Agde, l’histoire d’un amour oublié…. PAR Jo CAYROL KULAFLIEFF
Cette rubrique dédiée à la poésie et à la littérature " Plumes Agathoises "…
Cette rubrique dédiée à la poésie et à la littérature ” Plumes Agathoises ” poursuit sa route cette semaine avec un poème signé de Jo CAYROL KULAFLIEFF
N'hésitez pas à nous livrer vos émotions littéraires afin de les faire partager sur la toile aux lecteurs de notre Pays agathois.
Agde, l’histoire d’un amour oublié….
Tu en parles souvent de cette ville amie
Cette ville aimée, la ville de l’enfance
Du centre historique où aujourd’hui tu vis
Qui se meurt doucement, qui s’étiole en silence.
Tu as mis des images sur ses rues fatiguées
Sur ses vieux murs de pierres que le temps a usés
Sur ce coin d’une ville aujourd’hui oublié
Qui souffre, qui chavire, qui bientôt va sombrer.
Tu en parles si bien, tu lui redonnes une âme
Tu lui rends une vie, tu en parles avec flamme
Agde, Fière Cité, Agde Ma Belle Ville
Tes murs sont lézardés, ton cœur blessé se vide.
J’ai aimé ton regard posé sur cette ville
Tes photos dévoilant des maisons bien fragiles
Des rues salies et tristes, des rues abandonnées
Un coin de ville meurt, usé et sacrifié…
Espérons que demain la vie va rejaillir
Que ce vieux coin de ville doucement va fleurir
Qu’il est possible encore de sauver sa mémoire
De marcher doucement au pas de son histoire.
Tu sais, moi je le crois, l’amour rend tout possible
Et c’est bien de l’amour qu’aujourd’hui tu distilles
Sur le cœur de ta ville que tu veux ranimer
Sur le cœur de ta ville aujourd’hui oublié.
Espérons que demain, un autre jour se lève
Espérons qu’avec lui la lumière s’élève
Et que le rire fuse et que la vie renaisse
Dans la Fière Cité retrouvant sa joliesse.
Agde ma belle ville nous te devons respect
Tu souffres aujourd’hui, tu es bien délaissée
Toi qui fus rayonnante, heureuse et vivante
Tu es devenue triste, vide et somnolente.
Agde ma belle ville nous te devons respect.
Tu peux dormir tranquille par ton fleuve bercée.
Il y a en tes murs de vrais amis qui veillent
Un grand feu peut jaillir d’une simple étincelle…
Jo Cayrol Kulaflieff