Droit

AGDE - Le bilan des opérations immobilières met le feu aux poudres au conseil municipal

Cela aura été certainement une des dernières passes d'armes entre le maire d'Agde et…

Cela aura été certainement une des dernières passes d'armes entre le maire d'Agde et son principal opposant depuis 12 ans. 

Parmi les points à l'ordre du jour du dernier conseil municipal d'Agde du 18 décembre 2019, le bilan des opérations immobilières aura été l'un des moments de vives tensions entre Gilles d'Ettore et Fabrice Mur sur ce dernier mandat.

Un solde de ventes positif pour la ville

Sébastien Frey, le 1er adjoint chargé notamment des affaires d'urbanisme indique que la différence entre les ventes et les achats de terrains par la ville fait apparaître, sur ce dernier mandat,  un solde positif de 15 000 m2 pour la ville. 

Des rancoeurs du passé ressurgissent 

Fabrice Mur fait alors remarquer que par le passé, certaines ventes immobilières auraient pu rapporter bien plus à la ville en faisant référence à la vente des terrains municipaux de Rochelongue au groupe Proméo en 2013 qui y a bâti une résidence hôtelière de prestige baptisée ” Nakara” aujourd'hui exploitée par le groupe Odalys.

Vous avez vendu à l'époque 100 euros/m2 à 50 mètres de la plage ! Il y avait un delta de 600 000 euros à gagner pour la ville” affirme Fabrice Mur, faisant référence à un projet de lotissement communal qui aurait pu rapporter plus à la ville en vendant le terrain par lots au lieu d'une vente globale comme se fut le cas pour la résidence hôtelière.

A l'époque, Henri Couquet, conseiller municipal indépendant avait présenté ce projet dans nos colonnes. D'après ses calculs, la vente par lots aurait rapporté 456 000 euros de plus à la ville.  ( et non 600 000 euros comme l'indiquait “à la louche”, Fabrice Mur…)  

Projet de lotissement communal d'un coté pour loger nos jeunes, résidence hôtelière 4 étoiles renforçant l'attractivité touristique de l'autre, force est de constater que les projets divergents du passé (2013) sont ressurgis brutalement quelques années plus tard lors de ce dernier conseil municipal de l'année.

Nous avons toujours respecté le prix des domaines, nous vous mettons au défi de vérifier ce que vous dites, çà suffit maintenant, vos propos sont toujours dégueulasses et infamants ! ” rétorque le maire à son opposant.

Alors qui dit vrai dans cette histoire ?

En allant puiser dans nos archives, nous sommes retombés sur la délibération du conseil municipal du 19 décembre 2012 traitant de la vente de ces terrains. Il y est mentionné “vu l'avis de France domaine du 5 septembre 2012”, la vente d'une parcelle de 15 753 m2 au prix de 1 970 000 euros HT soit 125 euros/m2 puis d'un lot de 3 délaissés d'une surface totale de 1 540 m2 pour 137 900 euros soit 90 euros/m2.

Donc, qui avait raison dans ces joutes oratoires ? A vrai dire, ” les deux mon capitaine ! ” puisque les ventes se sont bien réalisées à l'époque autour de 100 euros/m2 comme l'affirmait Fabrice Mur mais tenant bien compte de l'avis des domaines comme l'assurait Gilles d'Ettore. 

Match nul sur ce coup !  

Retrouvez d'autres extraits du conseil municipal sur la sécurité et sur le rapport d'exploitation du Casino Barrière. D'autres seront publiées d'ici cette fin de semaine.

 

 

 

 

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