AGDE - L'histoire de la chienne ligotée a été jugée
L'affaire avait grand bruit au début de l'été 2018, d'abord sur les réseaux…
L’affaire avait grand bruit au début de l’été 2018, d’abord sur les réseaux sociaux puis dans la presse.
Un agathois, père de famille avait tenté de se débarrasser de sa chienne en la noyant car elle lui posait des difficultés liées à la visite de ses enfants, en garde alternée avec son ex-femme.
Après l’avoir endormi avec de puissants somnifères, il avait donc décidé de la jeter dans le canal du midi, pattes ligotées, mais au contact de l’eau, elle s’était réveillée et débattue. Des passants se mobilisaient alors pour la sauver.
Pris de remords, l’homme amenait la chienne chez le vétérinaire, lui demandant de l’euthanasier. Il finissait par en être dissuadé par le professionnel de santé et confié finalement la chienne à une voisine chez qui les policiers ont pu la récupérer saine et sauve (voir dernière photo).
L’homme a comparu cette semaine devant le Tribunal de Grande Instance de Béziers pour acte de cruauté envers un animal domestique.
Il encourait deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.
Alors que l’association Stéphane Lamart, la société nationale pour la défense des animaux, la Fondation Brigitte Bardot, la Fondation 30 millions d’amis et l’association Shana se sont portés parties civiles, le mis en cause a finalement écopé de quatre mois de prison avec sursis et l’interdiction de posséder un animal durant trois ans.
Un peine jugée légère par les associations de protection des animaux.