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Agde : le point sur les rénovations de l’église Saint-André

Cette année, l’église Saint-André d’Agde a bénéficié de mesures conservatoires sous le contrôle scientifique et avec l’aide financière de la DRAC Occitanie.

La rédaction d'Hérault Tribune

Publié le 28 octobre 2021 à 17:00

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Située place Gambetta, l’église Saint-André représente la plus ancienne église d’Agde. C’était le siège du concile d’Agde, effectué en 506 sous le règne du roi Wisigoth Alaric II. Cette église figure dans le classement au titre des monuments historiques. Suite à la désagrégation du clocher et à la chute de gravats sur la voie publique en hiver 2018, la commune a tracé un périmètre de sécurité autour de la zone dangereuse. Elle a également établi des travaux d’urgence, dans l’attente d’une véritable restauration, afin de favoriser la sécurisation des abords. Justement, un chantier de restauration a été entamé de mi-mai à mi-septembre 2021 pour un coût global de 137.000 €. Il a été maîtrisé par Frédéric Auclair, architecte du patrimoine du cabinet Almatoya Architecture. Deux entreprises spécialisées dans la restauration des monuments historiques (l’entreprise de maçonnerie Vivian & Cie et l’entreprise de couverture Velay Couverture) ont mené à bien ces travaux.

La restauration lancée pour cette année

Les mesures de conservation exécutées pendant cette année sont les suivantes :

La mise hors d’eau de la base extérieure du mur du chevet sur une hauteur de 2.20 m. Cette opération nécessitait la reprise des maçonneries, le rejointoiement au mortier de chaux et de sable, l’injection de coulis de chaux.
La mise en place de l’étanchéité des parties hautes du clocher. Cette mesure a sollicité la reprise et le rejointoiement des maçonneries, le traitement des fissures, la reconstitution du seuil des baies du beffroi, la mise en place d’abat-sons en chêne massif, la mise en place d’une charpente en chêne massif et d’une couverture en plomb ainsi que l’installation d’une gouttière en cuivre.
Le renforcement de la fixation des décors du XIXe siècle via l’agrafage de la balustrade. Aussi, la colle qui retenait les décors sur deux encadrements de baies, au niveau du beffroi, a été rafraîchie.
La création de 3 paliers de planchers intermédiaires afin d’améliorer la sécurisation de l’accès intérieur du beffroi.
L’intégration d’un système de protection contre la foudre.