AGDE - Le VIASSOIS avait la fièvre acheteuse... avec un chéquier volé !
L’affaire débute le vendredi 8 avril lorsqu'un garagiste agathois reçoit un client qui fait…
L’affaire débute le vendredi 8 avril lorsqu'un garagiste agathois reçoit un client qui fait équiper son véhicule de quatre pneus et s’approvisionne d’un plein d’essence.
L’homme semble avenant, il paye par chèque, appuyé par une pièce d’identité dont la photo semble correspondre a son profil.
Quelques heures plus tard, ce dernier revient sur les lieux et commande quatre pneus neige supplémentaires, l’homme laisse un numéro de téléphone et un rendez vous est pris quelques heures plus tard pour la livraison.
Sur ces entrefaites, le garagiste a besoin de vérifier une taille et un modèle avec son client. Le numéro ne répond pas, il cherche alors à joindre son client en faisant une recherche sur internet. Bien lui en a pris ! Une fois trouvé le numéro correspondant au domicile du chéquier, il s’avérera que l’homme n’est pas le client du garagiste : il n’a ni équipé ni commandé de pneus pour son véhicule.
Le commissariat est saisi du problème et organise comme il se doit un discret comité d’accueil au garage automobile à l’heure du rendez vous prévu. L’homme est interpellé sans résistance, emmené au commissariat et placé en garde à vue. L’enquête débute.
La fièvre acheteuse et le chéquier flambe.
Lors de la perquisition chez ce Viassois, primo délinquant de 45 ans, les policiers récupèrent de nombreux objets encore emballés ou étiquetés correspondant à la fièvre acheteuse récente de l’individu.
8 chèques, des dizaines d ‘articles, des bouteilles d’alcool, des crustacés congelés, une tronçonneuse, des fûts de bière et des ustensiles ménagers entre autres viennent se greffer au butin initial.
1000 € dans un seul établissement. Parmi la dizaine de victimes située dans notre agglomération, le supermarché LECLERC sera privilégié : 1000 euros d’achat en tous genres avec pour précaution supplémentaire pour commettre ses méfaits de s’être rendu au supermarché avec de fausses plaques d’immatriculation collées au scotch double face sur la plaque originale pour ” écarter” le danger.
L’enquête se poursuit afin que tous les plaignants puissent avoir le temps de faire l’inventaire des objets volés.
L’homme devrait être inculpé et présenté dans les jours qui viennent pour répondre de ses actes devant le tribunal de Béziers. Et peut être invité à se guérir de cette fièvre acheteuse …