulent.
La tendance des deux dernières décennies d’attendre toujours plus des pouvoirs publics trouve aujourd’hui ces limites. Une responsabilisation individuelle semble nécessaire.
Les difficultés sont nombreuses :
Écologiques, énergétiques, économiques, éducatives, nos retraites pas garanties, notre système de santé sous assistance, nos aînés de plus en plus nombreux pas toujours bien traités.
Et puis de grandes idées ont produit leur effet, idées selon lesquelles on pouvait travailler moins et gagner plus.
La religion (domaine de la vie privée) demande de l’aide à l’Etat, et notre modèle laïc ?
Les collectivités territoriales après avoir demandé la décentralisation se retournent systématiquement vers l’Etat.
Dans ce contexte, le politique est systématiquement décriée et l’action politique de fait.
Peut-être serait-il temps de nous responsabiliser ?
Ce rejet, ces à priori, notre critique systématique du pouvoir ne provoque-t-il pas un fossé grandissant entre nous citoyens et ceux qui nous dirigent ?
Un Pays rongé par ses communautés, crispé, syndicalisé, bloqué, où chacun quelque soit sa position se sent incompris. Ne se dit-il pas que la France est devenue un pays ingouvernable ?
Comment sortir de cette logique si ce n’est en acceptant la responsabilisation individuelle dans le cadre collectif ?
Le politique ne règlera certainement pas tout et le politique ne règlera pas ces problèmes tout seul.
Le préalable serait d’accepter les résultats électoraux quels qu’ils soient c’est le principe de la démocratique. Cela ne semble pas toujours être le cas.
Le préalable serait d’accepter de changer, de remettre en question certains acquis pour le bénéfice commun, mais est-ce encore possible ?
Le préalable serait que reconnu le politique s’appuie sur la société civile dans son ensemble voire même avec des opposants qui feraient preuve de bon sens pour faire les choix essentiels à l’avenir cela hors des contingences des partis.
Le préalable serait d’utiliser les outils de la démocratie mis à la disposition des politiques pour engager les réformes en utilisant le référendum ou les conseils extra consultatifs (niveau national, régional ou local) qui seraient véritablement consultés.
Que les décideurs de demain puissent utiliser l’ensemble des moyens à leurs dispositions pour engager les réformes nécessaires au redressement de notre situation.
Ces moyens existent et les politiques qui s’en priveront se trouverons rapidement dans des impasses leurs décisions seront contestées, cassées, inappliquées.
La consultation va devenir un préalable à toute possibilité d’action politique cela de plus en plus pour l’ensemble des raisons invoquées. C’est aussi la seule manière habile de responsabiliser de manière progressive les citoyens afin qu’ils se sentent associés aux décisions prises. Ensuite c’est la démocratie ou les contraintes techniques qui décident.
Dans ce contexte il peut ensuite y avoir explication sur le pourquoi du comment de la décision, pourquoi elle a été prise en fonction de quoi et comment elle sera appliquée. Même si le choix majoritaire n’a pas été retenu le plus important c’est de comprendre la décision et savoir quelle sera ces conséquences. Certains choix seront probablement impopulaires, là, c’est le politique qui devra prendre ces responsabilités.
Qui n’a jamais entendu au travers d’une conversation « ce qu’il nous faudrait c’est une bonne dictature »
C’est exactement l’inverse de la responsabilisation individuelle, la dictature est la confiscation des libertés les plus élémentaires. C’est l’Etat providence poussé à son extrême.
C’est la fin de la démocratie, la fin du choix politique.
Pour sortir par le haut de notre situation ce ne sera possible qu’avec l’appui des citoyens car personne ne peut gouverner seul et pour lui même.
Napoléon lui même disait : « on ne peut s’asseoir sur des baïonnettes ».
Notre avenir politique est bien conditionné à notre propre vision individuelle.
Notre avenir est conditionné à notre responsabilisation individuelle et collective.
Nos élus et futurs élus ni échapperont pas.
Brice Blazy
Qui est-ce ? – Fiche TrominosCap : https://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=54