Agde : le cinéma Le Travelling organise le "Festival Féminin.e", une programmation 100% féministe du 9 au 15 mars
Du 9 au 15 mars, le cinéma Le Travelling diffuse 14 films aux héroïnes féminines.
L’objectif ? Faire prendre conscience des avancées de l’égalité femmes-hommes dans le cinéma.
Lumière, cadrage, histoires, émotions, valeurs, quelles sont les avancées depuis toutes ces années ? La réponse sera sans doute apportée par les différents films et documentaires projetés dans les salles obscures du Travelling.
Femmes et filiation
Jane par Charlotte
Un documentaire de Charlotte Gainsbourg (1h30). “Un émouvant tête-à-tête sur les non-dits entre mère et fille, plein de tendresse.” annonce Le Travelling.
À nos enfants
Un film de Maria de Medeiros avec Marieta Severo, José de Abreu, Laura Castro (1h47). “La finesse de l’interprétation et la qualité d’écriture des personnages confèrent au film une force indéniable. Une réflexion sur la mémoire et l’anticipation, le renoncement et l’introspection, au sein d’une méditation plus générale sur l’acceptation du désir de l’autre.”
Sans toit ni loi
Un film d’Agnès Varda de 1985 (1h45). Présentation et discussion par l’association Les Amis du Club jeudi 10 mars à 18h15.
Delphine et Carole, insoumises
Un documentaire de Callisto McNulty (1h18).
“Un document historique crucial pour comprendre cette période d’intenses luttes sociales.”
Femmes et Travail
Avec la participation de Lisa Durand, rédactrice chez Sorociné et médiatrice culturelle, jeudi 10 mars à 21h.
Ouistreham
Un film d’Emmanuel Carrère (1h46). “Adapté du roman de Florence Aubenas, le film est mené par une Juliette Binoche juste et effacée et fait la part belle à ces femmes de l’ombre.”
À plein temps (avant-première samedi 12 mars à 21h)
Un film d’Eric Gravel (1h25). “Une Laure Calamy au sommet dans ce rôle de femme aux multiples casquettes qui se bat sans cesse, toute la journée….” Avec la participation de Lysiane Malus, psychologue du travail et Olivier Cabassut, acteur et metteur en scène.
Debout les femmes
Un documentaire de François Ruffin & Gilles Perret (1h25). “Sans militantisme ni discours sociologique ou technocrate, ce documentaire rend hommage à ces femmes invisibles, à ces métiers du lien, essentiels mais déconsidérés.”
La maturité des femmes dans le cinéma
Rose
Un film de Aurélie Saada (1h43). “Touchant, pudique et balayant les tabous. Un véritable hommage aux femmes, servi par une Françoise Fabian rafraîchissante.”
Les jeunes amants
Un film de Carine Tardieu (1h52). “Ce mélodrame bouleversant s’attache à montrer que le grand amour entre deux êtres est bien plus puissant que les conventions sociales.”
Une femme du monde
Un film de Cécile Ducrocq (1h35). “Une œuvre sincère portée par une flamboyante Laure Calamy, débordante d’enthousiasme, d’énergie, de force et de fragilité.”
Les femmes au Moyen-Orient
Avec la venue de Mehrdad Oskouei, réalisateur de Sunless Shadows, accompagné d’un interprète iranien.
Sunless shadows
Un documentaire de Mehrdad Oskouei (1h14). “Premier opus d’un triptyque, ce film montre comment les femmes iraniennes victimes de violences conjugales n’ont aucun soutien, aucun refuge, aucune aide de la part de la société qui est prompte à les condamner sans ménagement et sans pitié.”
9 jours à Raqqa
Un film de Xavier de Lauzanne (1h30). “Rythmé par la musique d’Ibrahim Maalouf, ce récit édifiant, premier volet de la trilogie La Vie après Daech, mêle son témoignage aux images d’archives télévisées de l’époque de la guerre, pour remettre en perspective le combat de cette héroïne kurde, dont la sage parole mérite d’être entendue.”
La liberté de choix
L’événement
Un film d’Audrey Diwan (1h40). “Audrey Diwan ne perd jamais de vue son enjeu : celui de nous faire éprouver, de l’intérieur, ce que vit sa protagoniste. Sans concession, elle dirige d’une main de maître Anamaria Vartolomei, consacrée Meilleur Espoir Féminin aux César.”
À la vie
Un documentaire de Aude Pépin (1h18). “Par une parole précise, à la fois mesurée et tranchée, la sage-femme suggère aux mères la voie qu’elles devront tracer elles-mêmes plutôt que de leur prodiguer des conseils standardisés.”
Ils sont vivants
Un film de Jérémie Elkaïm (1h40). “Pour ce premier long métrage, la caméra sensuelle de Jérémie Elkaïm donne à ressentir l’éveil des sentiments et des corps. Ils sont vivants échappe aux écueils de la bluette, du manichéisme et du “mal gaze” et accompagne cette femme battue vers le chemin de la tendresse.”